une vision lucide du marché

A comparer avec les interwiews de patron de constructeurs de voiliers connus.

Vous avez sans doute déjà fait le point sur une table à cartes ou pris l’apéritif dans un carré sortant de chez Navi Line. Cette société nantaise, qui équipe plus de 20 chantiers de toutes tailles, est le leader français en matière de menuiserie industrielle dédiée au nautisme. Frappée par la crise des chantiers, elle a été placée en période d’observation en décembre dernier. Alexis Lepoutre, son directeur, nous explique sa stratégie et ses perspectives pour 2009.

Pour Alexis Lepoutre, patron de Navi Line, spécialisée en menuiserie industrielle, cette crise va avoir de profondes conséquences sur la plaisance.

Voiles et Voiliers : Depuis septembre, la chute de l’activité dans le nautisme a été brutale. Comment s’est-elle traduite pour vous, en tant que sous-traitant ?

Alexis Lepoutre : Le film est assez simple. Il se décompose en trois parties. La première est une baisse du marché relative dans les mois de septembre–octobre. On avait fait un plan à -25 et un plan à -40 %. Le plan à -40, on n’y croyait pas trop quand même. En septembre-octobre, l’activité s’est maintenue mais, en novembre, la prise de commandes s’est arrêtée brutalement. Les chantiers ont commencé à moins se raconter d’histoires et nous ont dit : “Non seulement c’est une baisse d’activité mais, dans certains cas, on va rapatrier la sous-traitance. En gros, nous, on ne veut pas licencier, donc on va commencer à occuper nos gars en faisant des bouts de bois”. Beaucoup de chantiers avaient un pied dedans, un pied dehors. On répondait à un besoin de rationalisation de leur production, mais ils détenaient encore les savoir-faire. Ça n’a pas été simple à gérer car, selon les cas, ils n’ont pas tout rapatrié et en plus de la perte d’activité, ça nous a demandé de gros efforts de réorganisation.

VV : Comment vous êtes-vous adaptés ?
AP : Dans le cadre de notre plan à -25, on avait déjà pris la décision de se séparer de l’intérim et des CDD. On était passé de 120-130 à 90 salariés, uniquement en CDI, avec quelques mesures de chômage technique. Mais, en novembre, la situation s’est tendue et on a eu deux gros impayés de sociétés en redressement. Le 10 décembre, on ne pouvait plus faire face. Moi, je vends des heures de travail, rien que des heures de travail. A partir du moment où je n’ai pas de boulot, je suis coincé.

VV : Vous avez demandé des aides, à la FIN par exemple ?
AP : Les aides, c’est bien, mais les circuits sont très longs et puis, vous savez, on ne prête jamais aux gens en mauvaise santé…

VV : Et en termes de chiffre d’affaires, comment la crise se traduit-elle pour vous ?
AP : L’an dernier, on a clôturé le 31 août 2008 avec 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. Si en 2009, on finit à 4,5 millions, ça sera bien…

VV : Vous continuez à croire à un redémarrage de la filière au printemps ?
AP : Non, je crois qu’il faut être réaliste, le marché ne va pas redémarrer comme ça. Il n’y a pas de grande annonce dans les mois à venir qui permette au marché de redémarrer. On est dans une crise de confiance. Je ne vois aucun cadre aujourd’hui s’engager sur un crédit-bail de 7 ans pour renouveler son bateau. Les primo-accédants, ils ont la location ; ceux qui ont un bateau d’occasion, ils vont attendre.
Je ne crois pas que le bateau redémarrera avant les Salons de septembre. Aujourd’hui, il faut durer car, lorsque ça redémarrera, notre stratégie de sous-traitant sera en phase avec le marché. Avant que les chantiers recommencent à se mettre du personnel sur le dos, ils regarderont de près la sous-traitance. Il faudra être là quand le marché va rebondir.

VV : Navi Line peut-elle redémarrer ?
AP : On a entériné un plan de licenciement de 45 personnes. On reste 45 ce qui est en adéquation avec le niveau d’activité actuel, et on peut rebondir. On a gardé les forces vives en terme de bureau d’étude, de commercial, on a sauvegardé un maximum de savoir-faire pour redémarrer. On a toujours eu une politique de centrage sur le nautisme pour se créer un nom, un réflexe. Cet objectif-là est atteint. On peut se permettre aujourd’hui de faire une diversification (ferroviaire, agencement…) sans compromettre notre position. Je ne vais pas cracher dans la soupe, mais les chantiers ont inondé le marché. Ça fait longtemps que je suis dans la plaisance. J’ai vu la moyenne de détention des bateaux passer de sept à trois ans. Aujourd’hui, un bateau de trois ans est considéré comme un vieux bateau. Dans le monde de la location, c’est pareil. Est-ce qu’aujourd’hui, on ne va pas revenir à une situation où les gens vont recommencer à conserver leur bateau plus longtemps ? Je crois que oui. Cette crise va modifier radicalement notre manière de penser le bateau.

L'équipage
17 fév. 2009

tres lucide en effet

et les interwiews des constructeurs connus tu les as aussi ? ça m'interesse bcp ,merci

18 fév. 2009

A propos de Bavaria...

... j'ai du sauter un chapitre, je lis que le chantier a été vendu ? A qui ? Quelqu'un le sait-il ?
Merci
A+ Sergio

17 fév. 2009

l'interwiew de Janneau

Il y a une crise mais nous on gère. C'est la bonne méthode du docteur Coué.

Questions à Didier Greggory, DG de Jeanneau
«Une crise économique d’une ampleur inédite»
Suite à l’annonce par le Groupe Bénéteau d’une baisse prévue de 30 à 40 % de son chiffre d’affaires pour l’exercice 2008-2009, nous avons voulu en savoir plus sur la santé de la plaisance française. Directeur général de Jeanneau, Didier Greggory répond à nos questions, et évoque l’ampleur de la crise et la recomposition du paysage de la plaisance qui devrait en découler.
Par Pierre-Marie Bourguinat Note des internautes : 0 commentaires 1589 consultations Publié le : 15/02/2009 13:40 PlusMoinsDéfaut
Pour Didier Gregorry, «la crise est très profonde, mais elle ne traduit pas une réduction structurelle du marché».

Voiles et Voiliers : On a eu l’impression, lors du dernier Salon de Paris, que le redémarrage pouvait avoir lieu, mais Londres et Düsseldorf n’ont pas confirmé. Comment expliquer ce revirement ?
Didier Greggory : On a du mal à l’expliquer. L’automne a été de plus en plus tendu au fur et à mesure des accidents de banque. On s’attendait à un Salon de Paris difficile et on y a finalement réalisé des scores qui n’étaient pas loin de ceux de l’an dernier, qui était d’ailleurs une année record. Hélas, le Salon de Londres a confirmé la tendance lourde du début de saison avec un très net recul. De toute façon, l’Angleterre est à part. C’est un pays très financiarisé, qui vit sur une monnaie différente. Dusseldörf est plus représentatif. C’est un salon très international, nos disributeurs de la «grande Europe» y viennent. Je veux parler des Russes, des Scandinaves, des pays de l’Europe du Sud-Est, de l’Adriatique. Et c’est vrai que Dusseldörf a été un salon en demi-teinte, pas un salon de reprise.

VV : Un bon Salon de Paris, c’est combien de bateaux environ ?
DG : Environ 300 ventes, voile et moteur confondus. Les salons français et anglais sont traditionnellement des salons où l’on fait beaucoup de ventes sur place. Düsseldorf est plus un salon d’exposition.

