Risques à embarquer avec un inconnu à bord

Oyé, oyé la communauté. J'ai l'intention de mener des interviews destinées à faire prendre conscience des risques que l'on prend à monter sur le bateau d'un inconnu (côté équipier) ET également à faire monter un inconnu à bord de son bateau (côté capitaine). Ici, en Polynésie, un gros titre m'a rappelée cette réalité...

Aussi, je recherche des témoignages de femmes ET d'hommes qui souhaiteraient partager leur histoire.
Il peut s'agir de comportements inappropriés, d’harcèlement moral, d'agressions, de pétages de plomb, d'inexpérience du capitaine ou de très mauvaises décisions de sa part menant à la mise en danger de l'équipage, de bateau en très mauvais état menant également à la mise en danger de l'équipage ou encore d'un équipier qui n'en fait qu'à sa tête...
Si mon projet vous intéresse et que vous avez une histoire à partager, contactez moi SVP. Merci.

Je ne suis pas une journaliste pro, je m'intéresse à certains sujets et à l'heure actuelle, il s'agit de cette réalité dont on ne prend pas suffisamment conscience.

Pour voir ce que je fais comme type de vidéo, ici, ma dernière interview, celle de Pascal Lutz qui a traversé le Cap Horn sur son 29 pieds : . Et avant, une petite série sur Yann Quenet et son Baluchon.

Merci à tous de m'avoir lue.

L'équipage
18 mars 2022
18 mars 202218 mars 2022

Une bateau-stoppeuse avec qui j'avais sympathisé m'a raconté deux histoires de ce genre qui lui sont arrivées en 2021. Dans le premier cas elle a été hélitreuillée (quand même !) et dans le second elle et son copain ont débarqué à la première occasion face à l'imcompétence totale du propriétaire. Mais dans les deux cas elle ne leur en tenait pas rigueur, étonnamment.

19 mars 2022

@matelot@19001
Tu n'as pas gardé son contact par hasard ? Facebook, Whatsapp ou autre ? ça paraît dingue ses histoires !?! Et deux fois en plus !!!

18 mars 2022

Je me souviens d'une triste histoire, il y a 34 ans avec le naufrage de "la Goulette“ un Amel. L'equiper et le skipper s'étaient menti réciproquement. Chacun avait prétendu être experimenté. Ils étaient partis pour une traversée de l'Atlantique. Le skipper est mort et l'equiper à survécu dans le bib par miracle.

19 mars 2022

@csb : Merci pour ces informations. Tu ne te souviens pas d'autres détails par hasard ? Par exemple, un journal qui aurait publié cette histoire ? Je n'arrive pas à trouver d'informations sur le net...

19 mars 2022

Xavier Maniguet en avait parlé dans son livre "naufragés: ou comment survivre en mer"

19 mars 2022

Et j'ai trouvé une rapide allusion ici:

www.cairn.info[...]589.htm

20 mars 2022

Le rescapé s'appelle Pierre Barberoux. Il avait écrit un livre "les disparus de l'atlantique" ce que je trouvais particulièrement irrespectueux vis a vis de celui qui a laissé sa vie dans cette histoire.

21 mars 2022

@Sarkis : Merci pour le nom du bouquin !

20 mars 2022
21 mars 2022

@Eric.b : Merci pour le lien. Je ne connaissais pas cette chaîne. Suis abonnée maintenant. J'aime bien sa manière de raconter et surtout les leçons qu'il en tire à la fin. Merci pour le partage :-)

19 mars 2022

Et le bateau (Amel Kirk 36 sauf erreur) est arrivé à Curaçao et repris par un couple de français dans les années 90 (Michel et Patricia).

19 mars 202219 mars 2022

Amel, mais : Euros...

19 mars 2022
19 mars 2022

@Ouzo : bien vu !! je ne connaissais pas. Merci !

19 mars 2022

C'est le genre de fil ou beaucoup peuvent se lâcher. Généralement les skippers sont incompétents et les équipiers ingérables. La vie sur un voilier n'est pas simple.
Recette pour tester un équipier de G Borg :


19 mars 2022

@ED850 : Excellent !!! Merci pour le partage, je ne connaissais pas. Il y va un peu fort mais j'aime beaucoup son humour haha !

19 mars 2022

C'était paru dans Latitude 38, il y a un bon moment mais peut être que Little wing s'en souvient.
En raccourci: le capitaine prend un couple à bord. Ça se passe coté Pacifique. Un peu flou dans ma mémoire : ils allaient à Hawaii ou au Mexique ???
Au bout d'un moment le couple s'enferme dans la cabine avant et ne veulent plus participer aux manoeuvres. Ils obligent (!) Le capt. de leur donner à manger sinon ?? . Peut étre le menacer de lui tomber dessus ?
Bref , gros fiasco.
En Californie, la recherche capitaine et équipiers , c'est très sérieux pour descendre au Mexique : Baja ha , nom comme cela.
Les équipiers ont un macaron affichés sur leurs vétements , pareil pour les capt.
J'y ai assisté au YC de Sausalito.
Après avoir été souvent équipier , mais ayant déjà eu mes propres voiliers, j'ai assez peu pris d'équipage. Il y a surtout des histoire de dates. Les meilleurs équipiers que j'ai eu, ont eux mêmes leur propre voilier.

19 mars 2022

Il y a un groupe FB femmes équipières en Polynésie qui liste les capitaines " abusifs"

19 mars 2022

@lolapo : Oui, justement c'est après avoir pris contact avec la créatrice du groupe et pris connaissance de plusieurs histoires ici en Polynésie que j'ai pris conscience de ce qui pouvait se passer. J'aimerai participer à faire prendre conscience aux équipiers (et aux skippers également) que toutes les histoires qui se déroulent en mer ne sont pas toujours roses et qu'il faut donc se donner un maximum de chances de vivre une bonne aventure à bord plutôt qu'une mauvaise en se posant les bonnes questions.

19 mars 2022

Quelquefois c'est dramatique !
A LA UNE
Meurtre en bateau
L'ont-ils tué et pourquoi ? Sont-ils frère et soeur ou amants ? Quinze jours après la mort d'André Le Floch' sur son trimaran, les mystères de Corinne Caspar et Thierry Beille ne sont pas tous élucidés.

Par Acacio Pereira
Publié le 31 août 2006 à 15h20 - Mis à jour le 19 décembre 2006 à 14h47
Temps deLecture 7 min.
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Le naufrage de l'Intermezzo, le 17 août au sud du Portugal, n'aurait dû être qu'un simple fait divers. Tragique, certes, puisqu'André Le Floch', 60 ans, propriétaire et skipper de ce trimaran battant pavillon belge, a été retrouvé mort à l'intérieur de son bateau. Mais il avait les pieds et les mains liés, le corps lesté d'une ceinture de plomb et les chevilles alourdies de poids. Cela a forcément intrigué les policiers portugais. De victimes, les deux rescapés du naufrage, Thierry Beille, 51 ans et Corinne Caspar, 48 ans, qui se sont présentés comme frère et soeur, sont suspectés de meurtre.

Le jour se lève ce jeudi 17 août quand, dans une mer déchaînée, vagues de 5 mètres et vent de force 6, un navire marchand espagnol, le Sichem-Fenol, repère un canot de sauvetage dérivant avec deux personnes à bord. A proximité, le commandant du cargo remarque aussi la coque renversée d'un trimaran. A 9 h 15, Luis Reis Agoas, commandant de la zone maritime sud, qui dépend du ministère de la défense portugais, est prévenu du naufrage. Le centre de coordination de recherche et de sauvetage en mer organise la récupération des deux rescapés.

Provisoirement recueillis à bord du Sichem-Fenol, où l'équipage leur fournit des vêtements secs, Thierry Beille et Corinne Caspar sont ensuite hissés dans un hélicoptère de l'armée de l'air. Souffrant d'une légère hypothermie, ils sont transportés vers l'hôpital Curry Cabral de Lisbonne. Avant d'embarquer dans l'hélicoptère, ils ont prévenu l'équipage du navire espagnol qu'une troisième personne se trouve à l'intérieur du trimaran renversé. Mais à cet instant, l'état de la mer ne permet aucune intervention.

Les autorités portugaises envoient sur la zone un bateau militaire et un hélicoptère avec des plongeurs. Mais la journée est déjà bien avancée et le vent, qui ne s'est pas calmé, empêche ces derniers d'entrer dans la cabine du trimaran. Ils frappent sur la coque avec l'espoir que le skipper de l'Intermezzo réponde. En vain. Le lendemain, une nouvelle équipe parviendra à s'approcher de la cabine du trimaran et découvrira, à travers un hublot, le corps sans vie d'André Le Floch'. L'homme, on l'a vu, a les pieds et les mains liés.

A l'hôpital de Lisbonne, Corinne Caspar informe les policiers qu'au cours de la croisière, André Le Floch'a tenté de la violer. Avec Thierry Beille, ils ont donc décidé de l'entraver. Au souvenir de cet épisode, Guilhermino Encarnaçao, directeur national adjoint de la police judiciaire, en poste à Faro, capitale régionale de l'Algarve, ne peut dissimuler un léger sourire. "C'est tout de même curieux, dit-il. Elle a fait cette révélation à mes collègues de Lisbonne après avoir vu à la télévision que les autorités avaient l'intention de renflouer le trimaran pour le ramener dans le port de Portimao (à 70 kilomètres à l'ouest de Faro). Comme si elle s'était dit qu'il fallait absolument donner une explication plausible au fait que ce pauvre M. Le Floch'avait été attaché."

Le faisceau de présomptions est suffisamment précis pour qu'une juge de Lagos décide, le vendredi 18 août, de mettre en examen et de placer en détention les deux suspects. S'adressant à la presse avant d'être conduits en maison d'arrêt, Thierry Beille et Corinne Caspar clament leur innocence. Au même moment, sur la zone du naufrage, les plongeurs de la marine portugaise parviennent enfin à libérer le mât de 23 mètres du trimaran toujours retourné. Ramené vers des eaux moins profondes, l'Intermezzo est enfin accessible et un plongeur, après s'être délesté de sa bouteille d'oxygène, parvient à passer par une minuscule ouverture et à accéder à la cabine où se trouve le corps d'André Le Floch'. Le lendemain matin, à Portimao, il est retiré du bateau et transporté à la morgue pour autopsie.

Dès le dimanche 20, les premiers résultats de l'autopsie tombent. "Le cadavre ne présentait pas d'eau dans les poumons, confirme au Monde le directeur de la PJ de Faro, Guilhermino Encarnaçao. Par ailleurs, la tête et le cou de la victime portaient des traces de coups." Là s'arrêtent ses explications. Secret des investigations oblige, le policier ne dira rien des causes de la mort. Seule certitude qui n'arrange pas les affaires des deux suspects : André Le Floch' était mort avant que son bateau ne soit pris dans la tempête.

