vagues scélérates

hier j'ai écouté un reportage de Thalassa sur les vagues scélérates, oufff pas rassurant

L'équipage
16 juin 2016
17 juin 2016

Ben , tu verras puisque tu vas acheter un bateau .

17 juin 2016

Je ne tiens pas tant a en voir hihihi ;)

17 juin 2016

" tous les bateaux ont rendez-vous avec la tempête "

17 juin 2016

La tempête oui ok mais là je parle des vagues qui apparaissent subitement et qui peuvent faire une hauteur jusqu'à 30mètres ...c'est un ti peu plus grand que moi ça héhé

16 fév. 2019

héhé C'est mieux comme interjection!

17 juin 2016

Bonjour,
les vagues scélérates font plus de dégâts sur les gros navires de commerce que sur nos petits qui "bouchonnent".
Si la descente et les capots sont fermés, un voilier bien conçu (je ne parle pas des bateau de série conçus pour prendre l' apéro) risque au plus de perdre son mât, pour l' équipage pas amarré, c' est une autre histoire!
Gorlann

17 juin 2016

(je ne parle pas des bateau de série conçus pour prendre l' apéro)
Je prêche pour ma paroisse... :-p
alainmaignan.wordpress.com[...]pagnon/
.
Tu parles sans doute des voiliers récents genre "Sense", puisqu'on en parle sur ce forum. Mais ceux-ci ne quittent pas leur place... :heu:

as-tu lu "une fois suffit"" de Miles Smitton ?

je serais plus nuancé que toi ...

17 juin 2016

où as-tu vu ça ?

17 juin 2016

Une vague scélérate peut aussi se pointer avec un train de vague de hauteur inférieure . 2 m de creux et baaaam un mur vertical decroisé ,plus profond avec une puissance bien supérieure aux copines ..Comme un coup de canon qu t'arrache le cagnard au vent ,salvateur , et te rempli le cockpit jusqu'en haut .Aprés tout va mieux . ;-)

17 juin 2016

bon alors on va se souhaiter de ne pas en rencontrer han hihi ;)

18 juin 2016

il ya toutes sortes de vagues scélérates , des petites jusqu'aux géantes . Il faut parler plutôt de "vagues atypiques" . Par ex : vous êtes dans un train de vagues dont la moyenne est de 2 m et puis d'un coup en arrive une de 10 mètres , une seule et puis derrière : rien . J 'ai vu ça . Dans sur une mer a peu près calme , on a vu venir de l ' horizon une vaggue tellement haute qu'on la voyait de très loin , elle prenait de droite à gauche tout l 'horizon . Et puis elle et arrivée avec un grondement , elle a soulevé le bateau par l 'arrière . Je me souviens, que dul bateau presque vertical , la descente ouverte comme un entonnoir, en bas, j' ai vu le fond de la vallée et en tournant la tête , j 'ai vu le soleil au travers de la crête qui frisait , grondait sans déferler ( ouf ). A ce moment la vague a poursuivi sa course , je suis parti dans un lof memorable. Et puis on a pu voir la vague continuer sans ralentir jusqu'à disparaître à l 'horizon.Voilà voilou.

18 juin 2016

Faut se méfier de la réalité de sa propre imagination.

C'était pas un bateau de pêche qui rentrait trop vite ?
Le grondement sourd, peut-être son vieux Baudoin !

18 juin 2016

:litjournal:

18 juin 2016

ça doit surprendre en effet et surtout on doit être aux aguets après ça oufff :lavache:

18 juin 2016

oceanix, ou cela s'est il passé et à quelle époque?