VV : Y a-t-il des pays dans le monde qui se comportent mieux que d’autres ? On parlait des pays de l’Est à l’automne. C’est toujours vrai ?
DG : C’est vrai que les pays de l’Est et du Sud-Est ont bien démarré la saison. Mais ils ont été rattrapés progressivement et connaissent aujourd’hui un ralentissement brutal… Aujourd’hui, le ralentissement est général. Il faut bien voir que nous sommes face à une crise d’une ampleur inédite. Le problème, c’est que pour gérer une crise, il faut appréhender à la fois son ampleur et sa durée. L’ampleur, on a compris qu’elle était très importante. La durée, personne ne sait. Si la reprise a lieu à la fin du printemps à l’automne ou en 2010, on ne peut le dire. Par contre, cette durée sera un élément essentiel pour en mesurer les conséquences.

VV : Est-ce que vous envisagez d’autres mesures que du chômage partiel ?
DG : On a fait un mois de chômage partiel en janvier. Pour la suite, nous allons adapter les besoins selon les modèles et l’évolution de la demande. On sait que ça peut aller de 30 à 60 jours de chômage partiel d’ici fin août 2009 (fin de l’exercice, ndlr). Le groupe Bénéteau rencontre à peu près les mêmes difficultés et envisage des périodes chômées sensiblement équivalentes.

VV : Donc, d’ici septembre, pas de licenciement dans le groupe ?
DG : C’est l’objectif très clair que l’on s’est fixé pour l’année. Après, le moment venu, lors des Salons d’automne, il faudra apprécier en fonction de la durée de la crise… Vous savez, nous avons la chance d’être dans un groupe très solide financièrement, certainement le plus solide dans le monde de la plaisance. Ce serait une grosse erreur de gestion que de gonfler le stock aujourd’hui parce qu’il faudra l’écouler au moment de la reprise. Il faut que, lorsque ça reprend, les tuyaux soient vides pour qu’on alimente et qu’on «sur-performe» le marché. Le meilleur moyen de bien repartir, c’est de rester léger. Donc on s’adapte avec du chômage partiel. La deuxième partie de la stratégie, c’est d’accélérer le programme de sortie des produits. Malgré la crise, il existe toujours un attrait important pour les nouveaux modèles. Troisième élément, nous avions annoncé l’an passé notre intention d’aller vers de plus grandes unités. Nous allons donc avoir une extension de l’offre pour coller à ces nouvelles tendances du marché.

VV : Après le 33i présenté à Düsseldorf, est-ce qu’on peut annoncer le prochain Sun Odyssey ?
DG : On travaille actuellement sur trois unités de plus de 50 pieds. La première à sortir sera un 57. Il s’appellera d’ailleurs Jeanneau 57, comme tous les bateaux de plus de 52 pieds de la gamme. C’est un plan Briand-Garoni qui tire les enseignements du succès du 54 et qui sera présenté aux Salons d’automne. C’est avec ce type d’unités qu’on prépare la reprise.

Le Jeanneau 57 marque la volonté du chantier vendéen d’un marché toujours dynamique dans les grandes tailles. Ce plan Briand sera à l’eau dès l’automne prochain.
Photo © D.R.

VV : Lorsqu’on passe devant une usine aujourd’hui, les terre-plein semblent remplis comme jamais. Le stock de Jeanneau, c’est combien de bateaux environ ?
DG : Cela fait partie des chiffres que l’on ne communique pas. Le stock actuel n’est as supérieur au stock des années précédentes à la même saison. Aujourd’hui, on s’efforce surtout que nos distributeurs n’aient pas de stock. C’est eux qui courent et il faut que leur sac à dos soit le plus léger possible…

VV : Avez-vous déjà enregistré des disparitions de revendeurs ?
DG : Chez Jeanneau, il n’y a eu que deux accidents l’an passé, l’un en Angleterre, l’autre en Espagne. Pour l’instant, ça se passe bien et on est très attentif à les accompagner, c’est-à-dire à ne pas leur faire supporter de stock qu’ils ne peuvent pas assumer financièrement. Aider les distributeurs aujourd’hui, c’est ne pas les forcer à prendre des bateaux quand il n’y a pas de client. C’est aussi être capable de rassurer le client qui a le stylo en l’air. Il faut affirmer sa solidité financière et parfois aider par des promotions.

VV : Et les sous-traitants, vous les aidez ?
DG : Depuis septembre, nous partageons avec nos fournisseurs nos hypothèses de travail avec des fourchettes hautes et basses pour qu’ils puissent anticiper le mieux possible. On essaie de leur donner le maximum de visibilité. Mais les sociétés sont indépendantes et on reste dans une relation client-fournisseur.

VV : On sent partout que les marchés de niche tiennent mieux que la grande production. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
DG : Je ne sais pas si ça va mieux ou moins bien sur les marchés de niche. Ce qui est sûr, c’est que ces constructeurs font de petits volumes. Ça signifie qu’une réduction, même minime, peut avoir de grandes répercussions. Je ne sais pas si leur position est si enviable que ça. L’attentisme, aujourd’hui, est partout. Donc, le jour venu, il y aura nécessairement un rattrapage. C’est à ça qu’on se prépare. Ce qu’on ne connaît pas, c’est l’offre de la concurrence demain, quel sera le paysage du nautisme en septembre prochain ? Si la crise dure trois mois, c’est une chose, si elle continue l’automne prochain, ça en sera une autre. Quoi qu’il en soit, il y aura du changement, donc les parts de marché ne seront pas les mêmes.

VV : Avez-vous étudié les dossiers de Dehler, Etap ou anticipé d’autres à venir ? La croissance externe est-elle au programme du groupe ?
DG : Ce n’est pas dans mes responsabilités directes. Mais vous savez, à l’époque où la presse financière demandait à Bruno Cathelinais, «mais pourquoi Bénéteau ne rachète pas tel ou tel concurrent à vendre ?», il répondait en substance : «On ne fait les choses que lorsqu’on les sent !»

VV : Vous voulez parler de Bavaria ?
DG : Pas forcément. Il y a eu plein de cessions dans le nautisme. Bavaria en fait partie, Ferretti aussi, Dufour et d’autres. Achetées par des fonds d’investissement à des niveaux de valorisation que le groupe Bénéteau trouvait déraisonnables. Aujourd’hui, je peux juste vous dire que grand bien nous a pris de ne pas y aller. Notre trésorerie est notre force aujourd’hui.

VV : En attendant l’ouverture de nouveaux marchés, n’a-t-on pas produit trop de bateaux ?
DG : On n’est pas dans une phase de réduction du marché. Je peux vous assurer que chez Jeanneau, il n’y a jamais eu autant de clients potentiels. Je suis convaincu que la plaisance demeure un marché porteur à long terme. Evidemment, acheter un bateau ne fait pas partie des besoins immédiats. Mais la demande est là. On reste dans une tendance lourde de la civilisation de loisirs et la mer est l’un des derniers espaces de liberté. Les clients veulent savoir où l’on va, mais on a déjà fait du chemin. Je me souviens qu’en septembre pendant le Salon de Gênes, lorsqu’il y a eu les premières faillites, on voyait les gens à la télé faire la queue devant la Royal Bank of Scotland pour récupérer leur cash. C’était irrationnel et émotionnel. Aujourd’hui, on est dans une situation qui redevient rationnelle, mais qui est récessive. Et on n’a pas de doute sur la profondeur du marché. C’est notre conviction.

merci gwenhadu

tiens je ne savais pas que bavaria avait été vendu !
lui par contre il m'a l'air un peu optimiste ,a mon avis la plupart des grands chantiers qui n'ont pas de tresorerie vont couler pendant cette recetion, celui qui tiendra rafflera les mises a la fin !