L'affaire de l'Intermezzo prend une nouvelle dimension. La presse portugaise, suivie de peu par les médias français, s'en empare. Qui sont véritablement Thierry Beille et Corinne Caspar ? Sont-ils réellement frère et soeur ? Ont-ils volontairement donné la mort à André Le Floch' ? Le cas échéant, ont-ils prémédité leur acte ? Et quel était leur mobile ?

Devant la réticence des autorités policières et judiciaires portugaises à communiquer, toutes les rumeurs circulent, plus ou moins plausibles. On évoque l'idée que les deux suspects aient pu tuer André Le Floch' pour lui voler son bateau. On dit qu'ils auraient cherché à se débarrasser du corps en haute mer, mais qu'ils n'avaient pas prévu qu'une tempête les arrêterait dans leur sinistre projet. On parle même de trafic de drogue. Mais aucun élément de l'enquête n'est encore venu étayer telle ou telle hypothèse.

Le Correio da Manha, tabloïd portugais à gros tirage, fait ses choux gras de l'affaire. Le moindre témoignage recueilli est monté en "une" et le journal n'hésite pas à interpeller les enquêteurs de la police quand il estime que les investigations n'avancent pas assez vite. C'est ce journal qui a retrouvé la trace de José Manuel Buinho, pilote d'un bateau-taxi. L'homme, âgé de 46 ans, affirme avoir transporté Thierry Beille et Corinne Caspar dans son bateau, le 15 août, depuis Olhao, à 10 kilomètres de Faro, à destination de l'île de l'Armona, située dans une réserve naturelle au sud-est du Portugal. Il avance même que, ce jour-là, le couple était accompagné d'une femme brune d'une quarantaine d'années. Par la voix de son avocat commis d'office, Me Francisco Pagarete, Corinne Caspar a fait savoir qu'elle ne reconnaissait pas sur les photos publiées dans la presse l'homme qui l'avait emmenée, avec Thierry Beille, sur l'Intermezzo. Elle dément qu'ils aient été accompagnés, ce jour-là, par une autre femme.

Les premiers éléments de l'enquête portugaise, menée en étroite collaboration avec la police française, n'ont pas encore permis de beaucoup avancer sur le passé des deux suspects. Tout juste sait-on qu'ils se sont rencontrés voilà environ dix ans, quand Thierry Beille s'est présenté au domicile de la mère de Corinne Caspar pour lui annoncer qu'il était son fils. Si les relations "mère-fils" ont toujours été très tendues - la mère doutant d'avoir affaire au fils qu'elle avait mis au monde sous X en 1955 -, une authentique affection serait née entre Thierry et Corinne.

Ensemble, ils auraient voyagé en Asie, puis, de retour en France, auraient vécu de petits boulots avant de partir s'installer, il y a près de deux ans, à Alicante (Espagne), où vivait déjà la mère de Corinne Caspar. Une source policière indique que le "couple" est entré au Portugal une dizaine de jours avant le naufrage, par la route, dans une vieille Simca grise que les enquêteurs recherchent toujours. Ils sont restés quelque temps dans le centre du pays avant de rejoindre l'Algarve. C'est là qu'ils ont rencontré André Le Floch', retraité français, passionné de bateau et plutôt discret.

Des témoignages recueillis au cours de l'enquête ont confirmé que Corinne Caspar s'est rendue à plusieurs reprises, seule, sur l'Intermezzo qui mouillait au large de l'île de l'Armona. Témoignages qui, selon Guilhermino Encarnaçao, font douter de la thèse de la tentative de viol. "André n'aurait rien fait quand il était seul avec Corinne et il aurait attendu qu'une tierce personne soit là pour tenter de la violer ? Qui peut croire une chose pareille ?"

L'enquête, coordonnée par Vitor Tavares de Almeida, inspecteur chef de la cellule homicide de la PJ et qui occupe à plein temps vingt policiers, s'attache pour l'heure à préciser l'emploi du temps des suspects avant le naufrage. "La question de la parenté, qui excite tant les médias, est secondaire pour nous, assure Guilhermino Encarnaçao. Peu m'importe qu'ils soient frère et soeur, amants ou amis, ce qui m'intéresse c'est de savoir s'ils ont commis le crime." Des prélèvements de salive aux fins d'analyse ADN ont été réalisés pour permettre un travail de comparaison avec les éléments recueillis à bord de l'Intermezzo, aujourd'hui en cale sèche dans une zone militaire du port de Portimao. Accessoirement, ces prélèvements permettront de clore définitivement la question du lien de parenté.

"Il nous faut aussi recueillir des éléments qui nous permettraient éventuellement de démontrer qu'il y a eu préméditation", explique M. Tavares de Almeida. Le code de procédure pénale portugais impose, pour qu'elle soit établie, un délai d'au moins vingt-quatre heures entre les actes préparatoires et la commission du crime. Pour Thierry Beille et Corinne Caspar, qui ne seront entendus par les enquêteurs qu'à l'issue de cette première série d'investigations, cela ne change pas grand-chose.

Quelle que soit l'incrimination retenue, meurtre ou assassinat, qu'elle soit accompagnée ou pas de circonstances aggravantes, ils risquent au maximum, selon la loi portugaise, vingt-cinq ans de prison.

Acacio Pereira

19 mars 202219 mars 2022

Sans aller très loin, en France pour des navigations à la journée je suis tombé quelques fois bien sûr sur des proprio plaisanciers sympas qui cherchent un équipier , ,mais quelquefois aussi sur des petits dictateurs qui aiment jouer les tyrans sur leur bateau , manque de respect aux équipiers qui viennent aider et se perfectionner . En même temps il n'y a pas non plus besoin que ce soit des navigations informelles, j'ai aussi eu à faire un "skipper de merde " officiel pourtant indépendant sur La Rochelle à qui j'avais payé pour un stage de 5 jours perfectionnement il y a 2 ans environ, et qui s'est comporté de manière totalement méprisante et sans respect envers moi , certainement parce qu'il a vu que j'étais le plus doué des trois équipiers, les deux autres étaient novices complets .
En tout cas il y a parfois des mauvaises rencontres qui peuvent te dégoûter un certain temps de la voile ou en tout cas de certains voileux ;)

Bonjour,
J’ai personnellement des copains avec qui je m’entends bien à terre mais qui n’embarqueraient jamais sur mon bateau…
J’ai une bonne proportion à juger rapidement les gens, ce qui me permet de ne pas tomber dans des traquenards.
Je préfère naviguer à deux avec mon épouse, même si parfois un équipier ne serait pas de trop.
Un bateau est toujours trop petit quand la promiscuité est imparable.
Bonne journée,
Patrice

19 mars 2022

Pitié Nautigirl pour ce sujet sans doute très vendeur (les bons drames font toujours de bonnes histoires) mais qui risque de créer une parano artificielle. Evoquer "une réalité dont on ne prend pas suffisamment conscience"! Rien que ça. Il est vrai que les flots regorgent de skippeurs harceleurs qui n'attendent que la jouvencelle en goguette ou d'équipiers tout juste sorti de prison. Contentez vous de collecter des histoires effrayantes que nous liront avec grand plaisir sans les transformer en "problème de société".

19 mars 202219 mars 2022

Rien de dramatique dans ma très petite histoire, mais, pour aller dans le sens de "Ar Men", j'avais embarqué une connaissance de bistro avec son amie. Je me méfiais un peu du personnage, mais une petite semaine sur le canal du midi, je ne risquais pas grand chose, enfin, le pensais-je. Je me suis retrouvé à bord avec 2 boulets, qui se croyaient en croisière VIP. Même le passage des écluses était devenues une galère et le partage des tâches domestiques du bord un phantasme. Je les ai débarqué au bout de 4 jours, faché et déçu d'avoir gaché ces quelques jours qui auraient dus être si simples et agréables à vivre. Partager 7m de long avec des "copains de comptoir" peut s'avérer compliqué. Je n'ose imaginer le résultat si nous étions partis pour une transat. :-))

Je rejoint quand même Olothurie pour espérer que Nautigirl ne fera pas de ces témoignages un article à sensations digne des pires publications des magazines spécialisés dans ce genre d'informations.

19 mars 2022

@Calliope : J'ai répondu au message de holothurie. L'idée de cette vidéo vient de plusieurs contacts que j'ai eu récemment avec des filles qui ont été agressées à bord de bateaux... Différentes filles, différents bateaux, différentes nationalités. J'ai pris conscience que, oui, ça n'arrivait pas qu'aux autres. L'une d'entre-elles a créé un groupe pour permettre aux femmes de savoir si le nom du capitaine du bateau sur lequel elles s'apprêtent à embarquer est sur la blacklist ou pas. Pas de liste "publique", juste quelques personnes qui concentrent des informations sur des bateaux / noms et qui peuvent également accueillir des victimes si nécessaire quand elles débarquent.

Bref, mon idée est partie de là. Perso, j'ai toujours eu de la chance les quelques fois où j'ai embarqué du monde à bord. Par contre, c'est parce que j'avais peur d'embarquer la mauvaise personne que j'ai préféré faire ma Transpacifique en solo même si honnêtement, ça aurait été plus reposant à 2.

Ensuite, au cours de mon périple, j'ai parlé avec des équipiers qui sont montés sur des bateaux en très mauvais état et ça aurait pu être dramatique dans certains cas... La jupe arrière qui se fait la malle en navigation, une cadène retenant un haubans qui se soulève du pont, la tête de mat qui se pète.... J'ai également parlé avec un capitaine dont l'équipier embarqué au dernier moment a pété un plomb en nav ! Il était persuadé que le capitaine voulait l'empoisonner, il fallait qu'il mange un peu dans son assiette devant lui avant qu'il accepte, lui, de manger. Le capitaine a fini par planquer tous les couteaux de peur que le parano lui en plante un dans le dos... C'est long quand c'est des passages de plusieurs jours...

Bref, l'idée c'est de faire prendre conscience des différents types de dangers et des précautions / attitudes à avoir pour tenter, au maximum, de les éviter.

19 mars 2022

@holothurie : Personnellement, je préfère être toujours avertie des risques plutôt que de fermer les yeux en me disant que cela n'arrive qu'aux autres. Être averti/conscient des risques ne signifie pas pour autant être paranoïaque.

Merci pour ton sollicitude mais mon but n'est pas de raconter des histoires dramatiques ou effrayantes. Juste de parler de la nécessité de jauger au mieux la personne avec laquelle on embarque, son expérience, l'état du bateau etc. en illustrant ces faits de certains témoignages. L'idée étant de parler des précautions à prendre avant, de ce qu'on peut faire pendant (si quelque chose arrive) et de ce que l'on doit faire après (si quelque chose est arrivé).

Pourquoi maintenant ? Parce que justement une jeune femme a vécu l'enfer à bord d'un bateau dont elle a réussi à s'échapper récemment en arrivant à Tahiti. Que ce n'est pas la seule affaire dont j'ai entendu parler autour de moi et que je trouve important d'en parler afin de réduire les risques que cela se reproduise avec d'autres personnes... Surtout lorsqu'on sait que ces skippers recherchent encore activement de nouveaux équipiers (équipières en fait)...

