Partie de pêche de Lebrisac et de ses acolytes

Avec l'accord des artistes, je ne résiste pas au plaisir de vous raconter ma version du périple du petit tri de Lebrisac entre La Baie de Somme et Roscoff. Votre serviteur ayant abandonné le bord dans ce joli coin de Bretagne, j'espère que les deux autres protagonistes vous feront part de la suite... Bon ! Je vous préviens, ça va être un peu long. Soyez indulgent !

« M…e !!! mes affaires sont trempées ! », telles furent les première paroles de marin de Lebrisac qui avait mis son sac au fond de l’annexe pleine d’eau du port de St Valéry sur Somme. En arrivant devant son Corsair F27, je me suis dit que c’était un bien petit bateau pour le périple que nous avions projeté : 370 milles entre Le Crotoy et Lorient sur un trimaran de 8,25 m. Un WC chimique sous la couchette avant ou un seau pour les besoins élémentaires. Un réchaud à alcool et une pompe manuelle pour l’évier. Même pas de moteur diesel, juste un 10CV HB avec 25 litres d’essence. Un panneau solaire mais pas de vraie recharge de batterie, ça signifie pas de pilote, des feux de route à la portion congrue. Pensez donc ! Moi, dans mes eaux basques, je me ballade sur un Océanis avec tout le confort, le gaz à tous les étages et une salle de bal pour salle d’eau.

Habitué des eaux du sud-ouest, j’avais envie de découvrir autre chose, de naviguer sur d’autres bateaux, sous d’autres latitudes et puis, si ça peut rendre service, c’est encore mieux. Alors, va pour ce convoyage. Ca fera toujours plaisir au copain d’Hisse-et-Oh que je prends toujours plaisir à lire…

Bonjour, c’est Kiki, pour l’embarquement… premier contact téléphonique avec Franck qui nous rejoint.

Faut pas mollir ! On n’a pas 4 heures devant nous. Faut sortir de la Baie de Somme juste à l’heure… Sinon ça repousse à la marée d’après. Eh ! C’est qu’on a prévenu nos épouses, le Kiki et moi. Ca ne durera pas longtemps. 48h si tout va bien, sinon 1 jour de plus. C’est que ça va vite un trimaran. 10 kt de moyenne sont une base très raisonnable. Préparation rapide du bateau, Jean-François avait déjà tout prévu d’avance. Mais pas Kiki qui, parti un peu vite, a oublié son équipement personnel sur son bateau. Bilan : juste une veste imperméable, même pas faite pour le bateau. En jeans et docksides et pas de ciré, ça promet !

Vent 25 Kt de face, sortie au moteur obligatoire, celui-ci déjauge de temps en temps et hurle son désaccord. La vitesse est faible face au vent qui monte encore. Ca y est ! On est en mer. A nous la mer du Nord et les bords de louvoyage. On part sous 2 ris et foc (petite surface, donc en tout ou rien). Plus tard, nous jugeons que le bateau n’est pas assez appuyé, donc on repasse sous 1 ris. Y a pas grand monde dehors. Le vent monte un peu… On avale péniblement la salade de riz que Jean-François avait préparée dans des tupperwares la veille.

Le beau-frère de JF, ancien marin de la Royale qui joue le rôle du routeur, nous annonce un renforcement du vent à 35 kt, pluie et du mauvais temps dans le nez. L’équipage décide de relâcher à Dieppe, histoire de laisser passer l’orage. Au près serré on fait 7 kt vers le port en route parallèle avec un croiseur au loin. Puis on relâche un peu d‘écoute… La vitesse monte à 12 kt sans forcer, le bateau va bien, il semble enfin respirer. Nous filons sous les embruns, les vagues qui assaillent le pont et le cockpit du petit trimaran. Kiki est complètement trempé ! 12 kt… Moi j’avais jamais vu ça sur mon bateau caravane full tupperware… Le croiseur qui fait route parallèle avec nous semble avoir passé la marche arrière… Il s’éloigne très vite, ou plutôt le port semble avancer très vite vers nous.