19 fév. 2009

toute façon

ils vendent des caravanes, enfin ce que je veux dire que nombre de vendeur vendent des bateaux comme des caravanes ou des mixeurs :-(

19 fév. 2009

Pierre

ce n'est pas de l'optimisme, mais de la langue de bois doublée de bluff. C'est un language que les professionnels du nautisme pratiquent depuis longtemps, et qu'ils ont emprunté aux marchands de caravane...
:mdr:

19 fév. 2009

Normal !

Beaucoup de bateaux servent à boire le pastis avec les copains (et manger les spaghettis bologniases aussi parfois), et c'est tout.
Pour le mixer, ça se tient aussi, avec les moules et la salade qui poussent sur l'hélice.

18 fév. 2009

nous avons toujours

et constament le m^me scenario ,on n'y coupe pas .

Dés que le marché est en crise ,les entreprises commencent à penser "diversification" .Il est alors bien trop tard .la diversification se prepare lorsque l'entreprise est florissante.

Une entreprise quelqu'elle soit qui ne fait pas de la diversification est une entreprise condamnéé un jour ou l'autre ,elle disparaitra inevitablement.

Dans le secteur menuiserie nautique ,il y a une grosse boite à St Nazaire qui a refusé voici quelques années de prendre plus de 50% de son chiffre d'affaire à travers le Chantier de l'Atlantique .Elle a preferé prendre des marché dans un autre secteur (hotelerie) à l'autre bout du monde plutot qu'à se porte .Aujourd'hui elle ne doit pas regreter son choix.

josé

18 fév. 2009

ce qui m'étonne

c'est la volonté des constructeurs (dixit le DG de Janneau) d'aller vers des unités de plus en plus grandes. Or dans un autre fil, où je demandais quelle était la longueur idéal d'un voilier, les quelques réponses obtenues tournent entre 10 et 13 m. Cela n'a pas bien sur valeur de sondage, mais quand même, et de se demander quel est l'intérêt de vouloir se diriger vers un coeur de gamme à 50-55 pied?

parce que ceux qui on bcp de pognon

ne subissent pas la crise comme les autres ,pour eux acheter un boat de 55 pieds c'est comme pour nous d'acheter une mobylette!

18 fév. 2009

C'est même un sondage

qui n'a aucune valeur.

En temps de crise, les homosapiens évolués et très fortunés ont bien moins de soucis financiers à se faire que son congénère, à la chaine, chez Renault.

ce fameux premier homosapiens cité ne fréquente pas Hisse et Oh.

18 fév. 2009

Si j'étais gros actionnaire chez Total

j'envisagerais de passer aux mètres largement supérieurs…

Pour le marché de l'occasion de particuliers à particuliers, j'ai l'impression qu'on entre dans une baisse de prix significatives, en ce moment. Mais ce n'est peut être que la succession de coïncidences…

18 fév. 2009

Les deux interviews ne sont pas contradictoires.

Il est probable que le Groupe Bénéteau a les reins plus solides. Les analystes financiers s'accordent pour dire qu'ils ont une trésorerie importante qui les aidera à passe le cap.
Mais, comme toutes les entreprises et les gouvernants, ils ignorent jusqu'où ira la crise et combien de temps elle durera (je suis d'ailleurs navré lorsque je lis, notamment au travers de sondages qui n'ont aucun sens, que les français attendraient des résultats immédiats de mesures prises au niveau de l'Etat, alors que, dans des sondages identiques, les américains, dans leur majorité, admettent qu'ils en ont au minimum pour deux ans!). Actuellement, les entreprises naviguent à vue car personne n'a de radar à longue portée. Donc mesures de réduction de voilure en espérant un embellie.
En matière de diversification, Bénéteau s'est lancé dans le secteur porteur de construction de maisons en bois. Evidemment, dans le court terme, ce n'est pas trop porteur, mais certainement parfaitement jouable à plus long terme pour ne pas dépendre uniquement du secteur des loisirs.
En ce qui concerne la taille des bateaux de plus en plus grands, les constructeurs ne lancent pas de nouveaux modèles dans cette voie pour satisfaire on ne sait quel ego. C'est une réalité du marché à laquelle ils s'efforcent de coller, pour accroitre leurs parts de marché et leurs marges, traditionnellement plus importantes, comme dans l'automobile, sur les modèles les plus gros.
La question qui se pose à ce jour, c'est l'évolution du marché de la location qui absorbe beaucoup de grosses unités et risque fort de poser problème à court terme.
Le DG de Jeanneau souligne également que les marchés orientaux, potentiellement très porteurs sont également en crise et qu'on ne peut pas compter sur eux dans l'immédiat.
Il est incontestable que des constructeurs disparaitront dans cette tourmente favorable aux concentrations.

18 fév. 2009

Petit rèctificatif.

Il ne s'agit pas de taille d'ego
mais de taille de porte-feuille. c'est une affirmation qui ne sous-entend aucuns jugements.

Pour le reste, je suis tout à fait d'accord.

18 fév. 2009

il y a peut

quelques mois il était de bon ton d'aller chercher sa baquette de pain avec un 4X4.Puis brusquement en un éclair ç'est devenu ringard et les voitures "bas de gamme" destiné au pays en voix de developpement sont devenu à la mode.

Il ne serait guere étonnant d'assister au m^me phenomene en plaisance .J'ai toujours été étonné de son developpement aussi rapide alors que le loisirs nautique est tres contraignant en terme d'entretien ,de preparation, de disponibilité ,de savoir , de cout etc ,vu le peut de temps passé en mer finalement.

Une crise comme celle que nous traversons peut tres tres bien generé d'autre "consommation" et genera d'autre façon de faire apres ça ne sera pas comme avant.

Il ne serait pas étonnant alors de voir des marinas deserte ,perso ça ne me surprendrai pas ça me semble m^me inevitable.

Et comme toujours nos élites continuent a penser agrandissement,nouveaux ports ,ports à sec , comme si rien ne s'était produit .Ils sont resté sur l'ancien schema celui qu'il y a un ou deux ans....

josé

18 fév. 2009

D'accord avec calypso

mais si l'article du dirigeant de Navi Line peut sembler donner une vision raisonnable ce qui est surprenant c'est qu'il émane d'une personne qui a fait exactement le contraire depuis 5 ans.

C'est à dire produire des emmenagements parfois plus que léger, souvent impossible à entretenir (planchers fixes par exemple) et en se moquant totalement du SAV. (essayer de vous procurer une pièce venant de navi line !)

Un beau gachis

lire aussi

www.presseocean.fr[...]ctu.Htm

18 fév. 2009

mon horoscope

me dit que je suis un éternel optimiste .la sortie de crise je la voie pour dans 3 ou 5ans pas avant.Et la sortie de crise ne veut pas consommation, croissance mais surement autre chose ,peut etre qualité,durabilité,sobriété.

josé

18 fév. 2009

certes stan mais

mais que faire lorsque le chantier vous répond :

"c'est impossible ou quasi-impossible d'obtenir une pièce de navi-line "

Je ne suis pas sur que tous les chantiers ont un BE capable de demander quelque chose de précis, c'est plutôt navi line qui dispose d'un BE et qui coincoit les meubles et autres.