Alors merci donc de ne pas me confondre avec Cyril Hanouna ou quelque chose d'équivalent. Sur ce, je te souhaite une bonne soirée. Merci pour ton intérêt pour le sujet.

19 mars 2022

Bonjour,
Un ami en famille a voulu embarquer un équipier depuis le cap vert pour une transat, un bateau stoppeur….
Au bout de 4 jours, le bar avait significativement été vidé en douce. L’équipier horrible, aucune expérience de la navigation, odieux etc…
Tout le contraire du personnage rencontré quelques jours avant et côtoyé deux semaines.
Ils ont réussi à mettre en place une règle minimale :
- on ne se croise jamais
- quand tu es sur bâbord, je suis sur tribord, un à l’avant, un à l’arrière.
- on ne se parle pas.
Etc….
Le gars a quand même fini de vider les bouteilles, rien fait à bord, etc…
À 100 mètres de la côte de l’autre côté, sachant nager, il a été prié de sauter à l’eau et de nager avec son sac. Ce qu’il a fait illico presto.
Mon ami m’a confié qu’au bout de 15 jours, alors qu’il est d’un naturel humain, il avait imaginé dan dés moment de crise de le supprimer.
Incroyable quand on connaît le gars.
Ce genre de situation agit sur la psy de manière terrible.
Bon sujet.
Pour ma part, personne à bord à part sorties à la journée.
En général, au bout de 2/3 jours, plus rien ne va et le débarquement s’impose.

19 mars 2022

Pour ma part, je ne me risquerais pas à embarquer comme équipier sur un bateau totalement inconnu et avec un skipper tout aussi inconnu pour une navigation de plusieurs jours sans possibilité de débarquer ASAP en cas de souci.
NB : sujet assez hypothétique pour moi puisque je navigue exclusivement à la journée.

19 mars 2022

c'est toujours la m^me "histoire" il faut évoquer, faire le recis du "sensationnel" "de mal etre" "de ce qui va mal"
Et si l'on faisait plutot appelle aux belles rencontres, aux amitiés naissantes aux bon moment partagés avec un ou une inconnus ...mais non ce n'est pas assez "croustillants" .

19 mars 2022

@Calypso2 : Les gars (je parle aux quelques-un qui remettent en doute mes intentions) : pourriez-vous me laisser le bénéfice du doute... Je cherche simplement à apporter ma petite pierre à l'édifice. Si tu regardes ma chaîne Youtube (Dreamchaser and Nautigirl pour ceux qui ne connaissent pas), je ne crois pas, à aucun moment, avoir versé dans le sensationnel... ni dans les vignettes clickbait comme font certains spécialistes avec un cul ou des seins bien exposés histoire de faire cliquer le larron en manque... J'ai de sincères bonnes intentions derrière. Je te laisse relire mes réponses précédentes car je suis fiu de me répéter :-)

19 mars 2022

je m'en veux d'avoir provoqué une "colere" mdr ...

vaux mieux oublier les mesaventures et retenir que les belles rencontres ,enfin c'est ma philosophie ..

19 mars 2022

Je te rejoins Calipso. Il n'y a rien d'étonnant ou de particulier de vivre de mauvais moments en bateau, cela arrive à terre et partout. Pratiquant Blablacar depuis 5 ans +/-, les rencontres agréables sont plus nombreuses que les moins agréables. Les moins agréables étant des occupants ne partageant pas grand chose. Rien de bien méchant en tout cas !

20 mars 2022

@meretvent : Je pense qu'on ne parle pas du même sujet. On peut difficilement comparer un trajet en Blablacar de quelques heures avec une traversée transocéanique de plusieurs semaines... Et dans un espace confiné, les choses peuvent prendre largement plus d'ampleur et être bien plus grave que le fait de "ne pas partager grand chose".

21 mars 2022

sur Blablacar, que du positif
Le pire, un type un peu ch**nt qui me parlait d'un sport que je n'aime pas, mais combien de rencontres passionnantes qui m'ont fait regretter la fin du voyage !

19 mars 202219 mars 2022

@ Calypso Hé bien faisons le :-)

@Nautigirl faut pas se mettre en colère dès le matin, après on passe une mauvaise journée ...

20 mars 2022

@Calliope : Je ne me mets pas en colère :-) Je prends le temps d'expliquer, c'est tout. Et je ne sais pas faire sans des ! dans tous les sens. C'est ma marque de fabrique ;-)

19 mars 2022

Je comprends la démarche de Nautigirl. En tant que femme, les risques vont tout de même nettement plus loin que se faire vider sa réserve de rhum ou cohabiter avec un individu grognon ou feignasse...

À titre personnel, hors de question d'embarquer avec un ou des inconnus – ou d'en prendre à mon bord !

bonjour,
je comprends l'inquiétude des femmes à ce sujet. elles risquent beaucoup plus que de se faire vider son bar...
et les tarés de tous poils sont autant présent à terre que sur l'eau, malheureusement.
ceci dit, je rejoins Calypso: il peut y avoir également de belles rencontres, et c'est ça aussi qui fait notre société.
après, une femme qui s'est fait agressée, je ne suis pas sûr qu'elle regarde ensuite le monde de la même manière.
à mon avis, Nautigirl a raison de soulever ce problème. ce n'est pas la politique de l'autruche qui fait avancer les choses.
en parler, informer peut éviter des drames irréversibles.
bravo à elle pour son courage,
patrice

20 mars 2022

@Ar-men : Merci à toi de comprendre mon message. Effectivement, penser que ça n'arrive qu'aux autres n'évite pas le danger. Moi-même, j'en ai pris conscience récemment en croisant la route de 2 personnes qui ont vécu une expérience traumatisante à bord... Et je ne parle pas d'une simple mésentente entre des individus...

20 mars 2022

@Estran : Merci d'avoir compris. Mon message est donc clair. Il est juste mal interprété par certains :-)

20 mars 2022

Diane, pas de stress, il y a ici un certain nombre de personnes qui comprennent, approuvent et soutiennent ta démarche ;) Les autres..; dommage pour eux.
Fañch

19 mars 2022

Naviguant essentiellement dans un cadre associatif j'ai eu l'occasion d'avoir à bord des équipiers équipières de différents styles. En règle générale des rencontres intéressantes, sympathiques...
J'élève rarement la voie, sauf pour me faire entendre contre le vent, mais jamais agressif ou insultant. Toujours un "s'il vous plait"...
Néanmoins il m'est arrivé d'engueuler un équipier hyper-actif toujours trop pressé qui avait du mal à comprendre que quand on prépare une manœuvre d'appareillage on doit attendre le top pour larguer les amarres ! C'était la n-ième fois que je lui disais mais il avait largué avant que le moteur ne soit en route et la barre débloquée... ce qui m'avait valut un beau dérapage dans le mouillage... Les voisins ont du me prendre pour un chef de bord acariâtre... L'équipier en question (sympathique par ailleurs) est néanmoins revenu naviguer avec moi ou d'autres chefs de bords de l'asso, mais prévenus de son côté hyper-actif, à surveiller...

19 mars 2022

Nautigirl ne comprend visiblement pas le coté effrayant de son post. Ce n'est pas le projet en lui-même qui pose problème ( relater les mésaventures d'équipiers-ières embarqué-es). Les mésaventures maritimes constituent après tout le modèle de toutes fictions (l'odyssée). Elle est du reste l'auteur d'un livre fort intéressant où elle relate ses propres mésaventures et ceux des autres, rencontrés en escale ou sur Héo. Ce sont des mésaventures techniques (de navigation) ou humaine. Le récit de mésaventures techniques (comme dans la rubrique "ça vous est arrivé", de Voiles et voiliers) m'a toujours paru très formateur, puisque l'on apprend beaucoup des erreurs des autres. Du reste, le "retour d'expérience", inauguré dans les centrales nucléaires, s'est généralisé partout, que ce soit en formation professionnelle ou en entreprise.
Ce n'est donc pas le projet, mais bien l'intention de Nautigirl qui est contestable. Puisque le but écrit, affiché est de rendre public "cette réalité dont on ne prend pas suffisamment conscience". Il s'agit en fait de constuire une pseudo-réalité, à partir de quelques témoignages. Ils sont très minoritaires, mais les reunir en volume créera immanquablement une psychose et jettera le trouble dans une activité que je trouve fort sympathique (bourse des équipiers, co-baturage). Le pire étant à mes yeux de justifier une tactique éditoriale par un but pseudo-humanitaire!

19 mars 2022

Tout à fait, sa démarche est peu interressante je trouve

19 mars 2022

@patrick97118 : Je veux partir de certains témoignages pour parler des précautions à prendre AVANT, de ce qu'on peut faire A BORD, des gens à contacter si quelque chose arrive. Je ne cherche pas le sensationnel. Je veux rester pragmatique : que peut-on faire, quand, comment.
Tu trouves honnêtement que ça n'a pas d'intérêt ? Bah moi, je pense le contraire. Mieux vaut prévenir que guérir je pense.

19 mars 2022

Holothurie, quelle expérience as-tu de naviguer en tant qu’équipière seule ?

Nous, en voyage, on a rencontré des equipages de mecs qui voulaient prendre des équipières et pas des equipiers, sans annoncer la couleur, et on a aussi rencontré des équipières qui ont eu des situations franchement désagréables. C’est pas en répétant que le problème n’existe pas que tu auras plus raison que Diane qui dit qu’il existe.

19 mars 2022

Je n'ai bien sur aucune expérience en tant qu"équipière seule", mais j'embarque 100 à 150 équipiers par an, et ce depuis 45 ans. J'ai donc connu mon lot de cinglés, frais sorti d'HP ou non, de délinquants (j'ai travaillé dans une prison maritime où je me suis fait taper). Un voilier est un lieu éxigu et clos, et les relations humaines peuvent être rapidement difficile. Dans mes formations de moniteur, j'inclus toujours un module "relation à bord" où j'essaie de transmettre ce que j'ai appris à ce sujet. Je ne nie pas qu'il puisse exister des cas de harcèlement dans le co-baturage, mais je conteste l'intérêt de faire un recueil de ces cas dans un ouvrage publié ( un signalement internet comme celui de l'AVP en polynésie me parait largement suffisant). En faire un volume transformera ces cas en problème majoritaire, ce qu'ils ne sont pas. C'est juste une montée en épingle journalistique mis en forme par une non-journaliste. Une journaliste digne de ce nom réflêchirait un peu plus à l'impact ethique de ses écrits.

19 mars 2022

Et je n'ai jamais eu l'intention d'en faire un bouquin. Où es-tu allé chercher cela ? Je cherche à interviewer des gens : capitaines, équipiers, JRCC etc.. histoire d'exposer toutes les difficultés auxquelles on peut être confrontés fois à bord. J'espère que maintenant mon projet est plus clair dans ton esprit.