On entre dans le chenal, Kiki à la barre, les autres à l’amarrage et aux pare-bat’… un employé du port nous indique un emplacement à côté d’un Bavaria 42 hollandais tout neuf. Lebrisac, fidèle à son pseudo qui signifie « brise tout », attrape la hampe du Bavaria pour hâler le bateau vers le ponton. Il semble tout étonné que ce morceau de bois lui reste dans la main. Manœuvre experte du Kiki qui ne connaissait pas franchement le bateau. Amarrage, rangement. Inventaire des petits travaux à réaliser : remise en place de la latte forcée supérieure, couture d’un coulisseau avec un morceau de sangle et remise en place de 2 ou 3 bouts. Rien que de la mise au point après une remise à l’eau et les conditions météo que nous avons subies.

Discussion en anglais avec le hollandais qui met sa hampe n’importe où, et avec Kiki on part à la recherche d’une hampe de remplacement et d’une combinaison genre Kway. Retour bredouille pour la hampe mais pas pour la combine Kway. Kiki a trouvé un truc pour pêcheur pas trop tarte et pas trop cher. Bricolage, pâtes aux jambon (c’est le Menhir qui s’y colle) et dodo… Entre deux rafales et trombes d’eau, j’ai bien entendu quelqu’un courir sur les trampolines. Au matin, on a découvert un trimaran superbement amarré et entendu des ronflements sonores jusqu’à 10h00. Kiki et moi nous sommes dit que le skipper avait dû passer sa nuit à protéger son fidèle coursier des coups de boutoir du vent. Ca méritait bien un p’tit déj façon croissants et chocolatines et un avitaillement en chocolat et gâteaux divers pour les nuits à venir.

Avant de partir, je négocie en anglais avec le hollandais les dommages de guerre et du bris de hampe. 20€, on s’en sort pas trop mal. Lebrisac s’en sort moins bien avec le port de Dieppe : 50€ la nuit pour un tri de 8,25m. Même à Hendaye, les bateaux de 16 mètres payent moins. Du vol, je vous dis. Lebrisac leur a dit aussi, mais ça ne leur a fait aucun effet !

Bon ! On s’en va avant qu’ils ne nous en redemandent… Direction le Raz Blanchard… Un petit 15 kt de vent toujours dans le pif ! Il doit y avoir une malédiction pour les trimarans en direction de la Bretagne ! Enfin, temps maniable et superbe soleil à venir. Faut pas se plaindre. L’équipage tourne à la barre et l’ambiance est bonne. Faut dire que le Kiki et Lebrisac sont pas des tristes…

Le soir nous surprend du côté d’Antifer avec votre serviteur à la barre qui zigzague entre les cargos au mouillage d’attente. En vue, une bouée rouge… écart de barre à 20 mètres… M…e ! La bouée nous suit ! Panique à bord. On relève la dérive. Non ! C’est le safran qui coince. Faut relever parce quand le bout va se tendre, c’est le safran qui va casser. Et puis… non ! Au bout du bout y avait rien. On a gagné une boule pare bat’. Vous savez… celle qu’on met à quai quand y a des palplanches et que les pare-bat’ ne servent à rien (plus tard cette boule va bien servir à Roscoff…). Je me fais chambrer sur mes qualités de barreur/pêcheur. Mais Lebrisac rit jaune. On défait le bout et on range le tout. Le bateau est encore plus lourd.

Notre routeur nous parle des modification de direction du vent à venir dans la nuit. Lebrisac nous concocte une route aux petits oignons tenant compte du vent et des courants. Kiki va dormir, moi un peu vaseux aussi. C’est sans fausse honte qu’on laisse Lebrisac seul avec le vent qui monte un peu mais n’adonne toujours pas. Le bateau tape violemment au près serré à 7 kt. Boum… Boum… Boum.. La dérive cogne aussi dans le puits de dérive juste à côté de ma tête. Je finis par me coucher par terre sans franchement dormir. Bon ! 4 heures… Je remonte et gueule à la face du monde que ce bateau est petit, qu’il tape, qu’on ne peut pas dormir… Je demande quand même au barreur/skipper/propriétaire s’il souhaite qu’on le remplace. Non ! Il ne veut pas. Il se sent bien.

Ouais… C’est ça ! Alors pourquoi il zigzague au point de virer sans franchement le vouloir ? Et puis, pourquoi il m’engueule d’abord ? Comme si c’était moi qui la tenait, cette barre. Beau joueur Lebrisac… il dit que finalement qu’il va pas si droit que ça et qu’il est peut-être un peu fatigué. Il veut quand même rester à la barre. Par contre il fumerait bien une petite cigarette. Il m’envoie en bas les chercher. Quelle erreur ! Je remonte en vitesse et me jette sur le trampoline bâbord. Trop tard ! J’ai renvoyé les raviolis à la mer, non sans baptiser le cockpit. Je suis effondré entre la hiloire et le trampoline. Lebrisac me dit « t’en fais pas, la mer nettoiera ». Kiki remonte fissa du carré pour crocher ma longe. La mer est forte. On ne prend pas de risque ! Lebrisac me tend une bouteille d’eau. Du coup, après plusieurs heures vaseuses, ça va nettement mieux et je prends la barre.