18 fév. 2009

"des marinas deserte" ?

Pour une fois, pas d'accord avec toi, Calypso.
Il faut se méfier des excès de pessimisme comme d'optimisme.

On est dans une grosse crise, oui. On a touché le fond aux US, j'en suis presque convaincu. Les ventes immobilières commencent timidement à remonter, on va voir d'ici l'été, mais je ne serais pas surpris que les US nous étonnent une fois encore.

Pour l'Europe et la France, ça mettra un peu plus de temps, la fin de l'année peut-être.

RV

18 fév. 2009

ne pas confondre donneur d'ordres et sous-traitant !

si les emmenagements sont plus que légers et impossibles à entretenir, c'est qu'ils ont été commandés tels quels par le chantier, navi line ne fait que fournir ce qu'on lui a commandé...
et le sav doit être assuré par le chantier

18 fév. 2009

bof

la vie en générale et la vie économique en particulier suit des cycles aléatoires (en tout cas mal définis). Tirer des conclusions à chaque début de cycle est une erreur à mon avis. Il faut regarder les choses à très grande échelle.

Malheureusement pour toi, le retour de la "belle plaisance" réservée à ceux qui l'ont méritée n'est pas pour demain, je pense. ;-)

nous sommes juste representatifs

de la classe moyenne inferieure et encore!!!!!ceux qui ont un peu de peze ne vont pas chercher les combines sur les forums !! ;-)

18 fév. 2009

pour un bon sondage

Interrogé HEO
Nous sommes propriétaire de bateau
Sans bateau, locataire
En instance d'avoir un bateau
En projet d'avoir un bateau
naviguant sur des BDC voir des BDA

Je pense que nous sommes représentatifs dans le monde de la plaisance disont de monsieur tout le monde, alors
quand allez vous changer de bateau, quel type neuf ou occasion, quelle longueur max acheteriez vous si...
voilà et j'imagine les autres question d'un tel sondage.
A si qu'allez vous améliorer sur votre bateau cette année.
:-)

18 fév. 2009

pierre a tout a fait raison

:tesur: d ailleurs , nous sommes de plus en plus nombreux a réfléchir et s entre aider que ce soit au niveau adresses d achat de matos et surtout coups de main ponctuels !

merci Héo et les amis connus par l intermédiaire de ce site !

:alavotre:

18 fév. 2009

Même impression que Pierre 2

Quand on voit les questions posées, même par ceux qui ont seulement un projet d'achat, je trouve que l'audience de HeO est représentative d'une population type classe moyenne-basse, avec quelques débords vers le haut ou le bas. Dans la tranche d'age, je vois principalement de la cinquantaine aux retraités, ou alors carrément jeune et enthousiaste. Ce qui n'enlève rien à l'enthousiasme des moins jeunes, enthousiasme que je qualifierais de raisonné, voire raisonnable. On bricole nous-mêmes beaucoup et on est à l'affut des bonnes affaires. Rien à voir avec la population ciblée par les pubs sur papier glacé des grands chantiers.

Bien que je ne nous voie que peu affectés par les volumes de fabrication des bateaux neufs, je m'étonne que les professionels soient optimistes sur leurs futures productions alors que les places de port sont de plus en plus difficiles à trouver.

18 fév. 2009

A propos de Bavaria

... j'ai du sauter un épisode. Je lis ds ce fil que Bavaria aurait été vendu... A qui ? Vous savez ?
A+ Sergio

18 fév. 2009

Gary

Vendu à un fond d'investissement "Bain Capital"

Article ci-dessous :

Funds advised by Bain Capital to acquire Bavaria Yachtbau GmbH
Category: Yard news By: Bavaria Yachtbau

Funds advised by Bain Capital Beteiligungsberatung GmbH, Munich, together with the company’s founder and long-time managing director Mr. Winfried Herrmann, today announced the signing of a definitive agreement to acquire 100 percent of the shares of Bavaria Yachtbau GmbH, based in Giebelstadt / Würzburg. The acquisition is expected to be completed on July 31, 2007.
In an intensive selection process, shareholders Elfriede Herrmann and Yachtagentur Josef Meltl Beteiligungs GmbH have decided in favour of the option which, from their point of view, holds the highest future potential. In addition to a further strengthening of the Giebelstadt location, it is planned to expand the international dealer network and to open up new attractive markets abroad. The company’s current management team with general manager Rudolf Müller and sales director Mike Reuer will continue to operate the company, but will be complemented over the next few months. Upon completion of the acquisition, company founder Winfried Herrmann withdraws from active management and will accompany the further development of the company as member of the advisory board. Yachtagentur Josef Meltl will maintain its long standing successful cooperation with Bavaria Yachtbau as one of the leading dealers for Bavaria sailing yachts.

The funds advised by Bain Capital rank among the world’s leading private equity investors with a long standing experience in the international sports and leisure market. Apart from former investments into firms such as Jack Wolfskin, Bain Capital currently holds an investment in Bombardier Recreational Products, one of the world’s largest producers of jet skis, sport boats and outboard motors.

Bain Capital is a global investment firm and manages various capital funds, including private equity, high yield investments, mezzanine capital and venture capital, with assets under management exceeding EUR 35 billion. Established in 1984, Bain Capital has invested in more than 230 companies worldwide from different sectors. Among the investments of funds advised by Bain Capital in Germany so far are Jack Wolfskin, Pro7Sat1, Süddekor and Brenntag.

Bavaria Yachtbau GmbH is one of the largest yacht manufacturers and operates one of the world’s most effective production facilities for sailing yachts and motor boats. In the fiscal year 2005/2006 (ended 31 July), the shipyard produced about 3,500 yachts at its location in Giebelstadt with a staff of approximately 620, and had sales of approximately EUR 271 million.

The Herrmann family was advised by Network Corporate Finance on the transaction, and Yachtagentur Josef Meltl Beteiligungs GmbH was advised by Ermgassen & Co.

Completion of the sale is contingent upon regulatory approvals by the antitrust authorities. It was agreed to remain silent concerning the purchase price

18 fév. 2009

un des premiers a été vers 82

:tesur: Richard a Marennes qui construisait les chassirons, l américain,qui a repris la boite , l a coulé en 2 ans!

bon, c est vrai que les innovations chez Richard!:heu:

si on prend certains exemples historique

des chantiers apres avoir été vendus ont coulés ;-)

18 fév. 2009

Eh ben...

Y z'ont pas le c.l sorti des ronces, Bavaria ! :-(

18 fév. 2009

Histoire de tailles

Le marché de l'occasion est archi saturé de voiliers de 8 à 12 mètres, agés de 30 ans à quelques mois. C'est le principal concurent des chantiers qui vendent des voiliers neufs.

Cela me semble donc normal que les chantiers aillent maintenant construire des voiliers de plus de 15 mètres, parce que, pour cela, le marché de l'occasion n'est plus réellement concurentiel.

Savoir si il y aura des acheteurs, c'est encore une autre question. Je ne crois pas qu'il y a des mecs qui achétent un 50 pied comme on achéterait une mobylette. J'ai un bon exemple autour de moi. Il réve à un gros cata. Il a bien compris qu'au dessus de 14 mètres, il faut du personnel pour l'entretenir et le manoeuvrer. Et il hésite pour ça. Et la crise financière là effectivement sérieusement calmé.