19 mars 2022

J'ai pourtant lu récemment un livre d'une certaine Diane JÜLLICH, "anecdotes de marin", qui collecte des anecdotes de marin rencontrés en escale ou sur Héo. J'ai du reste trouvé l'idée excellente, HEO étant une source extraordinaire de témoignages en tous genres et sur tous les sujet véliques. On peut donc légitimement en déduire que cet appel à témoin pourra terminer en livre. Mes réflexions sur le sujet concernent également un hypothétique montage vidéo de tous les témoignages sur le sujet qu'on appellerait alors documentaire.

Me too serait également une montée en épingle journalistique?

19 mars 2022

@Holothurie : ce que je trouve effrayant, c'est que tu sembles sûr de ce que tu racontes alors que tu ne sais rien. Tu fais partie de ces gens qui commentent un article en s'arrêtant au titre ou à l'image sans lire le texte...
Relis mes réponses plus haut STP. Tu seras rassuré quant à l'utilité de ma démarche loin de tout volonté de provoquer une psychose.
J'imagine que si tu as des enfants, tu as dû les prévenir de ne pas suivre un parfait inconnu, non ? As-tu provoqué une psychose ? Une peur chez eux ? Non, tu les as rendu prudents... une simple précaution...

19 mars 2022

Parlons en du titre de ton post : "Risques à embarquer avec un inconnu à bord"! Tout un programme à lui tout seul. c'est pas la peur de l'immigré, c'est carrément la peur du marin inconnu!

20 mars 2022

@Holothurie : En tout cas, vu la qualité de nos échanges, crois-moi, je ne me risquerais pas à monter à bord d'un bateau avec toi... M'étonnerait qu'on tienne 1 heure face à face... Pourtant, j'ai vraiment tenté d'expliquer, de reformuler mes pensées mais tu as décidé que tu savais mieux que moi quelles sont mes intentions et ce que donnera le produit final. Alors je te laisse à tes certitudes et te souhaite une très belle journée !

Diane, c'est clair qu'il y a pour chacun d'entre nous, des profils d'équipiers et skippers très peu compatibles avec notre propre façon de vivre et de penser. Mais ton idée est bonne s'il y a des enseignements réutilisables pour éviter des galères regrettables. Cela pourrait aider pour que certaines candidates équipières ne soient pas trop naïves, un skipper qui embarque peut avoir une part "d'arrière-pensée" mais c'est aussi le propre de l'homme, et s'il se contente de garder sa pensée pour lui-même, ça peut être parfaitement vivable comme beaucoup de situations de la vie courante. Le risque, c'est que le bateau constitue un espace confiné et limité, et a un effet "amplificateur". Si je raconte une blague de fesse à une collègue, elle va sourire (ou pas), mais si ça la gonfle, elle s'en va et passe à autre chose. En bateau, si la blague lui a déplu pour une raison que j'ignore, elle se retrouve coincée avec un gros lourdaud, ce qui peut devenir très insupportable pour certaines...

21 mars 2022

@Chemistrebor : Effectivement, coincé à bord, les plus petites choses peuvent s'envenimer rapidement. Je retiens ton expression : effet "amplificateur", c'est tout à fait cela.

19 mars 2022

Deux souvenirs, entre autres.
Embarquement en tant que skipper avec des personnes du travail et leur épouse (8 personnes), dont certains n'avaient jamais navigué.Les conditions furent "méditerranéennes", heureusement que cela n'a duré qu'un week end.

Une autre fois, second d'un joli voilier. Après un départ plusieurs fois différé pour cause de retard dans la remise en condition opérationnelle, j'ai pris pour quelques heures le commandement en imposant de relâcher dans un port. Les deux heures sur le plancher des vaches ont fait du bien à tous. A l'arrivée à bon port, tout l'équipage a disparu comme une volée de moineaux.
Mais le propriétaire/skipper ne m'en a pas tenu rigueur puisqu'il m'aurait rembarqué avec plaisir.:-)

19 mars 2022

Et bien moi je comprends et j'approuve la démarche de Diane

Je pense que sa démarche n'est pas de relater des histoires vécues à grand renfort de sensationnalisme outrancier.
Mais bien d'assembler conseils et modes opératoires à l'attention tant des skippers que des potentiels équipier(e)s afin qu'ils évitent, tant que faire se peut, de se retrouver dans une situation délicate.

Peut-être que ça passera par quelques exemples, mais pas forcément sensaationnels.
J'aime bien cette démarche.

Fañch

20 mars 2022

@Dahut d'Ys : Tu as bien compris ma démarche ! Merci :-)

19 mars 2022

Ça me fait toujours rigoler ces annonces:
"cherche equipierE" avec un FranckDubosc torse-poil aux muscles contractés devant une eau turquoise sur les photos. c'est assez clair que les types échangent quelques semaines de leur "vie de rêve" contre l'espoir de faveurs sexuelles, rien de mal si les deux parti sont TOTALEMENT d'accord la dessus a vrais dire.

20 mars 2022

@NealCassady : C'est pas faux et oui, rien à dire si les deux parties savent à quoi elles s'engagent et sont d'accord.

19 mars 2022

Certains son méfiants, ont peur des contacts et ce genre de fil servira pour eux de justification.
D'autres plus ouverts, se oublieront vite et passeront à autre chose.

19 mars 2022

Un couple de cruisers expérimentés qui venait de prendre des équipiers m'a déclaré : faut se méfier des femmes équipieres . C'est la femme qui l'a dit.
FB , je le lis pour infos " cruisers". Je m'en méfierais et au travers des deglingués qui s'expriment sur le net ( délations etc ...), je trouve que ce groupe privée de femmes qui s'expriment et veulent tatouer à vie les capitaines abusifs n'est vraiment pas une bonne idée .
Et quand l'équipière qui te fait bouillir est ta femme ...
Quand tu es jeune, solo , avec une destination , 2 équipières c'est pas mal 😇

19 mars 2022

Je veux bien que tu ré-essayes en bon français STP parce j'avoue ne pas avoir tout saisi... merci

19 mars 2022

Tu devrais regarder la page facebook balance ta voile qui fait exactement ça depuis quelque temps

19 mars 2022

tout ces montages internet c'est du bidon ,du cinema sans aucun interet a part pour ceux qui s'amusent a les créer... rien a voir avec la vraie vie ...

19 mars 2022

Toi, tu n'as jamais eu de problèmes sérieux en navigation, tant mieux. Moi non plus.
Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. J'imagine que tu es assez conscient des choses qui peuvent arriver dans un espace clos entre plusieurs individus, hommes OU femmes, pour pouvoir le reconnaître, non ? Je parle de pétage de plombs, d'agression verbale ou physique, d'engueulades sévères.
J'espère que tu ne fais pas partie de ces hommes qui se croient victimes d'un complot imaginaire fomentée par des femmes vindicatrices...

19 mars 2022

Dans la vraie vie suivant le pays vous ne pouvez pas débarquer un équipier sans lui payer un avion retour.
Donc je demande en caution le prix d'un billet d'avion.

19 mars 2022

Exact, ma compagne a obligé le skipper d'un voilier charter à lui payer son retour au port de départ.

19 mars 2022

tout existe... qu en est til des cas ou l autostoppeur ou stoppeuse ont apportes avec eux malheur, malversation ou problemes relationnels violents?

19 mars 2022

J'ai été souvent auto stoppeur.
Sur la terre ferme on peut se faire déposer n'importe oû , ou presque.
Au large : plus difficile...
J'avais prévenu mon jeune frère des situations qu'il pouvait rencontrer en auto stop. Lui meme par la suite , pendant un séjour aux USA dans les familles d'accueil , a eu à eu à subir les abus des femmes mûres ,sur un un adolescent étudiant .
Les femmes ne sont pas en reste pour profiter d'une situation...
Il a changé 2 fois de famille.

19 mars 202219 mars 2022

@lolapo.
"subir les abus des femmes mûres, sur un un adolescent étudiant"
C'était mon rêve ultime à cet âge la mais, en mon grand désespoir, il y en a eu aucune qui a eu les cou...es (!) de passer à l'acte.
Qu'est-je fais de mal ?!? La vie est injuste... J'en suis aigri et désabusé à ce jour... :-P

19 mars 2022

The Graduate avec Dustin Hoffmann

19 mars 2022

On a tous un "graduate" en nous ;-)

19 mars 2022

Moi non plus , pas eu cette chance.
Mais un très bon copain de Californie m'à raconté cette expérience. Pour lui , pas top, trop jeune à ce moment là.
Ah , les fantasmes des femmes !!
Ça s'étendent plus loin que la Californie...
Eh !! une copine , psy , en visite à bord m'a fait tout un discours comme quoi elle se sentait comme dans liquide amiotique !!!
Vraiment psy...

19 mars 2022

Et quand un plaisancier, expérimenté embarque une skippette pro , comment ça se passe sur un petit bateau ? Qui c'est qui , ki commande ???

19 mars 2022

lors de ma dernière transat j'avais embarqué deux équipiers recrutés sur le net ,l'un était moniteur de voile et l'autre faisait des convoyages ..
en réalité l'un était inscrit dans un club de hoobecat ,et l'autre avait fait un convoyage pour mooring comme équipier .
généralement je fais le quart jusqu'à minuit et je reprends vers 6h ,je trouve ça plus facile
les équipiers je partagent le reste de la nuit .
souvent par le hublot de la cabine arrière (hood38)je surveillait celui qui était de quart et quand il dormait je lui attrapait la jambe pour le réveiller .
un soir je vois une étoile sur l'horizon qui montait anormalement vite ,puis une deuxième juste derrière ,puis les feux rouges et verts ,donc c'est un cargo qui nous arrive dessus .
je prends la vhf portable et je l'appelle ,l'officier de quart me réponds ,je lui demande s'il me voit de passer derrière assez prêt .
et je réveille mon équipage et je leur montre le cargo qui vient sur nous ..
je leur dit ,vous dormez donc on va voit ce qui va se passer ..
le cargo est passée 100m derrière .
ils n'ont plus jamais dormi pendant leur quart .

Toujours étonnant de voir des gars "gonfler" leurs expériences. Vie d'apparence, ou celui qui ne cache pas ses limites de compétences est un looser alors que c'est le seul à être fiable.

21 mars 2022

tout ça pour dire que je n'ai pas embarqué un inconnu à bord mais deux ....
et comme hors de vue des cotes ils ne savaient pas ou ils étaient ,j'étais tranquille .
c'était la théorie des officiers dans la marine ancienne c'était les seuls à savoir se positionner ,ce qui évitait les mutineries ..
alain mdr.