Plus tard dans la nuit, comme prévu, le vent adonne et avec le courant favorable on peut lâcher un peu d’écoute. Nous passons devant le Raz Blanchard au soleil levant sous gennaker, au travers, à 18 kt surface. Le bonheur… Kiki barre avec une régularité de métronome. Le bateau ne dévie pas de son cap.

En fin de matinée on laisse Aurigny sur Bâbord, direction les Casquets. Courant contraire, on se traîne et on retrouve notre allure habituelle, le près serré… Puis après avoir enroulé les Casquets, le vent tombe… pétole. On lance le spi. Il pend lamentablement… On commence à trouver le temps long. En fin d ‘après-midi, le vent remonte lentement, à peine une risée… Le soir nous trouve à 5 kt au soleil couchant, grâce au courant. Puis le vent tombe à nouveau… légères risées. On se coince à 6 kt sur le fond avec du courant favorable et une mer d’huile. Ce qu’il y a de bien avec un tri, c’est que c’est comme un Hobbie. Ca créé son vent apparent et que tant qu’il le garde, il avance. Le courant nous ramène vers la côte, ce qui ne fait pas franchement notre affaire. C’est pas grave, avec la renverse, on rattrapera un peu de cap.

Avec cette belle lune qui éclaire bien, on navigue sans feux de route. Mais à la barre, je trouve bizarre ce gros bateau plein de lumière qui nous suit et fonce sur nous à grande vitesse. On allume les feux de route, on éclaire la voile. Rien n’y fait, il nous fonce dessus. Comme personne à bord n’a de CRR, on n’a pas franchement envie de beugler dans la VHF portable, soupçonnant ce bateau malotru d’appartenir aux gabelous. JF amène le drapeau de pirate qu’il avait gréé, se jette sur le démarreur du hors-bord… qui fait grève. Petit stress ! A 100 mètres, le bateau fait demi-tour. C’était bien les autorités qui devaient se demander ce que c’était que ce contact radar sans feux. Gagné ! En attendant, terminé nos 6 kt grâce au vent apparent et courant… Lebrisac insulte tous les gabelous de la Terre. On bouchonne lamentablement et on est dépalé vers la terre.

Petite discussion à bord. Nous décidons de démarrer le moteur et d’avancer dans la bonne direction. On finira bien par toucher du vent. Ainsi fut fait. Puis, je change d’avis me disant que les réserves de mélange ne sont pas éternelles, d’autant que la nourrice de 12 l est déjà presque vide après notre sortie contre le vent de la Baie de Somme. Et puis les dernières infos météo n’étaient pas très optimistes. F2 ou 3 B au mieux et le lendemain après-midi.

Avec les courants, pas question de passer le Rail d’Ouessant et le Raz de Sein sans un peu de vitesse. Je propose de nous rapprocher du premier port utile pour ravitailler en carburant. Kiki est partisan de continuer. Lebrisac ne dit rien et consulte la carte et les instructions nautiques. Petite discussion. Allez ! On va sur Roscoff à 4 heures de route. Ca va pas franchement dans la bonne direction, mais au moins, on aura du carburant pour passer les phases critiques, s’il n’y a pas de vent.

Je me colle à la barre au moteur et mets le pilote. Il y aura bien assez de jus jusqu’à Roscoff. Je me donne deux heures de quart, après je passe le relais à qui voudra. Je vise Yeu. Ca y est, je laisse le bébé à Kiki. Je rouvre un œil au soleil levant en arrivant à Roscoff. Le Kiki est concentré. Quand on ne connaît pas, pas facile de se repérer. Il y a plusieurs mouillages avec des corps morts. Préparation des amarres et pare-bat’… On cherche le port dans la rade. Attention aux cailloux. Y en a, et même pas signalés. Après quelques zigzags, on cherche les pontons. On entre dans le port. A la barre, j’accoste un quai, faisant remarquer (tout de même !) à quel point la manœuvre était belle. Du coup applaudissements de l’équipage après la mise en boîte de la bouée rouge (on a son honneur tout de même !). Mais surprise ! Pas de pontons et le port découvre à marée basse. Sous les coques, 1 mètre d’eau et des cailloux. La marée n’est pas encore basse, mais ça ne va pas traîner. Pas question de se laisser aller. On nous indique le port des ferries où là, il y a du fond. Re-manœuvre d’accostage contre un quai à palplanches. Merci la bouée rouge ! Il est environ 10h00.