Mais, si je suis dirigeant d'un chantier, au lieu de remplir mon parking de 32 ou 35' alors qu'il y en a des dizaines à vendre d'occase dans chaque port, je déciderais aussi de construire des trucs différents, donc des gros bateaux. Et si je ne les vends pas, et bien ce sera le bouillon, mais au moins j'aurais essayé un truc.

La stratégie d'un chantier, ce n'est pas seulement de faire le bateau que tout le monde veut, c'est surtout fuir les marchés saturés.

Jacques

18 fév. 2009

intérressant de rapprocher les interviews

Comme quoi il est préférable d'être en face du client final.

L'un réduit ses stocks et ménage ses revendeurs et "[i]rapatrie sa sous-traitance[/i]" (cest dit par le sous-traitant). Cela laisse rèveur : un mois de chomage partiel en janvier et un ou deux (de plus?) d'ici fin août. Si on décompte Août et une partie de mai, le travailler moins pour perdre moins prend tout son sens!

Même avec une excellente trésorerie il y a de quoi saigner une entreprise. J'imagine que 10 ans d'effort vont disparaitre en un an!

Pour le sous-traitant : c'est manque de commande et des impayés d'ou un redimensionnement : une baisse d'effectif de 120 à ....45! Et l'incertitude sur l'avenir sauf celle de devoir faire face à une situation de commande en dent de scie.

Edifiant!

18 fév. 2009

Euh…

cela fait plus de 30 ans que les premiers avertissements, de déplacement vers le mur, nous ont été adressés.

18 fév. 2009

Je ne les savais pas

si jeunes ces deux là…

21 fév. 2009

Hors-Sujet.....

pas sûr qu'il n'ai fait que lui toucher "2 mots"....

Elle a croquée la pomme et ....... il a touché le trognon ! ;-) ;-)

;-p

18 fév. 2009

meme

Qu'adam en avait touché 2 mots à Eve juste avant qu'elle ne croque la pomme...
;-)

18 fév. 2009

pensez-vous réellement

que la crise, dont personne ne peut en déterminer la date de sortie autrement que par des voeux pieux, ait un impact sur la façon de consommer. En ce moment et tant que durera la crise, mais après?? Notre système étant basé justement sur la consommation en peut-il être autrement? Qu'une entreprise cherche à se diversifier c'est légitime et même nécessaire, qu'elle cherche à monter en gamme alors qu'elle n'est pas reconnu comme fabricant haut de gamme est de mon point de vue une fuite en avant. Renault malgré ses efforts n'a jamais réussi à obtenir l'image d'un audi, bmw ou mercédes. Beneteau pourrat-il réussir à imiter amel?

19 fév. 2009

en reponse à gwenhadu

Beneteau n 'est pas Amel , mais possede Wauquiez ...

Je me demande si les pros de la plaisance ne devraient pas organiser/financer une grande campagne de prime à la casse / elimination d' epave afin de renouveler le marché et liberer des places ?

19 fév. 2009

Le Stan

était pour Pepperbox ;-)

19 fév. 2009

en réponse à pepperbox

wauquiez n'appartient plus à Beneteau depuis bientût un an

19 fév. 2009

Stan

Le groupe Beneteau a cédé sa participation Wauquiez en 2008

19 fév. 2009

Notre bon Président

a dit hier qu'on était au milieu de la crise. Il a ensuite rajouté qu'on ne savait pas combien elle allait durer.

C'est clair, non ?

19 fév. 2009

brave président

Bien vu Chtit Luma.
Notre cher président n'en est pas à sa première incohérence. Il n'y a que lui qui ne s'en aperçoit pas, inconscience ou c'est voulu. A force de dire tout et son contraire depuis longtemps comment en serait-il autrement. Il n'est pas le seul dans ce registre.
Malheureusement ce type de constat ne fait pas avancer les choses et c'est bien nous qui sommes le plus dans la mouise!!
Toute crise à sa fin comme la sortie du célèbre tunnel de Chichi.
C'est merveilleux dès que l'on sort d'un tunnel, on retombe dans la crise absolument imprévisible: mon œil!
Depuis 2005, des "gens" avisés (pas Mme Soleil) prévoyaient déjà que l'on allait dans le mur et que la croissance illimitée était impossible.
Le 1er résultat est là.
On produit toujours plus de bateaux voiliers et à moteur alors que :
- pas de place dans les ports
- raréfaction à terme des ressources en hydrocarbure
etc....
Les publicitaires vantent les qualités d'un bateau avec une mise en scène qui comprend une belle blonde et une grosse cylindrée 4x4 de préférence. Ne marche-t-on pas sur la tête?
Ne nous trompons pas nous avons les dirigeants que nous méritons et n'oublions pas que nous sommes tous plus ou moins responsables du système.

Modifions nos comportements et sortons de l'individualisme forcené : l'humanité ne s'en portera pas plus mal, surtout les générations à venir. Il n'y a pas à être fier du monde que nous sommes en train de transmettre à nos enfants et petits enfants.
Certains vont trouver mes propos teinté de "politique", mais un peu d'éthique et réflexion sur nous-même est peut-être salutaire de temps en temps. Être un citoyen et voileux n'est pas obligatoirement incompatible.
La mer que nous aimons tant est bien le révélateur des comportements humains au vu de son état de surface, que dire des profondeurs.

Restons quand même optimistes!!
A+

19 fév. 2009

Vive la voile pourave !

La crise aura peut-être un effet positif : Le retour aux fondamentaux de la voile, une coque de noix, un mât sans fioritures, du sens marin pour compenser le goût du risque, bref une plaisance que les nantis m'as-tu-vu qualifieront de pourave :
voilepourave.over-blog.com[...]/

merci etr bravo navis

que dieu entende tes propos ? ;-)

19 fév. 2009

Je préfèrerais

le terme de simplicité à celui de pourave, si restrictif…

23 fév. 2009

des gens differents

c'est aller vers ceux qu'on prends pour des m'as-tu-vu natis et s'apercevoir qu'il n'y a pas plus de cons chez eux que chez les autres...

Mais pour ca il ne faut pas avoir d'a-prioris et de prejuges qu'on soit adepte du retour a la caverne (a pied, le retour?) ou non...

Belle lecon de tolerance en verite !

19 fév. 2009

vi , j ai mis

:tesur: comme d hab, une zétoile a M Navis!

bon, quand méme pas trop pourav!:mdr:

:alavotre:

19 fév. 2009

merci !

pour Wauquiez , je ne savais pas ...
Par contre , voile pourave ,après lecture et relecture , ben c' est un peu moi .......

Bon un peu seulement ! mais la voile minimum , c' est ce que je pratique :-D :-D

Mais bon , on s' en fou , le principal c' est de naviguer avec ses moyens et de ne pas être envieux !

19 fév. 2009

La définition d'après le webmaster :

" La démocratisation c'est le respect des libertés, l'ouverture, la tolérance. C'est la quête de l'égalité et de la diversité. La voile, c'est justement ce qui permet de s'ouvrir l'esprit, de rencontrer des gens différents, d'avoir un mode de vie différent, de changer de point de vue, d'apprendre la tolérance et le respect des différences. C'est en ce sens que c'est démocratique. Et voilà ce qu'est la vraie démocratisation de la plaisance. Après, chacun peut se faire sa poubelle flottante à sa manière."