18 juin 201616 juin 2020

Ces vagues 'atypiques' existent bien, même par mer calme en l'absence de courant etc...
Voici un exemple dans le bassin de Campos, au large du Brésil, dans plus de 1000 m de fond
A l'oeil, la hauteur (mesurée de sommet au creux) significative des vagues (= la moyenne du tiers des plus hautes) fait un peu plus d'1 m
Et voici une vague qui fait de l'ordre de 3 m, plus de 2 fois la hauteur significative (le critère d'une vague atypique)

Ceci se produit plusieurs dizaines de fois par an pour cette même bouée (image 2)

Exemple tiré de cet article scientifique (en anglais)
hal.archives-ouvertes.fr[...]ocument

18 juin 2016

Dans le reportage que j'ai vu ils disent que la vague puise son énergie dans ses voisines c'est fort la nature quand même

18 juin 2016

moi j'ai eut une vague scélérate une fois: bord de l'eau, un petit clapot jusqu'au genou et bam: d'un coup sans que je ne vois rien venir, une vague au niveau du torse...bien froide dans le dos en plus...
une horreur....
quoi? pour moi la définition de vague "scélérate" commence très bas voilà tout...
:mdr:

18 juin 2016

nopster je te comprend moi ça m'est arrivé en buvant dans un verre, sans prévenir un clapouti dans mon verre qui me saute au visage ça aussi c'est scélérat quand même :mdr: :mdr:

18 juin 2016

Ca s'est passé au large du Planier il y a déjà un bail . Nous étions 2 à bord ; Daniel F;( qui revient d'un tour de l'Atlantique) et moi . La vague venait de l 'ouest et se dirigeait vers l 'est en suivant donc la terre . C'est Daniel qui a vu arriver le phénomène à cause de sa manie de toujours regarder derrière . Elle barrait l 'horizon et a continué " a la vitesse d'un cheval au galop " selon l'expression populaire . En quarante ans on n'a vu ça qu'une fois . Il n 'y a rien d'autre à dire ni aucune raison de polémiquer ni de mettre en doute l 'honnêteté des témoins . Femez le ban .

18 juin 2016

Entre St Malo et Guernesey, pas mer calme, régulièrement une seule vague de plus d'un mètre vient te renverser l'apéro; Ah, la scélérate ! ou plutôt le scélérat...de Condor.
Les locaux ont du connaître au moins une fois ce genre de chose.

18 juin 2016

Un excellent livre de chez QUAE: Anatomie curieuse des vagues scélérates.
Approche très scientifique du phénomène,qui en a bien besoin.
Qui d'entre vous connaît la définition exacte de "hauteur significative"?
C'est pourtant dans tous vos bulletins.
Pour les gentils moqueurs de la tempête dans un verre d'eau:
Si on vous jette le verre d'eau dans la figure, c'est une vague scélérate. Tout comme celle du bord de l'eau qui emporte le pêcheur et qui est supérieure à (?) fois la hauteur significative. Je ne me souviens plus du chiffre.

19 juin 2016

ho je ne me moque pas, je dédramatise à ma façon. de toute façon c'est suffisamment rare pour que l'on puisse ne pas trop y penser en préparant un bateau et c'est suffisamment radical pour qu'aucune préparation ne puisse rien améliorer...alors pourquoi s'en soucier?
il faut préparer le bateau pour affronter du gros certes, mais en considérant 'seulement' les plus grosses conditions potentielles. il serait vain de vouloir prendre en considération ce genre de vagues qui appartiennent au dernier percentile de la courbe de gauss.
à ce niveau de vagues-là, si le bateau est bien préparé la seule chose qu'il reste à estimer c'est la chance...
mais quand je plante des cerisiers je ne calcule pas mon arbre pour survivre à une collision avec un 3.5 tonnes, même si statistiquement le risque est identique...

18 juin 2016

j'ai trouvé ça sur google comme je suis un peu bête je vous le recopie.

Une vague scélérate est définie comme une vague étant au moins deux fois plus haute ,,entre sa crête et son creux,,que la hauteur significative des vagues alentours : c'est a dire deux fois plus haute que la moyenne du tiers des vagues les plus hautes .

ça n'empeche pas qu'elle soit atypique ,ça convient pas mal aussi ,mais nul besoin de se trouver dans le courant des aiguilles ,dans le détroit de bass ,ou par 58 sud pour la rencontrer .Bien sur tout est relatif ,l'important est me semble t il la puissance hors du commun qui la caractérise due a son inertie ainsi que sa relative rareté .