Le capitaine de port (en uniforme) nous aborde. Faut pas rester là ! C’est réservé aux chalutiers et aux ferries ! Lebrisac lui raconte notre histoire. Et là, changement de ton. « Je vous envoie une voiture pour vous conduire à la pompe. Elle est à 3 km. C’est trop loin ! Vous allez mettre trop de temps à pieds chargés de vos bidons» Merci Monsieur. Lebrisac part en voiture, chargé de bidons vides.

Rangement du bateau, en attendant. Le téléphone portable sonne. Ce sont tous les messages qui nous parviennent. Parmi eux, ceux de notre routeur et de ma femme. La pétole continue jusque dans la nuit. L’Amirauté commence à trouver le temps long, d’autant que l’année, j’habite à 250 km de chez moi et que depuis le début des vacances, 2 semaines et demie plus tôt, on ne s’est quasiment pas vus. Avec la pétole qui va durer, je suis pas près de rentrer sur mon sud-ouest.

C’est décidé ! J’en discute avec Kiki et Lebrisac qui comprennent. Je débarque et les laisse terminer à deux. Je suis triste de les laisser et de ne pas finir à Lorient comme prévu, d’autant que l’ambiance était géniale et l’entente quasi-parfaite. En plus, j’avais vraiment envie de connaître Groix et Port-Tudy dont tous ces bretons parlent avec des trémolos dans la voix. Mais nécessité fait loi…

En naviguant avec Kiki et Lebrisac, j’ai fait connaissance avec deux marins expérimentés aux personnalités très différentes, l’un extraverti, l’autre réservé. Mais deux personnalités super-intéressantes. Je suis vraiment heureux d’avoir fait ce voyage avec eux.

Franck et Jean-François, merci de ces moments que nous avons passés ensemble. Si vous avez besoin d’un sac de sable pour compléter votre équipage, c’est quand vous voulez…

L'équipage
02 sept. 2007
02 sept. 2007

Merci du récit

très sympa, ça rappelle toujours des tas de souvenirs... :bravo:

02 sept. 2007

hum !! le tri , c est pour les djeunes

:tesur: mais pas un crr a trois !!:lavache:

:bravo:

:langue2:

02 sept. 2007

Très sympa.

je note un recoupement avec un autre fil, je cite :

" soupçonnant ce bateau malotru d’appartenir aux gabelous. JF amène le drapeau de pirate qu’il avait gréé"

02 sept. 2007

Si le récit a indiscutablement de la matière ......

Il ne serait rien sans ce talent indéniable de narrateur !

Merci, je viens de passer un bon moment :-)

Ahhh, dire qu'il y a des coins où on navigue sous la pluie .......
:acheval:

02 sept. 2007

Bien ça fait plaisir

de lire tout ça ! :bravo: :bravo:

Merci pour le partage, et bravo pour la ballade.

Bon alors si je mets en parrallèle :

"l’un extraverti, l’autre réservé"

"JF amène le drapeau de pirate qu’il avait gréé"

:reflechi:

Ceci voudrait il dire que c'est le brisac l'extraverti ?

02 sept. 2007

Non, je penche (normal, j'ai un mono) plutôt

pour Kiki... Parce qu'il l'aurait laissé, lui, le pavillon noir, histoire de rigoler un grand coup !

02 sept. 2007

ah mais quel idiot

tu as tout à fait raison !

J'ai confondu amener et envoyer. Vous pouvez lapider le pauvre débutant que je suis qui mélange les mots !

Bon alors je vote comme Hi pour kiki !

02 sept. 2007

d'habitude...

d'habitude...je lis jamais les longs textes comme ça sur héo...

mais là je n'en ai pas laissé une miette !

sympa...
jacques:pouce:

02 sept. 2007

Merci JJ

Menhir tout rougissant... ;-)

02 sept. 2007

Super !

Ca me fait juste regretter de n'avoir pas pu venir... :-(

Pour kiki :
La suite, la suite, la suite, la suite, la suite...