21 mars 2022

🍻🍻

19 mars 202219 mars 2022

" Il s'agit en fait de construire une pseudo-réalité, à partir de quelques témoignages" ???
Exact pour la circonspection à avoir envers les simples "témoignages" dont une vie à appliquer des textes répressifs m'ont appris à me méfier, plus encore avec la propension actuelle à dénoncer des faits largement prescrits et invérifiables.
Mais pour autant, ça existe et c'est violent (même expérience).
Dès lors, la démarche de Nautigirl, sans putaclick, m'apparaît rationnelle et utile, rapprocher les expériences, relever les indices du risque peut avoir une utilité réelle, un homme - et plus encore une femme mais ne croyez surtout pas que celà leur est réservé - averti en vaut deux et sauf à être parano, il n'y a pas de raison (au sens propre) à ce que ça dégénère en psychose.
Donc, si les intervenants restent raisonnables (terme à dessein), fil très utile, merci Nautigirl (que je ne connais pas pas ailleurs, même pas vu sa chaine YT).

19 mars 2022

Bon, Nautigirl nous parle des filles ayant été agressées à bord de bateaux, elle a donc raison de mettre en avant ce risque.

Mais il faudrait aussi parler des hommes ayant été abusés sexuellement par un équipage féminin…si,si,je vous jure, ça existe, et selon certaines enquêtes 5% des hommes violés l’auraient été par des femmes , ça vous en bouche un coin hein !🙄
Je suggère donc à Nautigirl d’élargir son enquête de façon à mettre en garde l’équipier qui embarque à bord d’un bateau composé d’un équipage féminin, ou le malheureux skipper embarquant une ou plusieurs équipières…attention le danger est réel, et une fois au large tout peut arriver.🙄😢
Soyez prudent.

19 mars 2022

Elle ne parle pas que de femmes agressées à bord de bateaux.

" témoignages de femmes ET d'hommes qui souhaiteraient partager leur histoire.
Il peut s'agir de comportements inappropriés, d’harcèlement moral, d'agressions, de pétages de plomb, d'inexpérience du capitaine ou de très mauvaises décisions de sa part menant à la mise en danger de l'équipage, de bateau en très mauvais état menant également à la mise en danger de l'équipage ou encore d'un équipier qui n'en fait qu'à sa tête...".

19 mars 2022

J'en parle un peu plus haut.

Je sais que ce n'est pas le sujet ni le bon site, mais je me demande comment elles s'y sont prises les femmes coupables de 5 % des viols d'hommes. Peut-être avec une drogue...

21 mars 2022

Quitte à subir ce sort horrible, je vote pour les 5%
Parceque les 95%, ..... !!!!!!

19 mars 2022

A bord, il n'y a pas de femme, il n'y a pas d'homme; que des marins!
Il faut de ne pas l'oublier.

19 mars 202219 mars 2022

ce fil est - comme parfois ici- assez hallucinant.
Pourquoi quand quelqu'un(e) pose une question d'autres trouvent nécessaire plutôt que d'y répondre (ou ne pas y répondre qu'on n'a rien à apporter au sujet -comme moi sur ce fil ;-) ), et plus judicieux de remettre en cause la question, voire comme ici dériver carrément en pur procès d'intention?
Ça m'interroge toujours.

Je n'irai pas plus plus loin car de toutes façons les intentions de Nautigirl sont claires : c'est un homme qui se cache derrière un pseudo féminin et qui - par cet appel- cherche à recruter des acolytes pour monter un vaste réseau international de trafics d'êtres humains , sans même se cacher de vouloir en faire des videos, photos et livres qui alimenteront une abondante communication sur les réseaux sociaux lui permettant de vivre grassement jusqu'à la fin de ses jours sur le dos de pauvres marins naïfs.
Ne vous y trompez pas!

J'ajoute tout de même, au cas ou ;-)

PS : Diane je suis en train de lire ton , toujours instructif de partager les expériences. Merci

et je vais aller voir les vidéos !

19 mars 2022

Ce fil est un appel à témoignage en vue de "mener des interviews" sur "les risques à embarquer avec un inconnu à bord". Cet appel est lançé par quelqun, diane JÛLLICH, dite sur Héo "nautigirl" qui tire profit de ces témoignages, soit par vidéo, soit en publiant des livres. Ce thème, ces fameux risques, trouve place dans une évolution malheureuses de nos sociétés où l'on découvre un nouveau risque tous les jours. Si on y prêtait attention, on ne ferait absolument plus rien. Alors oui, la voile est une activité à risque (officiellemnt, dans l'enseignement par exemple, elle est considéré comme telle au delà de 200 milles des côtes). Oui, embarquer avec un inconnu que l'on soit skipper ou équipier comporte une part de risque. Mais c'est évident, qui peut en douter. Je note tout de même que sur les sites de co-baturages (vogue avec moi, par exemple), un système de commentaires et de notations permet de prévenir ces risques. Je conteste et proteste (avant de retourner ma veste) contre le titre et le contenu de ce fil et encourage les héotiens à ne pas apporter leur concours à une entreprise commerciale qui se pare de bonne volonté humanitaire.

19 mars 2022

@Nautigirl
Bonjour Diane,
Je pense que tu as parfaitement raison de monter ce projet. Je n’ai qu’une expérience un peu désagréable d’une équipière sans-gène, mais je me souviens d’une école de croisière où une équipière a du faire un recadrage sérieux pour ne plus être importunée par un stagiaire lourdingue. Cela avait été plombant bien que nécessaire.
Benead

19 mars 2022

Nautigirl écrit : "je recherche des témoignages de femmes ET d'hommes ** qui souhaiteraient partager** leur histoire."

La demande est donc formulée à ceux qui souhaitent, les autres peuvent passer leur chemin.
Ceux qui répondent le plus sont, comme souvent, ceux qui ne supportent pas que l'on puisse poser la question ou faire la demande. On a même l'appel au boycot : on aura tout lu !!! On pourrait se poser des questions sur les raisons d'une telle hargne (qui de plus se pare de bonne volonté)

Je ne prends pas de passagers ni d'équipiers. Cela m'arrivera peut être un jour. Je lirai donc le résultat de cette enquête avec beaucoup d'attention.

19 mars 2022

1ere transat , pas mal de tension à bord . 3 équipiers dont moi. Le captain et sa copine assez en froid à ce moment là. Un régulateur d'allures fait maison qui a rapidement pété. La fille : mal de mer mais s'est remise au bout de 2 semaines (?)Le skipper : hors quart.
Et les 3 équipiers à barrer: 3 x 8 h chacun.

A l'arrivée avec les ti-punch on s'est fouttu sur la gueule et on a débarqué. Il a fallu 1 seul mot de trop et tout a basculé.
On s'est fait bouffé par les moustiques toute la nuit . Le lendemain la fille , penaude ,nous a passé nos passeport et nous sommes parti a la ville. Là , on a squatté une maison creole oû nous avions enfin nos aises et les bistrots pas loin 👍. De nouvelles aventures ont suivient.

19 mars 2022

J'ai entendu plus d'une dizaine de mésaventure de ce type, et pour la plupart j'ai eu le droit aux récits des équipiers et des capitaines.

De très rares fois l'un ou l'autre est simplement taré, mais dans la grande majorité des cas il s'installe une méfiance/défiance/rancoeur des deux côté, finissant pas dégénérer et faire une mauvaise expérience.

Le capitaine ne doit pas se comporter en tyran et/ou harceleur, et l'équipier ne doit pas se comporter en passager de msc croisière. Si chacun veille un peu à l'équilibre du bord, ça se passe bien.

Heureusement j'ai bien plus d'histoires qui se sont très bien passées (dont la mienne).

Je pense que si on veut éviter les mésaventures c'est très simple:

Il faut déja passer quelques jours ensemble avant de partir pour une traversée. Pendant ces jours, chacun doit se montrer tel qu'il est et non tel qu'il se vend, pour éviter que les masques tombent au mauvais moment.

Et si on le sent pas, il faut changer d'equipier ou de bateau, même si ça implique de galérer à retrouver un embarquement, ou un équipier.
Se dire que l'autre ne nous inspire pas mais que ça ne durera que le temps de la traversée, c'est aller à coup sûr vers les ennuis.

En tout cas personellement je n'embarquerais pas quelqu'un qui n'a pas passé quelques jours à bord, même sans naviguer.
Rien que pour les appro c'est révélateur entre celui qui profite de chaque moment pour aller glander, ou celui qui passe son temps à proposer son aide.
Pour l'un c'est croisière msc, alors que l'autre est déja investi dans sa traversée.
Ce sont ce genre de petit signaux (cuisine, vaisselle, rangement, ponctualité etc..) qui permettent de sentir a qui on a affaire et quelles sont ses motivations.

Pour les questions d'ordre sexuelles, après un petit tour au bisto avant le départ, et dans les jours précédent, si l'un ou l'autre commence à faire des allusions, blagues lourdingues ou autre, il faut pas s'imaginer que ça va s'arrêter en mer.

Pour toutes les mauvaises experiences que j'ai entendues (avec les versions des 2 parties (ou plus)) a chaque fois je me suis dit que c'était joué d'avance, au vu des tempéraments. Mais eux ils n'on pas eu cette démarche d'analyse honète de soi et de l'autre et ça a clashé, parfois même alors que les 2 sont très sympas et équilibrés. (Un vieux baroudeur quu aime naviguer pépère sur son bateau-maison risque fort d'avoir tôt ou tard des désaccords avec un jeune équipier régatier dynamique et sur de lui, par exemple)

Le plus important est donc de savoir renoncer, même 1h avant le départ, si on a un doute. Écouter son instinct.

Bref, faites connaissance avant de partir, et tout ira bien ;)

Pour finir, je remercierai Nautigirl de ne pas tomber dans le sensationnalisme morbide (qui a pourtant tant de succès en ce moment), car il n'y en a pas besoin. Il y a des mésaventures, oui, mais elles sont rares. Autant faire pareil sur les risques de l'hydrocution, de consommer des périmés, de marcher pieds nu, ou simplement... De vivre!

19 mars 2022

À ajouter et aprés je me tais.
C'est en lisant voiliers confinés Martinique que j'ai sû cette histoire groupe privée sur FB .
Le milieu voileux , je suis aux Antilles , ce doit étre 55 % couple , 3 % filles naviguant seules et encore...et le reste étant des capitaines de tout ages .
Assez déséquilibré comme ratio !!
Sur voiliers confinés, une fille au visage avenant écrit qu'elle vient aux Antilles à une période donnée et qu'elle aimerait naviguer.
Une femme la critique et lui dit qu'elle ne ne devrait pas se proposer ainsi. D'ailleurs, un groupe FB s'est créé pour lister les capitaines abusifs (les tagger)
Ça m'a mis mal à l'aise de le lire quand on connait les dérives de ce genre de forum. La fille a répondu qu'elle n'était pas une "proie" C'était il y a 2-3 mois et peut être que Diane pourrait retrouver ce post et interroger l'équipière.
Je pense l'avoir aperçue . Elle avait un carnet de contacts qu'il lui a permis de passer vacances sur différents voiliers.