16 fév. 2019

Vague scélérate Draupner?: le mystère des mers croisées en partie levé dans un labo d’Édimbourg

voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]b314207

16 fév. 2019

si c'est l'angle élevé entre les vagues qui crée les vagues scélérates,peut être pourra ton en extrapoler et définir des zones à risque où les courants, les fonds, etc favorise ce croisement...
Type grand cap, changement d'océan, gulfstream, ligure ? :mdr:

17 fév. 2019

Sans oublier le triangle des Bermudes...

16 fév. 2019
16 fév. 2019

ah je n'avais pas vu!

16 fév. 2019

Source originaire la BBC :-)

17 fév. 201917 fév. 2019

Les vagies scélérates, c'est de la statistique.
Les vagues, se sont des ondes qui se propagent. Une onde est caracterisée par une amplitude (hauteur des vagues) et une phase (qui est fonction de la periode des vagues et de leur direction). Des que deux ondes se rencontrent en un meme point avec la meme phase, bing, l'amplitude est amplifiée, c'est la vague scélérate.

Il y a des endroits où la configuration des cotes est favorable à la formation de vagues scélérates mais il faut aussi que la météo ait eté favorable... Statistiquement, on a très peu de chance d'en rencontrer une, sauf si onnavigue tres fréquemment sur une même route dans une region dangereuse (geographique et meteo).

18 fév. 2019

D’après une étude que j’avais lue il y a quelques années et dont la technicité me dépassait un peu d’ailleurs, les choses ne sont pas si simples. Si les vagues extrêmes se formaient uniquement par la superposition de plusieurs trains de houle alors elles devraient avoir une durée de vie assez courte. D’autre part elles devraient se reproduire de manière assez régulière en fonction du PPCM des longueurs d’onde des deux trains de vagues.
Or ce n’est pas le cas. Les vagues extrêmes une fois formées semblent avoir une vie propre et exister par elle-même. Enfin, et fort heureusement, elles restent des phénomènes isolés.
Cette partie de là de l’étude était compréhensible par le commun des mortels. La seconde partie était bien plus ardue et faisait appel à des notions de physique relativiste et de théorie du chaos auxquelles je ne comprenais pas grand-chose. Je me souviens toutefois du résultat. LA vague scélérate serait un phénomène unique doué de son énergie propre et « pomperait » l’énergie des vagues la précédent pour se renforcer. Si certains d’entre nous sont plus calés que mois en physique du chaos, peut être pourraient-ils nous expliquer mieux que je ne peux le faire

17 fév. 2019

ils ont reproduit le phénomène avec un angle de 120° entre les 2 trains d'onde.
Yves

21 fév. 2019

N'étant pas prévisible rien ne sert d'y penser.
Autrement c'est fini on laisse le bateau au port. ....
C'est sur qu'une vague paroi verticale de 30 mètres n'est pas facile à aborder .....
Même 10 mètres d'ailleurs ! !!! C'est déjà énorme. ...

21 fév. 201916 juin 2020

Il existe des vagues scélérates à toutes les échelles de hauteur
Voici un exemple sur une mer relativement calme

dans
The Making of the Andrea Wave and other Rogues
Mark A. Donelan & Anne-Karin Magnusson
Scientific Reports 7:44124
DOI: 10.1038/srep44124

Figure 5. Rogue wave photograph taken from the deck of the RV Cape Henlopen in the western North Atlantic during ARSLOE (Atlantic Remote Sensing Land/Ocean Experiment). The crest of the rogue propagates from right to left. (Photograph by H. Mitsuyasu).

21 fév. 2019

Exactement et c'est ce que je décrivais dans un post plus haut. Un coup de canon, dans une mer et vent 5/6 rien de trop compliqué , au travers un peu abattu et en sortant du bateau un mur bien plus rapide que le train de vagues, très vertical et très creux sur son avant. 20 milles sous le Levant avec de l'est plus ou moins fluctuant en remontant. Pas trés haute comme on imagine toujours, mais alors extrêmement puissante . J’espère pas faire connaissance avec un de ses grandes sœurs .