02 sept. 2007

et l'arrivée ,???

tu ne racontes pas l'arrivée avec tout le monde sur ponton flottant de kernevel vous faisant de grand geste d'accueil comme si vous aviez traverser l'atlantique,

et vous surpris de tant d'éffusion, revenant d'un monde de la mer.... du mal d'accoster, si j'ai bien compris vous n'aviez pas eu tellement à être pousser pour rester en mer,

mais ça faisait déjà longtemps qu'il y a avait du monde qui vous attendais à quai,

mon sixième sens m'avait fait penser à une rencontre en mer, je le souhaitai , de vous accuellir sur l'eau pour vous faire cette passation de la mer à la terre, un petit passage en douceur,

on en a parlé avec epicetou, et le rendez vous manqué avec la radio quand tu as entendu nos échanges avec epicetou,et que l'on ne t'as pas entendu

mais avec nos monocoques, on essayait de ne pas prendre trop de retard pour le visu du 4 aout, on était en train de descendre sur houat pour retrouver galinéo,

j'aurai aimé vous accueillir, pas assez sùr de moi, pas assez aguerri... enfin je me trouve trop d'excuse,

mais bravo pour votre périple, ça remet quelque uns d'entre nous à leur juste place....

et encore merci pour se récit vivant, même si j'ai entendu le récit, le relire me plonge dans les bons moments de cet été, et ça n'a pas de prix....

grâce à toi et alain (ton routeur) j'ai la sensation d'avoir accédé à une autre dimension de la voile, une nouvelle marche.....

merci d'en faire profiter...

:pouce:

02 sept. 2007

Superbe Ecrit !!

:bravo:

03 sept. 2007

Lebrisac

Vice président !
:-D :-D :-D

02 sept. 2007

JF, à lire la fin du voyage

j'ai l'impression de l'avoir vécu, émotions comprises. Merci :-D

02 sept. 2007

Tout lu,

Salut à tous,

J'ai tout lu, depuis ma med sans courants (ou presque). Boudiou, ca donne envie de naviguer !

Merci pour cette belle histoire si bien racontée.

Now.

02 sept. 2007

Super

Merci pour ce tres bon recit dont on attend la fin par le dernier participant.

Les differences de points de vue de sensibilites sont tres enrichissantes.

Vous vous etes a l'evidence tres bien entendu, c'est si rafraichissant!

Merci

02 sept. 2007

La nuit vient de tomber chez moi

et la lecture de vos récit me donne une féroce envie de larguer les amarres, de hisser de la toile et de partir savourer aussi un bon bout de nuit en mer...
Mais le canot est sur cales, l'océan à 700 bornes et je reprends le boulot demain...
Quand même, ça fait drôlement du bien, on s'y croirait alors merci aux deux auteurs de talent!
Et puis, il faudra absolument compiler ces deux textes et le troisème à venir en un seul article pour ne pas qu'il disparaisse dans les arcanes d'Héo.
Un belle histoire comme ça, ça s'rait dommage!
Bravo les gars!

02 sept. 2007

j'avais nommé lebrisac pésident...

aujourd'hui je le nomme académicien!
encore,J.F. encore....

02 sept. 2007

merci

à vous deux pour ce récit palpitant et cette belle histoire d'amitié:-)

sans dec, y a des talents cachés sur HEO!!!

j'attends aves impatience le récit de l'arrivée:pouce:

jacky

03 sept. 2007

Bon, alors je recommence,

sans ficher en l'air la mise en page :

:pouce::pouce::pouce::pouce::pouce::pouce::pouce:
:pouce::pouce::pouce::pouce::pouce::pouce::pouce:
:pouce::pouce::pouce::pouce::pouce::pouce::pouce:

03 sept. 2007

Dis, frère pétard...

quand est-ce que tu embarques pour un nouveau convoyage ? :heu: :heu: :heu:

03 sept. 2007

tout pareil

et même plus
:bravo::bravo::bravo::bravo::bravo:
:bravo::bravo::bravo::bravo::bravo:

03 sept. 2007

oui on en redemande

c'est chouette de vous lire,
merci :-)

03 sept. 2007

bravo!

quels talents!
:pouce:

03 sept. 2007

beau...

beau...

j'ai tout lu

03 sept. 2007

la fin??????