19 mars 2022

salut
je comprend que ce sujet puisse être utile et intéressant mais perso marchant depuis longtemps à coup de piqures de rappel de positivité j'aurai préféré un sujet relatant toutes les belles rencontres et les dizaines d'amitiés sincères et de couples s'étant formés grâce aux rencontres de pontons et autres occasions d'embarquements tous pays et toutes destinations, dont pour notre bateau un couple validé dans la durée et de nombreuses autres belles liaisons autour de nous au cours de nos 20 dernières années de navigation et je ne me rappelle plus vraiment avoir vu de mauvaises expériences mais la positivité à tendance à effacer une partie de notre mémoire ...

ps/ Nautigirl fait de beaux récits ... mais toujours aussi "soupe au lait" hi hi hi

19 mars 202219 mars 2022

l'un n'empêche pas l'autre, bonne idée de sujet à (re)lancer ou reprendre sur H&O.

Edit : trop tard, cf "nos belles rencontres" voici qqs minutes

19 mars 2022

Un risque peut-être insignifiant en France mais qui pourrait poser beaucoup de désagréments dans d'autres contrées:
L'inconnu qui embarque avec sa provision d'herbe qui fait rire, ou plus.

19 mars 2022

Ça m'est arrivé , les cons . En Californie , à l'époque , c'était 0 gr. Tolerances. Les douanes n'étaient pas loin et on devait entrer dans une course, la grande féte avec vieux greements.
J'étais dégoûté et heureux de débarquer les défoncés.

19 mars 2022

ce qui est d'une certaine façon assez grave c'est de publier des récits ,je suppose anonyme sans pouvoir verifier s'ils sont réel ou inventé ou deformé et sans également avoir la version de "l'accusé" ...
Alors apres des "incredules" iront colporté ces "verités" puisqu'ils sont écrits et vu sur internet c'est donc que c'est "vrai" ...et que l'on nous cache la verité ...
Ne nous laissons pas manipuler ni dans un sens ni dans un autre .

19 mars 2022

Sur FB , que des vérités , rien que des vérités. D'ailleurs , c'est écrit donc pas des craques 😂😂

19 mars 2022

c'est pas faux Calypso2 ... et sur un même fil ne racontant que des expériences réussies il y a moins de risques de faire des mécontents ... et en ce moment les bonnes nouvelles ce n'est pas très tendance mais bon nautigirl contrebalance les genres avec ses chroniques "baluchon", nous avons un choix équilibré.

19 mars 202219 mars 2022

Très bon résumé de OUROB... QUE DU BON SENS !
Equipier régatier, je connais très peu le milieu de la croisière, mais on applique exactement le même principe avant d'accueillir un nouvel équipier à bord (même si le "risque" est largement moindre... au pire, il/elle débarquera au bout de quelques heures). On commence d'abord par jauger le candidat par une ou deux sorties "entraînement", pour juger surtout de son ETAT D'ESPRIT (et moins ses compétences techniques... on préfère un débutant sympa et toujours volontaire qu'un "je-sais-tout" qui ne sait pas rester à sa place d'équipier et veut être skipper à la place du skipper), avant d'embrayer sur une régate (où bien sûr ça va un peu gueuler à bord, où il va falloir percuter un peu plus qu'en mode croisière pépère, etc...).

En résumer, je pense qu'un minimum de bon sens permet d'éviter largement les soucis :
- inspecter le bateau avant d'embarquer : même si on n'y connait pas grand chose, un bateau propre, bien rangé, est généralement un bateau bien entretenu,
- faire quelques sorties de courte durée avant la "grande traversée", afin de se jauger mutuellement.

19 mars 2022

Une fois , on a embarqué un passager " inconnu" sur une espéce de pirogue . Je râlais car la copine bienveillante lui a filé mes fringues les plus convenables et rares. On l'a débarqué sur une ile. Ses habitants nous faisaient la gueule. C'était un rescapé d'un pénitencier sur l'ile de Coîba.
On l'a trouvé en cherchant les ailerons des épaulards qui sillonnent le coin.

20 mars 2022

Pour ceux qui aiment l’humour, personnellement, j’ai beaucoup ri :

20 mars 2022

La dérive de ce fil est vraiment triste et valide a contrario la question de Nautigirl qui est une belle personne et un remarquable marin

20 mars 2022

Je trouve également dommage l'évolution du fil. Elle a répondu à certaines questions légitimes. Répondre à la sienne, qui est tout aussi légitime, est maintenant suffisant.

20 mars 2022

C'est une très bonne initiative que de chercher à communiquer sur les mésaventures des uns pour sensibiliser les autres, en espérant que les mauvaises expériences ainsi décrites seront de moins en moins reproduites.
De la même manière qu'on partage des mauvais réglages de voile et des mauvais choix de matériel, on peut partager le fait de ne pas avoir su recruter le bon équipage, ou ne pas avoir mis en place ce qu'il fallait pour que ça se passe bien, même avec des gens que l'on n'a pas choisi.

En tant que marin pro, travaillant presque exclusivement dans l'associatif, c'est une grosse partie de mon métier de composer avec des personnes que je n'aurais à priori jamais rencontré à terre, et parfois pour de longues périodes.
J'ai eu la chance de ne vivre que très rarement des situations franchement désagréables, parce que les rôles de chacun sont normalement bien définis (marin, cuisto, responsable du projet associatif, passager-volontaire,... tout ce petit monde cohabite avec des tâches definies pour chacun).
Chacun adhérant à un projet commun, il est beaucoup plus facile de s'entendre dans la vie quotidienne.
En passant, j'utilise le masculin généraliste par facilité d'écriture, mais les équipages sont évidemment mixtes à tous les postes.

Pour ce qui est des navigation loisir type co-baturage (ça se dit vraiment comme ça ?), j'ai en effet aussi entendu beaucoup de témoignages de mésaventures, que ce soit de skipper tyran face à un équiper roi (dans cette configuration il est probable que les deux ont tord), ou de personnes qui mentent sur leurs compétences (sciemment ou non), ou bien sûr d'histoires de sexisme "ordinaire" (qui ne veut pas dire acceptable) voire de harcèlement.

Je crois que les principales mesures à mettre en place ont déjà été citées mais je les répète :
- apprendre à se connaître avant le départ (et pas seulement au bar du port !), pour identifier d'éventuelles paroles, allusions ou gestes mal placés, qui risquent de prendre de grosses propositions une fois en mer.
- prendre en compte les dynamiques de groupe si l'équipage est composé de 2, 3, 4 personnes ou plus, avec des couples ou des amis proches et d'autre qui se retrouvent isolés.
- faire quelques sorties à la journée pour évaluer le niveau de compétence de chacun.
- bien regarder l'état du bateau (propreté, usure des voiles et du gréement, du moteur,etc. Comme si on louait le bateau finalement !).
- être très clair dès le début sur le déroulement des quarts, les tâches ménagères à se partager, etc. Ne pas hésiter à faire des tableaux de roulement pour les tâches ménagères, comme un tableau de quarts de veille. Ça peut paraître trop académique et contraignant, mais ça évite de se reposer sur l'idéale "bonne volonté" de chacun, et d'être potentiellement déçu.

Une traversée en voilier ça ressemble plus à une colocations qu'à un simple trajet en covoiturage.
Ça ne viendrait à l'idée de personne d'habiter avec de parfaits inconnus, encore moins de partager son lit avec eux.
En bateau, ça peut arriver et il faut que ça soit bien expliqué à l'avance pour que tout le monde se sente en sécurité.

Heureusement, la plus part du temps ça se passe très bien parce que le monde est principalement peuplé de personnes bienveillantes.

Prendre des précautions ne veut pas dire s'enfermer dans la peur de l'autre. Au contraire, il s'agit de prendre de bons réflexes pour que toutes les rencontres deviennent de bons souvenirs !

20 mars 2022

Bien vu ! Pour ceux que ça intéresse, j’avais écrit un petit

20 mars 2022

Je préfère ça à une pseudo enquête ... merci

Une petite remarque, sur les histoires de "pétage de plombs". Il y a une cause qui revient, c'est celle de l'équipier qui a un traitement médical, mais arrête de le prendre quand il est en mer, car le changement d'environnement fait qu'il se sent mieux et différent, alors il délaisse son traitement de médocs puisqu'il ne serait utile qu'à terre. C'est une connerie bien entendu, surtout si ce sont des antidépresseurs, anxiolytiques ou autre chose. C'est un point sensible parce que les infos médicales sont confidentielles, mais je me demande si un certificat médical d'embarquement en mer en équipage ne serait pas une aide. Dans le certificat médical des Glénan, il est précisé "Pratique de la voile et de la vie en collectivité". Sur Vogue avec moi et les autres sites de bourses aux équipiers, est-ce que ce point est abordé ?

20 mars 2022

Le chef de bord doit connaître sous secret médical les pathologies et traitements de chacun des membres de l'équipe. C'est une évidence et cela figure aux règlements spécifiques à la course au large.

20 mars 2022

Un secret ne peut être exigible que de la part de personnes ayant prêté serment (cela m'est arrivé, et ce fut serment devant un magistrat).
A ma connaissance, ce n'est pas le cas des CdB. Je suppose que les règlements prévoient autre chose, par exemple un médecin de course ?

20 mars 2022

Si nécessaire, je pose la question aux équipiers "avez vous des conditions médicales spécifiques", si c'est "aucune" j'écris la reponse dans le journal de bord, qu'ils vont contresigner. Après, si cela commence à devenir "oui mais je ne veux pas en parler", on passe à autre chose.
Fort heureusement c'est juste dans des cas où, par de circonstances spécifiques, on embarque des gens qu'on ne connaît absolument pas.

20 mars 2022

Le secret c'est moi qui le dit mais en même temps c'est ma culture pro. La connaissance des pathos et traitement par la"person in charge" c'est les OSR.
Cdlt
JM

20 mars 2022

Jamais au grand jamais je n aurai demandé à mes équipiers leur dossier médical, le secret médical est réservé aux patients et aux médecins pas aux skippers !!!!!!

20 mars 2022

Pour info la CPAM demande l'annotation de ton médecin traitant "apte à naviguer" sur l'ordonnance lorsque tu fais une demande pour partir avec "par exemple" tes 4 mois de traitement avec toi (six mois maximum)

Pour info : il n'y a plus à faire la demande il suffit que le medecin ait fait l'ordonnance pour six mois.

Auparavant je faisais la demande auprès du pharmacien conseil et il ne m'a jamais demandé une telle attestation d'aptitude.

20 mars 2022

Hubert je suis désolé vraiment de te contredire... Il y a des dédicaments qui ne sont délivrables que mensuellement quelle que soit la durée de l'ordonnance (c'est mon cas)
Pour les obtenir en une fois pour six mois il te faut absolument faire cette demande à la CPAM, demande relayée par ton pharmacien et "visée" par ton médecin.

C'était vrai jusqu'à l'année dernière : ordonnance pour six mois mais Médoc délivré pour un mois à la fois, il fallait l'autorisation de la CPAM pour avoir tout d'un coup.
J'ai fait cela pendant dix ans.
C'est fini, en tout cas dans la Manche.
L'année dernière j'ai pris pour quatre mois d'un coup sans démarche auprès de la CPAM et chez le même pharmacien qui auparavant exigeait cette autorisation.