21 fév. 2019

A noter que J-L VDH, avec son wasa 55, au large de Yeu, puis il y a quelques temps avec son 36, en arrivant sur les Sables-d'Olonne en a pris une autre sacrée.

22 fév. 2019

Mystère vagues scélérates enfin expliqué :

Des scientifiques ont réussi à recréer en laboratoire – à plus petite échelle – la vague scélérate de Draupner (25,6 mètres de haut), observée en janvier 1995 en mer du Nord.

www.actunautique.com[...]ee.html

22 fév. 2019

On peut appeler "vague scélérate" 5 types de phénomènes distincts, qui peuvent se cumuler :
- La vague pyramidale issue d'une houle croisée
- Les vagues de fréquence différentes qui se regroupent, principe qui revient à celui de la houle croisée, à ceci près qu'il n'est pas stable (ce que fait ces labo anglo-saxon, c'est une combinaison des deux premières)
- les phénomènes mathématiques rares, tels que les solitons, les mascarets... Ceux là sont stables, mais leur génération spontanée est très improbable. (puisqu'ils sont aussi stables à l'envers : très difficiles à construire)
- les vagues de très grandes amplitudes qui se déforment en effets locaux. (raz de marée, marées elles-mêmes)
- la remontée des fonds

Yop, et voilà, avec tous ces effets potentiels, qui peuvent à l'occasion se combiner, on a des vagues plus hautes que les voisines avec la même énergie initiale.

Il y a un effet que j'aime bien pour comprendre le bazar :
Imaginez une grosse bosse au milieu d'un plan d'eau calme : si on la lâche, elle va retomber et se diluer dans de petits remous sur le plan d'eau. Ben, ce mouvement de dilution s'inverse : si on regarde la vidéo à l'envers, c'est un plan d'eau calme qui va donner une grosse bosse sans autre raison qu'un hasard extrême.

24 fév. 2019

La vague pyramidale est aussi parfois appelée la vague Madoff :acheval: :acheval: :acheval:

24 fév. 2019

@ Peuwi
Il existe un autre type de vague qui n'existe qu'à proximité de l'oeil d'un terrible cyclone : des vagues venant de directions diamétralement opposées et lancées à une vitesse incroyable. Cette énergie cinétique est transformée en une hauteur de vagues ahurissantes, mais sans vitesse ou très faible. On escalade alors ces vagues comme un bouchon -sans roulis- et on retombe de l'autre côté en chute libre. Il y a comme çà une barrière de 5 ou 6 vagues.
Le grondement qu'elles font en se rencontrant est le pire bruit qu'il soit possible d'imaginer.