Soyez indulgents, je n'ai pas de talent de narrateur comme Lebrisac et Menhir.
Réveillé avant mon quart, j’observe le boss avec sa lampe torche scruter ses voiles et affiner les réglages il est en plénitude totale, laissons le.
Au tour du kiki, la fatigue gagnant, voit surpris au large des Glénan (malédiction du destin) deux bateaux de pêche rebrousser chemin et le sondeur passé d’un coup à moins de deux mètres.
Réflexe je choque, abat et consulte la carte car ayant moyennement confiance au lecteur de cartes, lolote sourit, mais oui nous rencontrons des fonds supérieurs à cent mètres et le sondeur décroche mais préférons réveiller le capitaine qui confirme.
Le vent ayant monté d’un cran, nous déconnectons lolote qui se bidonne.
Du près toujours du près, beau levé de soleil sur Groix, au moment d’un quart je lance comme ça, « si on continuait », réponse du cap’taine « ok mais avec des fringues sèches » et on se dit : « menhir a raté le meilleur ».
A l’entrée du chenal de Lorient malgré la fatigue on se pique au jeu de régater avec un first 385 qui arbore des voiles ad hoc.
Vous auriez vus la tête des régatiers se faire passer par deux gars mal rasés légèrement ébouriffés dont un en tenue fripée et l’autre en ciré de pêcheur d’eau douce, vexés ils finiront par nous repasser.
Puis cet accueil sympathique façon arrivée de course, mais dès notre amarrage un sentiment bizarre envahi les deux compères, la réalité de la vie terrestre les rattraperaient ils ?
Pourtant la famille de MONSIEUR Lebrisac est bien plus charmante que la Manche par six au près.
J’ai vécu une belle aventure avec deux marins et bout en train, désormais il y a quelques choses qui nous lient.

04 sept. 2007

mériterait

que ce soit mis en forme d'un article pour que ça reste en bibliothèque héo,

une bonne aventure qui mérite que c'est texte ne se perdent pas ,

une naissance d'amitiés qui se sont connus grâce et part H&O

car pour celui qui ne connait pas trop l'histoire, pourrait penser à des potes de longues date,

que néni , ils ont fait connaissance la veille pour l'un et qques minutes avant d'embarquer pour l'autre

:pouce:

c'est un plaidoyer pour H&O s'il y en avait besoin...

07 sept. 2007

oui oui oui

ON EN VEND ENCORE !

allez au boulot ! On veut vous lire encore sur ce convyage :bravo: :bravo:

03 sept. 2007

vi pas mal

:tesur: mais là , tu a fait style :
condensé du readers pas digest !:langue2:

Merci KIKI !
une superbe nav de potes !!!:alavotre:

07 sept. 2007

non ,

:tesur: je trouvais juste qu il avait fait un résumé , comme dans le temps , dans le readert gigest ,un condensé de livre !
Il y avait me semble t il, matiére :oups: a plus de ligne , pour notre plaisir de lire ce convoyage trés marrant!
Je n est rien contre ton Kiki !:heu:

:acheval:

07 sept. 2007

L E B R I S A C E S T M É C H A N T !

On croyait faire de la voile, mais à lire Lebrisac et le soin qu'il apporte au moindre réglage, on a l'impression d'être ravalé au rang de vulgaire plaisancier en caravane.

Qui se soucie de la troisième latte mal réglée ?
Qui se soucie de traîner quelques algues dans le safran ?

Bravo.

07 sept. 2007

mon povre basile

nous sommes effectivement des plaisanscier en caravanes
sur mon bateau j'ai eu son beauf une après midi, et lebrisac une journée ;mon bateau n'a jamais été aussi vite compte tenue des conditions de vent,

on est des bu***nes !!!!!!!!!!!

07 sept. 2007

tu oublis

qu'il n'a pas d'ouvre bouteille

ni de bière fraiche

ils ont bu de l'eau froide salée tout du trajet... pffff

ps: j'ai vu le réchaud à alcool, c'est sur réaliste sur un bateau pareil

:alavotre:

07 sept. 2007

Ah !

Je croyais que c'était l'IRM du cerveau de Lebrisac.
:-D :-D :-D

07 sept. 2007

je pencherai

pour la SONCA 300 en forme de coeur
c'est plus jolie

ce doit être mon coté glamour
:cheri:

07 sept. 2007

A la poubelle

:tesur: la lampe qui n as pas ses trente ou quarante ans d existence !!
tu n aimes que le hold made !!:lavache:

07 sept. 2007

mdr

Tu mérites une étoile Basile, tu m'as bien fait rire..