19 fév. 2009

Rendons à César...

L'inventeur du concept de "voile pourave" et l'animateur du site est Benjamin Grassineau.
Je n'y ai apporté qu'une modeste contribution.

19 fév. 2009

ne croyez vous pas ???

que si il y avait plus de place de port les choses iraient mieux, il n'y a qu'a voir les ventes de bateaux à moteurs transportable gros et cher qui se vendent, et les voilier transportable

je crois franchement que ce qui arrive au nautisme est la saturation des ports amha

le probleme des ports est plus complexe que ca

avec toutes les friches portuaires on pourrai faire des milliers de places en france ,ce qui ferai plethore de places et donc baisse de prix de ces memes places ,choses que nos chambres de commerces et dirigeants divers ne pourraient supporter !car la democratisation n'est pas le but ,le but c'est de ramasser du flouze pour engraisser les banques et croitre et croitre encore !(pierre ,il est contre la croissance a outrance)

19 fév. 2009

friches portuaires

pour répondre à "qui aura envie d'amarrer son voilier dans un arrière-port ?"
si c'est gratuit ou beaucoup moins cher moi bien sûr, et je pense que plein de monde sera intéressé
mon bateau est dans une marina parce que je n'ai pas d'autre alternative, sinon jamais je ne l'y aurais mis !
et investir qq milliers d'euros dans une place de port tous les ans ne m'enchante pas, je prefererais garder cet argent pour équiper le bateau

regarde bien entre le fort de balaguier

et la seyne !et les anciennes cales du chantier au moins 300 bateaux ,tu aimes bien me contredire ? et si tu veux vraiment une place il faut pas pinailler sur le site !marseille rien de dispo ?il n'y a plus un cargo a marseille ,ils sont a genes ;-)

19 fév. 2009

Meilleure utilisation des ports...

Un exemple typique est La Rochelle : on a construit un énorme bassin de pêche à Chef de Baie, qui est aux 3/4 vides. Idem dans de nombreux ports où la pêche ou le trafic de commerce ont décliné.
Mais les pêcheurs se cramponnent à "leur" bassin et ne veulent pas entendre parler de reconversion, de même que les Chambres de Commerce ou Ports Autonomes pour le commerce.

Ce que l'on constate, c'est que les reconversions sont toujours réussies et apportent aux villes concernées une activité qui était perdue : voir Dieppe, Fécamp, St Vaast la Houge.Ce dernier port était un village moribond. C'est maintenant une escale connue des anglais, qui traite la moitié du nombre de passages de Cherbourg, soit 5000 par an. Et ce sont des équipages qui font marcher le commerce local.

A Honfleur, on parle depuis plus de 20 ans d'un nouvel aménagement pour recevoir davantage de bateaux. Le projet est en voie de se concrétiser par aménagement d'un bassin totalement inutilisé.

A Roue, cité par Erendil, il était impossible d'accéder à la halte de plaisance sans démâter. Le Port Autonome se cramponnait au Bassin St Gervais, zone plutôt glauque où on s'amarrait à une épave de ponton rouillée.
Depuis le mois de juillet, nous avons une "belle" marina qui doit compter à terme quelque 150 place. Il y a quelque 1000 passages par an à Rouen et ces bateaux s'arrêteront désormais.

Si la recherche de zones portuaires sous utilisées oui non utilisées était systématisée, il ne me semble pas douteux qu'une bonne partie des besoins serait couverte. Cela faciliterait également naturellement la vente de bateaux neufs, car les bateaux d'occasion sont simplement un stock qui tourne.

a monaco

c'est cool aussi !

23 fév. 2009

pour Oslo

j'y etais ce weekend et en ai profite pour aller voir les drakkars, le Fram et le Kon-Tiki...la Norvege un vrai pays de navigateurs.

En ce moment les marinas sont quasi vides car pris dans la glace sauf la ou ils ont mis les bulleurs pour les grandes unites...

19 fév. 2009

milliers de places dans les friches portuaires

Oui, sans doute, mais où ? Qui aura vraiment envie d'ammarer son voilier dans l'arrière port de Rouen ou du Havre ?

Dans la région ? Marseille ? rien de dispo. Toulon ? Eventuellement dans les recoins de Brégaillon, mais quelques dizaines tout au plus.

Jacques

20 fév. 2009

non non

excuse moi, Pierre si j'ai été maladroit.

Non, mon propos, c'est que l'on cherche surtout une place dans un coin sympa pour pouvoir aller mouiller dans un paradis en une heure de nav. L'idéal pour moi reste le Gapeau, dans la rade. Sauf que c'est devenu impossible.

Alors oui, balaguie, là où il y avait la douane, par exemple, c'est une idée bonne, je pensais, comme je le disais, seulement à Brégaillon, qui n'est, tout réfléchi, pas si pire comme choix aussi.

En vrai, le repoussoir, pour moi, c'est plutot port de bouc. C'est sur que là bas, t'en as du quai dispo, mais dans quel cadre...

Jacques

19 fév. 2009

Je vous invite à aller vous ballader

à Oslo par exemple. Le paradis de la plaisance, rien que des marinas par dizaines, un pur bonheur. C'est vrai que la géographie s'y prête bien.

Et plein de bateaux modernes, moins récents ou anciens rénovés avec goût, essentiellement à voile.

OK, il faut aimer le climat, en juin/juillet, par 18 degrés, ils sont tous sur les terrasses, les hommes en T shirt et les femmes avec des robes très lègères d'été.

RV

19 fév. 2009

la decroissance -vu par radio bistro

peu de temps encore-on rigolait en se tapant sur le ventre-en entendant ces gogos- babas cool-qui disaient-la croissance il faudra bien qu elle s arrete un jour et qu il faudra consommer d une autre facon--
car sinon ou allons nous !!!!!mon pauvre monsieur

-maintenant en voiture il faut le GPS-car une carte routiere -on ne sait plus la lire -mon pauvre monsieur

en bateau il faut embarquer DARTYYY-car sans lave linge l on ne s oriente plus mon pauvre matelot

surtout ce qui est grave-une panne a bord quand on navigue DDAARTYYY -il faut pas aller trop loin d un depanneur style snsm-mon pauvre ami

Alors la crise elle a peut etre du bon !!!!

bon j arrete car j ai fini la boutange-car bien sur qund je fais saute le bouchon -je la vide-j ai du respect pour ce vigneron moi mossieur et je garde le sourire meme les pieds dans la me.de

comme dit mon pote &ltNAVIS.&gt

VIVE LE RETOUR AUX FONDAMENTAUX

PS--JE N AI RIEN CONTRE DARYYY-J Y AI ACHETE UNE RACLETTE ET UN GRILL PAIN

19 fév. 2009

Plaisance "pourave" ? Retour aux fondamenaux ? Mon oeil ...

Les chers matelots fort sympathiques mais un peu utopistes qui pensent que la crise va provoquer une évolution vers une plaisance plus modeste risquent fort d'être déçus.

Je viens de passer cinq mois à écumer les petites annonces et à tourner dans les ports de Grande-Bretagne et de Hollande pour trouver mon nouveau bateau (réservation signée avant-hier). J'ai parlé avec pas mal de courtiers, surtout anglais et hollandais, un français aussi.