06 oct. 201916 juin 2020

J’apporte ma petite histoire, la vidéo citée plus haut


expliquant sans doute au moins en partie le phénomène que nous avons rencontré fin août 2004, lors de notre remontée de la côte dalmate en H-Boat.
Après un bel orage le matin au mouillage à Kor?ula, destination la baie d’Uvala Luka à l’ouest de la presqu’île de Pelješac. Vent d’ouest-nord-ouest, bon F5 avec rafales soutenues. Nous sommes la seule voile dans la baie. Beau temps. Le bateau est sous grand-voile haute et foc, surtoilé sur les crêtes, mais il faut de la toile pour le faire avancer au près dans les creux abrupts d’une mer mal rangée. La presqu’île et l’île forment à cet endroit une baie en entonnoir où les vagues se réfléchissent sur les côtes accores et viennent croiser la mer du vent. Tout cela rend le tribord amures cahoteux, bâbord l’est moins. Ça mouille (c’est habituel sur ce petit bateau bas sur l’eau) et ça tape sévèrement (ce qui est en revanche rarissime). Mais soleil, vent, paysage superbe : belle balade de l’après-midi !
On est bâbord entre Ra?iš?e et la pointe sud de la presqu’île (on va la passer ou pas ?), un peu après la mi-distance. Une première vague plus grosse que les autres, puis le phénomène :
Une vague vraiment plus grosse. Ce n’est d’ailleurs pas vraiment une vague, c’est plutôt le plan d’eau qui se soulève, comme si la mer n’était plus plate et qu’on montait sur une sorte d’énorme plan incliné.
Co-équipière : « C’est quoi, ça ? ». Moi : « Je sais pas. »
En haut de ce grand plan incliné, un spectacle grandiose et sidérant se déploie : une sorte de grande vallée et de l’autre côté de ce creux se dresse une vague énorme et verticale. L’ensemble est parfaitement lisse, et le creux, marbré d’écume, brille sous le soleil. C’est un creux vraiment profond et une vague vraiment haute… Stade réflexe : je tire la barre pour abattre car une vague comme ça, ça veut dire qu’elle va déferler parce qu’il n’y a pas de fond, donc il faut que j’évite les cailloux. Donc j’abats et le temps de descendre la déjà bien grosse vague sur laquelle nous sommes, je me dis que non, on est au milieu de la baie, il y a du fond. Plus loin devant, la mer est chaotique et déferle. Il ne reste plus qu’à virer en haut de l’énorme truc devant… Je lofe dans le creux, le bateau répond très lentement car il n’y a plus de vent, mais il répond. J’ai le temps de répéter : « Au virement, garde le foc à contre ! ». Bizarrement, le bateau monte la vague sans difficulté, et plus bizarrement encore, réussit à virer : image magnifique du bateau traversant la crête déferlante, la gerbe d’écume étincelant dans le soleil. On abat en grand pour rester le plus possible sur la crête, pour mettre du vent dans la voile et rester manœuvrant le plus longtemps possible. Mais on descend déjà sur l’épaule de la vague. Elle est tellement abrupte que j’ai l’impression qu’il n’y a rien sous le côté tribord du bateau et que je suis assis sur du vide. D’un seul coup, l’étrave bascule et le bateau plonge. C’est très rapide et très puissant. J’ai vraiment l’impression que j’ai l’étrave sous les pieds. Le bateau descend la vague très verticalement. En bas, il faut lofer en grand pour ne pas planter l’étrave. À nouveau, traversée du creux sans vent mais toujours manœuvrant. Le deuxième mur arrive, si abrupt que je dois abattre pour, là encore, ne pas planter l’étrave. On monte la vague en lui étant quasiment parallèle. Mais on monte quand même, façon ascenseur. C’est là que j’ai compris que c’était une sorte de système de vagues stationnaires, à vitesse de déplacement faible. J’ai donc dit : « Ça va passer ! ». La couleur de la vague était somptueuse, la lumière du soleil la traversant et lui donnant une couleur verte extraordinairement belle. En haut de la vague, nouvelle crête se cassant et submergeant le pont, puis nouvelle descente ; encore une vague, mais nettement moins grosse que les deux précédentes ; puis une dernière plus petite ; et puis la mer comme avant.

Bon alors, quelle hauteur entre la crête et le creux ? C’était vraiment très haut et très vertical, mais aussi avec un espace entre les vagues assez long.
Heureusement, il y a peu de probabilités pour que je me retrouve dans un truc comme ça désormais…


06 oct. 2019

Bonsoir Corlazo,
Tu as peut-être eu affaire à ce qu'on appelle un "tsunami météorologique".

Je cite : "par exemple en mer Adriatique où divers évènements de ce type ont été enregistrés dont une vague qui a culminé à 6 m de hauteur à Vela Luka le 21 juin 1978. "
Une étude ici :
www.researchgate.net[...]sunamis