Sinon je garderais les deux du bas, et je vendrais les deux du haut...

07 sept. 200716 juin 2020

Pfff. On ne joue pas dans la même cour.

Il ne peut pas comparer son malheureux réchaud à alcool avec nos bouteilles de gaz de 3 kg (+ bien sur une autre en réserve au cas où). On a tout en double par peur de manquer.

Ni ses 15 litres d'essence (en principal) avec nos 45 litres de GO (en réserve). C'est plus lourd du GO.

Ni ses verres et assiettes papier avec nos beaux verres en verres (c'est meilleur pour le pinard) et nos séries complètes d'assiettes arcopale, plates, creuses. De quoi bouffer à 12 même si on est deux

:mdr:

Sans compter nos 2 tires bouchons + un planqué en réserve (on est resté traumatisé par la dernière croisière faite sans tire bouchon) + 3 ouvres boîtes + 4 torches (on l'aime bien cette première torche qu'on avait achetée. *

Sans compter les aussières en masse. On hésite toujours à jeter les vieilles (au cas où).

Bref. D'un côté le trimaran "grippe sous" qui aux escales emprunte aloufs et tirebouch.

De l'autre, les bons samaritins, qui se trainent à 6 noeuds (j'ai dis 6 noeuds ?) Ha bon. Je rectifie : 5.5 noeuds, mais qu'on voit arriver au port comme des sauveurs :

ha, voilà enfin l'intendance, c'est pas trop tôt. Dis Goud, tu peux me repasser ton tire bouchon ?

  • Sans déconner, j'ai bien 4 torches, et pour me décider à foutre en l'air la pire, j'ai fait un test photographique.

ps : j'arrive pas à me décider :mdr:

Aidez-moi au lieu de rigoler

07 sept. 2007

C'est vrai que ça y ressemble, de loin

Je précise que les photos son prises avec le même jeux de piles neuves.

Je pencherais pour garder la "sans marque" (la première que j'ai achetée) qui donne un faisceau plus concentré.

07 sept. 2007

Je l'aime bien aussi

mais bizarre, la tache lumineuse et moins blanche.

J'y pense, j'ai laissé les ampoules d'origine dans chaque.

07 sept. 2007

old

:oups:

07 sept. 2007

C'est qu'ça a du lui plaire au brisac

Y veut qu'on r'commence maintenant ! Tout ça, c'est sûr que c'est pour écrire encore et faire la vedette !

07 sept. 2007

vous allez

essayer de battre le record ???
:jelaferme:

allez y les gars faites vous donc plaisirs et nous ramener un beau reportage

faut mettre ça en article, bon je me répète

07 sept. 2007

Mais comment on fait

pour mettre ça en article ? :-(

07 sept. 2007

bin

tu demande à basile
il va s'en faire un plaisir
;-)

07 sept. 2007

Ben alors, s'il te plait Basile...

:litjournal::doc::topla:

07 sept. 2007

bin

en MP,

pfffff

:langue2:

07 sept. 2007

Bah, c'est facile de faire un article.

Il suffit d'aller dans "votre compte"
prendre "mes aricles"
puis "ajouter un article"

Mais pour que ça soit plus digeste, il faut l'agrémenter de photos (ça c'est plus dur à faire)

07 sept. 2007

vous pensez.......

qu'il a pris en photo..... :alavotre:la latte rebelle.... :alavotre:

07 sept. 200716 juin 2020

Mais si !

-----------------------------------------------------------------------&gt

07 sept. 2007

gros regrets

on avait pas d'appareil photo :-( :-(

07 sept. 2007

ah !!!!!

c'était après roskoff

y a pas menhir

t'en a une avec menhir

07 sept. 2007

Oh !

:lavache:
Y'a encore un safran dans l'eau ? :tesur:

Je dis ça, parce que ça pourrait être utile pour rapprocher un peu le flotteur tribord de la surface.... :heu: :heu: :heu:

07 sept. 2007

naviguer c'est être poète

"Un des sens que les Grecs donnaient au travail est poiesis, qui a donné son nom à la poésie. Elle désigne le travail de l’artisan et de l’artiste. La poiesis est l’activité libre de l’être humain qui n’est pas subordonnée aux contraintes de la subsistance, elle est création".
Merci les p'tits gars pour le récit de votre piste!

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