Peut-être pour un médoc spécifique?
Ou alors cela dépend du département ?

21 mars 2022

Probablement, ici (56) je dois cette année encore faire la procédure complète: Otdonnace avec "visa" du médecin et demande CPAM

21 mars 2022

@Chemistrebor : Tu soulèves un très bon point auquel je n'avais pas pensé. Effectivement, en longue traversée surtout, mieux vaut savoir quels sont les problèmes de santé de l'équipage pour pouvoir intervenir au cas où... Que ce soit de simples allergies, de l'asthme, des problèmes psys etc. Mais si l'équipier veut cacher la vérité au capitaine, le capitaine a-t-il le droit de savoir ? Est-ce que le simple fait de faire signer une décharge à l'équipier suffit à être couvert en cas de problème ? je vais essayer de creuser. Merci d'avoir soulevé ce point !

21 mars 2022

@Mikeno : C'est super bien fait et très utile ce manuel ! Bravo.

21 mars 2022

@Mikeno : tu as même prévu un contrat d'équipier ? Bien vu, je trouve que ça permet de clarifier les rôles et les tâches de chacun. Me permets-tu de te citer et de donner le lien de ton manuel / contrat ? ça sera utile pour beaucoup je pense !

21 mars 2022

@SailCamille : ahhh merci pour ton commentaire. Franchement, c'est le plus constructif que j'ai vu, merci, merci ! Justement, je voulais créer un autre sujet sur les précautions que chacun d'entre-nous nous prenons / nous devrions prendre avant de monter sur un bateau. Tu donnes déjà beaucoup de réponses et de conseils avisés, on va voir si d'autres personnes ont d'autres bonnes idées :-)

20 mars 202220 mars 2022

Avant de partir avec x ou y pour une grande traversée il faut au minimum naviguer ensemble quelques jours, passer quelques week-ends ensemble hors le bateau, avoir discuté du programme, avoir confronté les divergences de mode de vie de chacun bref se connaître tout simplement avec comme objectif de dire oui ou non sur la suite. Pas si simple mais indispensable.
Le principe du bateau stop genre plug and play est dans l’air du temps. Mais un embarquement c’est pas un trajet bablacar.
Il faut être très naïf pour croire à l’absence d’arrières pensées de certaines propositions d’embarquement de capitaines mal intentionnés ou de celles de certains équipiers qui voient une aventure et une expérience à bon compte.
Donc je souscris pleinement à cette démarche de Nautigirl qui consiste à mettre en garde et à prévenir les personnes des risques énormes qui consistent à vivre-ensemble dans un espace clos sans échappatoire avec des « inconnus » que l’on ne connaît pas ou très peu pendant une traversée plus ou moins longue.

21 mars 2022

@Domde : J'aime beaucoup ta référence au "plug and play". C'est exactement ça, je trouve : maintenant on voit de plus en plus passer de demande d'embarquement de gens qui n'ont jamais fait de bateau de leur vie ou presque et qui se voient direct traverser un océan, absolument inconscients de ce qu'un tel trajet représente.

20 mars 2022

Chemistrebor, il me semble que cette page répond à ta question
www.ccmmtoulouse.com[...]on.html

Il y est fortement conseillé te transmettre au CMMM la fiche médicale de chaque équipier. (p. jointe)


21 mars 2022

@Polmar : Merci pour le lien et le rappel ! ça m'aide beaucoup dans mes recherches !

20 mars 2022

Bonjour,
Je ne peux que te suggérer de faire en même temps une video sur le thème inverse : les belles rencontres et les bonnes surprises en embarquant avec des inconnus.
Bon dimanche !

21 mars 2022

@missingdata : J'ai déjà fait une vidéo sur le sujet en prenant l'exemple d'Olivia, ma toute première équipière, tu ne l'as pas vue ?
De très bons souvenirs effectivement et un gros fou rire quand j'ai tenté de lui expliquer le fonctionnement d'une clé à cliquet haha !
A l'heure actuelle, je suis plus touchée par l'autre aspect : la rencontre avec la mauvaise personne. Jusqu'à présent, j'y pensais à peine car j'ai toujours eu de la chance. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde et je pense qu'il est important d'en prendre conscience et de prendre un minimum de précautions.

21 mars 2022

@nautigirl : oui je l'avais vu, les séquences autour de la clé à cliquets valent un bon sketch ! Ce que je voulais dire c'est que par les temps qui courent on a autant besoin de contes de fées que d'une nième version de mee too, enfin c'est mon avis...

21 mars 2022

pour les contes de fées et autres petits sourires, si tu en as à partager c'est ici

20 mars 2022

franchement, même si le risque est minime, on peut tomber sur un voyou (un voilier transatlantique c'est un bon paquet de pognon) ou un psychopathe qui vous balance à la mer , ou même :
fr.wikipedia.org[...]_Soleil
(1960, rappelez-vous qu'aujourd'hui, votre carte bleue vous survivrait, surtout dans un pays lointain)

20 mars 2022

Ouh la la… on est bien loin de la question initiale qui demandait des témoignages et des expériences, pas des avis généraux, des recettes ou des opinions plus ou moins fondées sur la cohabitation à bord ! La pauvre Nautigirl doit bouffer son clavier !

20 mars 2022

Sur HeO, presque tous les fils partent en couil... mais je trouve que ce sujet lancé par NautiGirl est une très bonne idée, qu'on soit équipi[ère/er] ou chef(fe) de bord.

21 mars 2022

@Ebraball : Merci de penser à mon clavier haha ! Ne t'inquiète pas, je relativise, j'ai pas envie que ma thyroïde s'emballe de nouveau alors mon clavier ne risque rien. Mais c'est toujours appréciable de se sentir soutenue alors merci à toi !

20 mars 202220 mars 2022

La seule fois ou on a pris un équipier, c'était entre Dakar et Fort de France. On était déjà 5 à bord et un sixième ne gênait pas.
Le jeune métis embarqué ne faisait pas grand chose, mais bon, on était bien capables de mener le bateau sans lui.
Il a débarqué en bon termes à F de F et a publié quelques mois après un livre qui a eu un certain succès comparant sa traversée à la traite triangulaire, embarqué sur un voilier de gros beaufs français qui le traitaient en noir esclave.
On était verts.
www.lemonde.fr[...]18.html

20 mars 2022

Il était un petit navire de Diane JULLICH

-> "Je pense à la vie que j’ai quitté."

Vous pouvez ajouter un 'e' à quitté

Si vous avez besoin d'une relecture avant de publier votre prochain opus...

Bons vents et bonne mer

21 mars 2022

@NecMerg : Roooh mais c'est vrai, bien vu ! Merci pour ta remarque. Parfois, je me dis que ce serait nettement plus simple d'être un homme, je me poserais nettement moins de questions au niveau des accords...

22 mars 2022

Sauf que "la vie que j'ai quittée" avec un e pour un homme aussi car il s'agit de l'accord du participe passé avec le complément d'objet direct placé avant l'auxiliaire avoir : ce n'est pas un accord avec "je" mais avec "la vie".

23 mars 2022

@heuver : je ne faisais pas référence à cette phrase. Je faisais une généralité :-) Car parfois, on en perdrait presque son latin, notamment avec les verbes pronominaux. J'essaie de faire attention mais comme tu l'as justement souligné, je continue parfois à faire des erreurs.

21 mars 2022

J'avais dis que je ne dirais plus quoique ce soit. Mais juste un mot. Les plaintes des equipieres sont surtout issues de sites USA.
MLAA maritime legal aid en publie des extraits.
Ce sont plutôt des capitaines agés qui embarquent.le rêve de re créer l'éden en Polynésie sur un bateau.
Vieux réve qui est en chacun de nous. Il manque juste Eve ...
Il y a eu un bouquin " Castaway ".
Mais c'est sur une ile.

21 mars 2022

@lolapo : Crois-tu vraiment que ce ne soit le lot que des américaines ? ta vision est particulièrement réductrice, je trouve.

21 mars 2022

Nauti, en lisant les publications , tu verras que ce n'est restrictif. Il y est relaté des expériences diverses et différents locations.

21 mars 2022

Ca y est , on va avoir le " SEA ME TOO" .

La NautiGirl annonce la couleur dès la première ligne avec la formule " comportements inappropriés"

Le bateau stop c'est comme l auto stop , tu peut rencontrer l adjudant Chanal , tu ne sait jamais sur qui tu tombe ! J ai fait du stop étant jeune entre NY et Miami et les rencontres pouvaient êtres sympas comme plus glauques !

Mais ce qui intéresse notre Nautigirl c'est des histoires de blanches colombes embarquées par le cousin d Harvey Weinstein sur son yacht amarré devant chez Senéquier pour espérer faire un beau reportage racoleur qu'elle ira vendre dans les médias bien pensants

21 mars 2022

@pcg : Voilà, t'as tout compris. J'ai déjà pris rdv avec TPMP et Voici d'ailleurs...
Tu sais que PCG, ça fait aussi Plan Comptable Général ? ça fait au moins 1 PCG dont les informations sont utiles à certains sur cette planète.
Hé bien, cher PCG, je ne sais pas quoi te répondre de plus que ce que j'ai déjà dit plus haut à de nombreuses reprises. De toute manière, tu n'as pas l'intention de changer d'avis. Je te propose donc d'attendre de voir le résultat final quand il sera prêt. En attendant, je te souhaite une très bonne soirée.

22 mars 2022

Je pense que vu l angle que tu envisage il faut plutôt cibler des médias plus " compassionnels " et "militants" ayant de appétence pour ce ce genre de sujet.

TPMP et Gala ca ne le fera pas, sauf si tu trouve un scoop sur une équipière de zodiac de Nicolas Hulot

Je te suggérerais plutôt la 5 " C'est a vous" ou bien les émissions de Flavie Flament sur RTL , Olivier Delacrois sur France 2, et il doit bien y avoir aussi cela sur France Inter.

Bref cherche des médias qui font la part belle a Sandrine Rousseau ou Clémentine Autain qui vont adorer tes histoires de comportements inappropriés de capitaine-esse-s

Rédige le tout en écriture inclusive ( d'où ma tentative sur capitaine ) car dans ces médias ce sera un plus !

J allais oublier , il faut que les histoires relatent des faits impliquant des “hommes blancs de plus de 50 ans” mais étant donné l age moyen des capitaines ca ne devrait pas être trop dur

Bref lance nous le SEA ME TOO 2022

21 mars 2022

Holà,
Ce qui est pratique avec ce fil c'est qu'on voit bien les caractères se dessiner...
Moi je mettrais bien tous les mauvais coucheurs ensemble sur un bateau, ambiance explosive !
Et on fait des navs et des apéros d'enfer avec les autres,avec plein de bonne humeur et de rires ...