Je sais bien qu'il est naïf de tirer une leçon générale d'une expérience personnelle, mais pas plus que de croire aux prévisions des économistes :-D
Ce que j'ai observé ou entendu, ce n'est pas un changement des aspirations des plaisanciers, ce n'est pas un effondrement du marché (disons simplement que l'on peut obtenir 10 à 12% sur le prix demandé, là où l'on pouvait espérer 5%), c'est de +++l'attentisme+++
Sauf situations particulières (divorce, décès,...) les vendeurs de bateaux sains ont pris leur parti d'attendre des jours meilleurs. Les acheteurs cherchent le bateau de leur rève en sachant qu'ils peuvent espérer le payer quelques milliers d'euros de moins qu'il y a un an. Mais j'ai la nette impression que ces acheteurs n'ont pas changé de cible. Celui qui voulait un motorsailer de 38 pieds veut toujours un motorsailer de 38 pieds. Le gazole blanc était à 1€ il y a un an, il est à un pouillième près au même prix maintenant. Pas de quoi s'énerver et changer de style de plaisance ! Mon budget gazole était de 800 euros en 2008 (pour 250 heures moteur sur 4 mois), il sera de 900 euros en 2009 à un epsilon près.
Les places de port sont les mêmes, le nombre de bateaux qui les occupent n'a pas diminué (l'exode des anglais de France est un gentil conte de fée de journalistes qui brodent sur quelques cas isolés), simplement l'inquiétude psychologique provoque l'attentisme.
On en sortira avec quelques leçons tirées, par exemple, on aura compris qu'il est dangereux de croire aux sirènes des placements financiers qui nous promettent des gains annuels de 12% quand la croissance mondiale moyenne est de 2,5.

Les kâdres bobos qui rèvent de Porche Cayenne s'achèteront un super 4*4 Mercedes à propulsion hybride (sortie prévue en octobre pour la fin de crise) combinant ainsi leur goût de la frime avec un comportement perçu comme écolo-citoyen, tout le monde sachant que hybride = politiquement correcte.

La plaisance fera pareil, celui qui rève de se construire un voilier "modeste" en construction amateur le fera, et celui qui rève du dernier voilier Bénéteau-Jeaneau-Bavaria-..... se l'offrira dès que la remontée des cours de bourse lui permettra de vendre quelques paquets de SICAV pour les troquer contre son tupperware préféré.

Allons, Hisse et Ho les Coeurs, la crise se passe à la cape, demain on renvoit tout et vogue le navire :-)

19 fév. 2009

J'ai donné une étoile à Diomède,

il a remarquablement exprimé ce que je pense.

RV

ah! excusez moi

depuis le debut on parle de vision "lucide" du marché !

19 fév. 2009

Pierre 2,

représenterais-tu la vox populi? Je ne suis pas daccord avec toi, point barre.

Sans rancune.

RV

20 fév. 2009

Là je crois que tu te trompes Pierre

Pour ce qui concerne mon avis et je ne prétends en aucun cas détenir la vérité sur le futur qui nous attends.

20 fév. 2009

héhé

:pouce:

21 fév. 2009

Curé

tu m'acceptes comme adhérent dans ton cercle "voile pourave améliorée"?

21 fév. 2009

Jean,

Avec toutes mes excuses, mais tu fais l'amalgame (ou tu ne fais pas la distinction) entre le neuf et l'occasion.

Ce qui a été dit par Hervé ou Diomède, c'est qu'au niveau de l'occasion, c'est l'attentisme qui prévaut plutôt qu'un réel effondrement. Ce qui est logique: puisque certains veulent pousser à la déflation (comme les brookers, par exemple ...... ;-) ), et bien on ne vend pas. Et on attend que ça se calme. Seuls ceux qui sont pris à la gorge sont tentés de brader.

Il est par conre évident que le secteur de biens d'équipement neuf souffre particulièrement en ce moment, bateaux y compris, ce que confirment les articles mis en ligne par l'auteur du post.

Et je confirmais aussi avoir vu des ventes se faire (sur des bateaux à 400 K€), avec des acheteurs essayant de faire baisser outragement les prix, mais que les ventes se sont faites à un prix marché normal (c'est à dire assaini de l'outrageuse inflation de ces dernières années, poussée encore une fois par ... les brookers !)

Et au niveau de l'économie globale, tous les secteurs ne sont pas touchés, j'en sais quelque chose, j'ai fait tout mon CA 2009 (le CA optimum) à .... fin janvier ! J'en fait profil bas, bien conscient que ce n'est pas la même musique pour tout le monde, et qu'il y en a qui tirent sacrément la langue en ce moment .......

excuse moi diomede

mais ton annalyse est peut etre bonne pour ta region ,mais je crois que c'est toi qui est naif en croyant detenir la verité ,chez nous les prix ca baisse a donf !!!

et ben comme d'habitude

tu n'es pas en phase avec les autres ,c'est pas grave chacun ses idées ,mais des fois ca coute cher ;-)

rancune de quoi ,?

chacun ses idées je te l'accorde simplement, tu etais en decalage avec les intervenants precedents ,et c'etait pas la peine d'employer des mots forts comme vox populi ! et en fait vous etes un petit nombre a etre plus intelligent que tous les annalistes de la plaisance qui annonce un effodrement du marché de l'occase ,dommage que les gouvernements ne vous consultent pas pour l'economie de la nation ;-)sans rancunes

en fait je l'ai pas dit plus haut

mais je suis un partisan de la voile pourave ameliorée ;-)ça c'est le futur !

oui

sans restriction ;-)

20 fév. 2009

la situation

est peut etre differente aux antilles ou habite captain herve sauf erreur de ma part, quoiqu'en en gwada ..

ici, en france, c'est un peu mon boulot, je peux confirmer ce que dit Pierre, pas seulement pour les bateaux.

l'economie est vraiment partie en vrille, je visitais un gros sous traitant de l'automobile l'autre jour, il a eu un coup de fil en allemand, je ne comprends pas l'allemand.

Ensuite, bleme le Pdg me regarde et me dit, X....wagen me dit qu'ils ne me commanderont rien pendant 3 mois au moins ...

voila un PDG qui ne va pas changer de bateau ni ses cadres ni .. ni

c'est juste un exemple pour illustrer la situation,

on peut acheter une bagnole et en avoir une deuxieme gratos je en sais plus ou ...

alors les voiliers, si vous en avez un gardez le et profitez de mouillages enchanteurs cet été pour oublier le reste

21 fév. 2009

Nicolas

tu fais bien de préciser, neuf et occasion, il y a néanmoins un lien entre les 2

pour ma part je ne suis pas sur le marché et je n'y serais jamais, ou il restera dans la famille ou je le donnerai à des jeunes entreprenants
;-)

19 fév. 2009

L'analyse de Diomède

est assez juste. C'est plus une crise d'attentisme qu'un véritable effondrement, et encore moins un changement, que seuls les idéalistes utopistes mettent en avant.

Bien sur, ceux qui sont "coincés" (divorce, endettement, perte d'emploi ....) se sont mis à brader, mais la plupart des vendeurs gardent la tête sur les épaules, prennent leur temps, et attendent. C'est aussi la situation que j'ai pu constater, où les vendeurs "sains" vendent finalement au même prix qu'avant la crise, pour peu que le bateau soit sain lui aussi, et que le vendeur garde la tête sur les épaules. Je regarde les ventes des bateaux dans mon coin (et il y en a beaucoup à vendre !), les prix n'ont pas chuté, tout au plus un petit rabais par rapport à avant.