Oui, bonne idée James.
Mais ca soulève aussi une question plus générale : comment savoir si on peut embarquer en longue traversée avec telles ou telles personnes ? Perso, je vise mon propre bateau manœuvrable en solo, mais je n'aurait pas été contre de naviguer aussi avec d'autres marins ne serait-ce que pour le partage d'expérience. Il faudra s'astreindre à se tester mutuellement à chaque fois, ca va être bien lourd comme process: du style, il faut qu'on se teste avant pour savoir si l'un de nous n'est pas un enfoiré caché.

21 mars 2022

Il y aurait peut être autant de soucis dans les deux groupes.....

21 mars 2022

une histoire crue ; une veritable ...avec une collegue du moment au retour de vacances on discute de ce que l'on a fait ..elle nous montre de belles photos d'un super Yacht .. etonné on lui demande comment elle a fait pour passer 1 semaine a bord d'un tel bateau .
elle nous dit j'ai l'habitude , je me fais dragué et je passe une semaine merveilleuse a bord de super bateau ..tant qu'à me faire b... je prefere que ce soit sur un yacht avec du champagne plutot que sous une tente avec un coca cola chaud .

21 mars 2022

J'imagine très bien une femme raconter cela à Calypso... Comme dirait l'autre "ben voyons ! et la marmotte, qe fait la marmote pendant ce temps là ? "

21 mars 2022
21 mars 2022

L'idée n'est pas mauvaise, après la réalisation peut s'avérer excellente comme désastreuse.

Entre une réflexion de fond sur comment gérer certaines situations ou le lynchage médiatique de tous les skippers blancs hétéro de plus 50 ans, ça peut parfois se jouer à rien.

21 mars 2022

En relisant tout le fi, je me dis qu'il y a encore assez de lourdaux pour un 2eme tome...
Diane tu as du pain sur la planche
Fañch

21 mars 2022
21 mars 2022

Bravo Nautigirl pour l'initiative!
Je ne comprends pas pourquoi certains pourrissent ce fil qui ne semble pas les intéresser.
C'est comme si qqun allait sur le fil parallèle des belles rencontres et râlait en disant qu'il n'y a pas que des belles rencontres mais aussi des mauvaises et qu'il faut arrêter d'être bisounours...!
Les aventures maritimes sont des aventures humaines avec toute la diversité des caractères inévitable.
Il faut juste regarder la vérité en face; les navigateurs ne sont pas que des gentils aventuriers ouverts et cool. Et heureusement!
Pour ma part, ayant vécu presque toute ma vie dans la promiscuité et la compagnie de mes contemporains, je me contente de ma femme, mes enfants et mon chien.
Et même (et surtout) si je fais une transat un jour, je ne prendrai pas d'invité!
Une des histoires des plus "intéressantes" que j'ai entendu (qui n'est pas une histoire de passager) est celle racontée par Nautigirl dans son livre et sur une vidéo. Celui qui cherche à détruire le bateau au mouillage de son concurrent amoureux avec son propre bateau...

21 mars 2022

@YAKAF : Ah oui bonne mémoire ! Le genre de mec prêt à péter un plomb si tout ne se déroule pas dans sa vie comme il le veut. Il m'a quand même menacée d'une arme (et pas que moi) quand j'ai sauté sur son bateau pour tenter de le raisonner. Exactement le genre de skipper sur le bateau duquel tu ne veux pas atterrir... Quand je pense qu'il s'en est tiré avec de la prison avec sursis...

21 mars 2022

Pas top l'histoire de Calypso...
Le bon test c'est une sortie pas temps un peu pourri,on voit vite les limites de chacun.
Ou de nuit c'est pas mal !
Comme disent les antillais "trop pressé pa ka fe jou ouvert" !
Prendre son temps pour jauger (et non juger...)le ou la future arrivant(e)

21 mars 2022

Bonjour
toujours compliqué de savoir avec qui on part.
j'emmène régulièrement des gens à mon bord. croisière d'une semaine, nav semi hauturière (2/3 jours de mer) et aussi des traversées.
mon seul critère, maintenant, c'est la motivation de ceux que je vais embarquer.
si je vois des étoiles dans leurs yeux quand on en parle, c'est gagné, je propose.
peu importe le niveau, juste l'envie de partager une aventure, en groupe.
il me faut être rassuré sur leur aptitude à vivre en groupe, à s'investir pour le groupe.
je préfère mille fois le débutant qui va faire attention aux autres que celui aguerri qui ne pensera qu'à sa petite personne. les attentions à bord sont plus importantes, à mes yeux, que le niveau de compétence.
un petit café préparé par celui dont vous allez prendre le quart vaut bien qu'on l'embarque!
j'ai fait de très belles rencontres comme ça, jamais par des sites, juste le hasard de la vie, des rencontres...

21 mars 2022

Certains ici se souviennent peut-être de "Pepette" et de son aventure avec un alcoolo ...
www.hisse-et-oh.com[...]-revoir

21 mars 2022

@Café noir : Je vais lire tout ça, ça a l'air intéressant et exactement dans le thème, tu as raison !

21 mars 2022

Je suis sidérée par les réactions... à croire que Mee Too a rendu un certain nombre d'hommes complètement parano. (là, je constate simplement sans donner tort ou raison à mee too...).
La question de Nautigirl est ouverte: aux hommes et aux femmes et pas uniquement sur des questions d'abus sexuel.
Moi j'ai embarqué sur un oceanis 40, en convoyage simultané de 3 voiliers de Gruissan à Marmaris avec des skipper "pro". Je voulais "valider" et "tester" mon envie de faire de plus grandes traversées. Je n'avais qu 'un "cv" nautique de cabotage. On était 1 ou 2 équipiers par bateaux. C'est là que j'ai vraiment compris le sens du seul maitre à bord et que l'on met sa vie entre les mains de quelqu'un d'autre. Les 3 Skippers se sont "un peu" monté le bouchon, on voyait bien des prévisions "rouge/bordeau" sur les gribs et on est allé se mettre dans une grosse dépression à proximité de la corse. + de 40nds. ça allait jusqu'à ce que la mer deviennent vraiment mauvaise et croisée. Je suis allée prendre l'air, bien sur avec gilet et accrochée court. On a planté dans le fond d'une vague et j'ai vu à travers l'eau comme à travers un hublot, c'etait vert, c'était très beau, mais je suis rentrée dans le carré, et nous les équipiers, on devenait un peu prostrés... Heureusement qu'un des 3 voiliers à mis le mat dans l'eau, a fait tout voler dans le bateau jusqu'à marquer le plafond et d'autres aménagements malgré les cartons de protections, a déchiré son génois, pour qu'on ne continu pas dans ces conditions et qu'on finisse par s'arrêter à Ajaccio pour réparer... Cela ne m'a pas complètement dégoutée. Contrairement à l'autre équipier qui est descendu définitivement à Ajaccio, j'ai poursuivi jusqu'à Marmaris mais on échangeait plus sur les prévisions météo et on fait un arrêt en Crête pour éviter un autre gros coup de vent a l'arrivée. Les équipiers s'étaient tous mis à regarder la météo de plus près...

22 mars 2022

@ dlalu : Mobydick ?
J'ai fais ma première traversée de la Med (Gruissan - Bodrum) avec une skippeuse de chez eux il y a une dizaine d'années, super expérience ! On était à deux voiliers, l'autre skipper était le compagnon de la "mienne". Deux équipiers par bateau, belles escales à Maddalena, dans les Éoliennes, et Pylos (Péloponnèse).

22 mars 2022

Je crois mais je n'en mettrai pas ma tête à couper, c'était en février 2009 ou 2010. Pas d'escale à la Maddalena mais comme on "venait " de faire un stop à Ajaccio, ceci explique peut être cela... Par contre, je me rappelle du passage près du stromboli et d'une super escale aux Eolienne, avec visite et tapas dans un bar la "luna" qq chose. De superbes souvenirs malgré tout, des quarts quand le soleil se lève, des nuits avec ciel chargé et orage au loin, (et la dimension que cela prend la nuit). J'ai découvert aussi ce que peut être le métier de Skipper pro sous un aspect moins idyllique: routier de la mer, sur le pont juste quand il le faut, à regarder un maximum de film dans le carré, en attendant que les miles passent au compteur...Mais encore une fois, pas de généralité. c'est une expérience à un moment donné.

23 mars 2022

C'est bien avant "me too" que les hommes seraient devenus paranos sur le sujet.
J'ai souvenir de mon beau frère américain qui n'entrait pas dans un ascenseur dans lequel il n'y avait qu'une seule femme (et pas d'homme), et cela à la fin des années 80.

23 mars 2022

Oui mais ça c'est très américain et ça l'a toujours été ...

21 mars 2022

Non mais quelle idée de prendre des équipiers !!! C'est quoi cette manie de partager !?
Comme disait ma grand-mère : il vaut mieux être seul que d'être mal accompagné. Et c'est doublement vrai en bateau.

22 mars 202222 mars 2022

Principalement deux choses font que des "skippers" prennent des équipiers : l'avarice et l'incompétence.
Comment voulez-vous que çà se passe bien !?

23 mars 2022

@KovoaLai : On peut aussi simplement vouloir partager les joies et les fatigues d'une belle navigation à plusieurs, tout simplement. Rien à voir avec l'avarice et l'incompétence.

23 mars 2022

Quelle triste vision...

21 mars 2022

Je préfère ma femme c'est plus pratique

22 mars 2022

@ Kivoalai
Je ne sais pas d'où tu tires ces affirmations quand aux motivations des "skippers" mais il y a aussi d'autres motivations que celles que tu cites :
Par exemple, navigant essentiellement en solo il m'es arrivé deux fois d'embarquer des personnes. Une fois un équipier pour 3 semaines, une autre une équipière pour 5 semaines.
A chaque fois il s'agissait d'une proposition de ma part, motivée par l'envie de naviguer ressentie chez eux, la sympathie initiale de la relation entre nous.
Dans chaque cas l'aspect financier (participation très légère aux frais de route ) a été mis sur la table au préalable.
Les deux fois, bien que très différentes, la navigation s'est très bien passée. merci
Du coup je ne sais pas dans laquelle de tes cases je rentre :P
Fañch

23 mars 2022

Principalement deux choses font que des "skippers" prennent des équipiers : l'avarice et l'incompétence.
Comment voulez-vous que çà se passe bien !?

Oh là là, les censeurs
Faudrait peut-être savoir discerner ironie et second degré.
Pourtant, ça crève les yeux !

23 mars 2022

L'humour, c'est quand les interlocuteurs comprennent, le second degré :-).
L'ironie, c'est quand ils ne le comprennent pas :-(

23 mars 2022

c'est rigolot tout ça

au moins plusieurs fois dans la saison j'ai des équipiers que me telephone :
"dans 8j je suis en vacances si tu veux on te "sort" avec ton bateau "
ou alors "la meteo est bonne je ferais bien un tour en bateau" ..

et je m'excecute gentillement de bonne grâce 👍

2013-07-25 - Vaeroy (Norvège)

Phare du monde

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2013-07-25 - Vaeroy (Norvège)

2022