Le bateau d'occasion est loin d'être mort. La crise affectera probablement plus les ventes de bateaux neufs du fait de cet attentisme, et du manque de place en France, mais le marché français n'est qu'une poussière par rapport au reste du marché. Ailleurs, une fois que l'argent recommencera à circuler (et il recirculera !), les bateaux se venderont à nouveau.

Désolé pour ceux qui rêvent d'un renversement de situation à leur profit ...... ;-)

19 fév. 2009

Je suis moi aussi de cet avis (l'attentisme)

Excepté peut être la méditerranée française - et encore cela doit être plutôt chez les brookers, car moi qui consulte régulièrement les sites, je vois peu de choses renversantes par là-bas, en tout cas pas plus que l'hiver 2007/2008 - j'ai remarqué une baisse plus marquée sur quelques bateaux mais le gros de la troupe se maintient à des prix habituels. Je vois même quelques offres assez effarantes par leur prix excessifs.

Pour ce qui est d'un changement des consciences, je suis par contre assez optimiste. Seulement cela ne va pas se faire en une année, ni deux, et je verrais bien cela pointer après quelques petites et nouvelles catastrophes…

20 fév. 2009

merci de tousser

:tesur; avé nous !:heu:

et merci pour la flatterie :lavache:

pour astucieux bricolos !:langue2:

bon, reste plus qu a partir redécouvrir l eldorado

:acheval:

20 fév. 200916 juin 2020

attend s goud

:tesur: tu n es pas encore passé par le fil:
remotorisé son bateau pour pas cher!:reflechi:

une expérience inoubliable!:heu:
qui vaut le coup d étre vécu :langue2:

bon , souvent tu fais comme le mickey dont samedi m a fait enfiler le costume !:mdr:

20 fév. 2009

certes

:tesur: personne ne t as dit le contraire:reflechi:
je te disais juste pour le fun!:heu:

que tu n avais pas gouté a toutes les joies du rewanping d une barque :langue2:

sans en avoir changé le moteur toi méme!:whaou:

pour ton avenir , fais en bien ce que tu veux et ce que tu peux
ce n est pas l objet d un fil sur le forum et bien trop personnel pour m en préoupper moi méme

amicalement étonné

:acheval:

21 fév. 200916 juin 2020

c est que

:tesur: avé ma goutte au bras (on peut en rire sans que je me fache ):reflechi:
ce serai plutot cela , en ce moment!

mais le dessein avec ma vrai nature que tu as si bien cerné et décerné:heu:

depuis quelques temps me va beaucoup mieux !:langue2:

21 fév. 2009

tant pis pour

:tesur: le verbe avoir! :doc:

21 fév. 200916 juin 2020

ben idf j'ai pleins de tof de toi

meme en vacance

23 fév. 2009

ou 68 en nouvelle version remasterisee

nuance concernant les pauvres de ces societes -la...ils ne sont pas si inventifs que ca vu qu'ils ne s'en sortent jamais et que sur le continent africain la duree de vie diminue de jour en jour pour etre proche de 40 ans actuellement...et ca s'empire de plus en plus vite.

ils n'ont donc rien qui puisse resoudre le probleme ni le remplacer, ni le compenser.

ils sont justes plus pres du desastre que nous.

Arretons de rever.

24 fév. 2009

La réalité, et la perception de l'Afrique

ressemblent à l'Inde d'il y a 40 ans.
Ceux qui connaissaient par la télé ou les voyages de vacances, ne voyaient que misère infinie et éternel sous-développement.
Au mieux condédaient-ils une immense énergie spirituelle !
Ils ne voulaient pas croire ceux qui y avaient vécu, bossé, s'étaient mélangés à diverses classes sociales, puis étaient revenus plusieurs années après pour voir les changements.
Aujourd'hui, les Indiens rachètent nos usines, font flamber la bourse, déposent plus de brevets high tech que nous, même si les slumdogs sont encore là (mais en moins pire qu'avant...)
L'Afrique pourrait bien prendre le même chemin dans les décennies prochaines.

24 fév. 2009

en ce qui concerne l'afrique de l'est

ou j'ai résidé 5 ans, l'industrie et une large part du commerce est aux mains des indiens (ex coolies ayant construit les lignes de chemein de fer à l'époque des anglais

Amin dada avait chassé les indiens et coulé son pays

c'était il y a 25 ans et les anglais avaient fait comme partout choisir une "tribu" ou une ethnie contre l'autre ou les autres majoritaires

ex Kikuyus bantus contre Nilotiques au kenya Tamils contre Cinghalais, Protestants contre Catholiques en Irlande ...

en généralca s'est mal passé apres eux

20 fév. 2009

Pyramide des âges, décroissance, pouvoir d'achat, toussa...

Il y a un phénomène amorcé voici une bonne vingtaine d'années : Les riches (souvent vieux)sont de plus en plus riches et les pauvres (presque toujours jeunes) sont de plus en plus pauvres.

Conséquence : L'élargissement du fossé lamine les classes moyennes dont on avait pu croire, au cours des "30 glorieuses", qu'elles représentaient un évolution "naturelle" des sociétés post-industrielles.
Les crises à répétition ne font qu'accélérer ponctuellement le phénomène et les nouveaux pauvres étant de plus en plus nombreux, cela a forcément des répercussions sur l'économie.
Pourquoi voudriez-vous que la plaisance échappe à la tendance générale ?

Mais tout n'est pas perdu !
Si les phénomène perdure, le phénomène risque de nous obliger à vivre dans un monde aux structures socio-économiques calquées sur celles des pays du tiers monde.
Et je ne connais personne de plus débrouillard et de plus inventif que les pauvres de ces sociétés là... Courage, la voile pourave pour tous se profile au bout du chemin. Les astucieux bricoleurs de HEO en sont l'avant-garde éclairée ! ;-)

20 fév. 2009

vous me filez

un tel bourdon que je crois bien que je vais vendre mon bateau:-(

20 fév. 2009

bin

le temps de la réflexion, le poids du pour et du contre, et de plus en plus ras le bol de ce coute un bateau, la survie à réviser , le temps passé,

et après notre choix se fera, mais rien n'empêche de se renseigner, tu ne peux faire le lien entre différente questions technique et mon avenir, que je sache m'appartiens, :-(

21 fév. 200916 juin 2020

je vous prie

de ne pas déranger idf quand il travail sur un grand projet

21 fév. 200916 juin 2020

flute fluxe fluxation

:tesur: j ai raté ma phrase:

mais le dessin que tu m as décerné, je me l aproprie , aprés que tu es si bien cerné un coté de ma vrai nature !:doc:

:mdr:

23 fév. 2009

Je rebondis sur l'Afrique

et prends un gros risque.

L'Afrique est un continent d'un milliard d'habitants, certains pays ont des croissances à 2 chiffres, mais on ne parle pas d'eux, on ne parle que Darfour, etc..

Jusqu'en 2007, leur croissance a été en moyenne la double de l'Europe.
La courbe va certainement s'inverser avec la crise mondiale, mais il ne faut pas faire en permanence du catastrophisme généralisé:

Tapez sur Google PIB Afrique et vous verrez tous les rapport, Banque mondiale, OCDE, etc...

french.china.org.cn[...]747.htm

RV

24 fév. 2009

Puissent les dieux...

de l'Olympe t'entendre, Navis et que tes prédictions se réalisent!

Phare du monde

  • 4.5 (138)

2022