07 oct. 2019

Corlazo, votre récit ressemble un peu à ce que j'ai eu dans un cyclone de catégorie 5 en octobre 1988 au large de Taiwan, à l'époque où je naviguais à la marine marchande.
Je crois que dans votre cas les vagues provenaient d'un ressac provoqué par l'entonnoir formé par l'île et la presqu'île.
La vitesse des vagues est dès lors plus ou moins neutralisée ce qui fait qu'on les monte sans roulis et qu'on retombe de l'autre côté quasiment en chute libre.
A proximité de l'œil d'un cyclone c'est un peu le même phénomène mais amplifié de manière exponentielle. J'ai eu l'occasion de compter le temps de la chute libre à la manière qu'on le fait en parachutisme automatique (avec une ligne statique qui se dévide) en sautant d'un ballon, car on sent l'accélération due à la gravité exactement de la même manière. La durée du temps de la chute libre équivaut à une certaine hauteur de vagues.
Dans mon super typhon (d'où mon pseudonyme) les vagues 'croisées' devaient avoir une hauteur de 200 m ! Après en avoir passé 5 ou 6 on se retrouve de l'autre côté du système mais environ deux minutes après une vague beaucoup plus forte venant du côté le plus fort du cyclone est encore parvenue à franchir les vagues que l'on venait de passer et qui venaient du côté opposé. Je me suis dit : chouette les nouvelles vagues sont moins fortes que de l'autre côté du cyclone ! Et de fait le coup de poing dans le ventre que l'on ressentait à chaque vague était moins fort du nouveau côté du cyclone.
Il y a une raison scientifique à cela : le côté Nord du cyclone est plus fort que le côté Sud, dans l'hémisphère Nord.
Je dois donc être un des seuls marins au monde (avec les autres membres de l'équipage) à avoir fait de la chute libre avec un super minéralier !
Je crois que çà ne court pas les rues !
Et comme dans les écoles de navigation on apprend aux élèves que dans l'œil d'un cyclone il fait calme j'en profite pour faire part de mon témoignage car tout les autres bateaux qui sont passés là dedans ont dû faire naufrage puisque jamais aucun marin n'a fait la description de ce qui se passe dans l'œil d'un cyclone !
Donc à ceux qui disent qu'il y fait calme je dis : pendons les !

07 oct. 2019

"les vagues 'croisées' devaient avoir une hauteur de 200 m !" C'est pas un peu beaucoup?

07 oct. 2019

Non, j'ai compté à chaque fois le temps de la chute libre comme on le fait quand on saute en parachute (trois cent trente et un trois cent trente deux trois cent trente trois) avant que le parachute ne soit ouvert. Un parachute s'ouvre après 120 m. Dans le cyclone j'arrivais à chaque vagues croisées à presque trois cent trente quatre, donc quatre secondes.
En parachute on n'est pas dans une dépression et on est freiné par les élastiques lorsque la ligne statique du parachute se dévide. On commence à compter une fois l'ouverture de la nacelle du ballon franchie. Dans le cyclone je commençais à compter quand je sentais que le bateau redescendait (c'était la nuit) car le bateau stagne un moment sur le haut de la vague.
Peu avant d'arriver dans la houle croisée le bruit provoqué par le hurlement du vent cesse et en une fois on entend le bruit de la houle croisée comme le bruit du tonnerre mais sans discontinuer. Ce bruit vient de très haut car la hauteur des vagues fait barrage. J'avais d'abord crû qu'on arrivait dans un drôle d'orage mais le grondement est encore dix fois plus fort et vous prend dans les tripes. c'est à vous foutre la trouille. En arrivant dans la première vague croisée j'ai en tendu des soudures qui lâchaient dans la château arrière (j'étais dans ma cabine). En retombant le bateau n'est plus sur sa propre fréquence (car hors de l'eau) et on entend alors ce qui se passe dans les cabines environnantes. J'entendais des gens qui agonisaient ...

07 oct. 2019

Les satellites enregistrent les plus hautes vaques au large. C’est comme cela qu’on a pu valider l’existence de vagues scélérates plus hautes que ce prévoyaient les modèles mathématiques. A ma connaissance les plus hautes vagues font environ 30 mètres ce qui peut pour couler un gros navire ou provoquer des avaries graves. 200 m il y aurait un zéro de trop

07 oct. 2019

"Si l'altimètre radar du satellite Jason 2 ne peut pas isoler la hauteur d'une vague par rapport à une autre, « les statistiques des hauteurs de vagues suggèrent que la plus haute vague de Quirin mesurait probablement plus de 36 m de haut, autant qu'un immeuble de 12 étages ! » ajoute le CNES.

Il ne fait aucun doute que des vagues encore plus hautes ont été observées par des navigateurs, mais elles n'ont pas pu être mesurées par satellite au milieu de l'océan."
www.notre-planete.info[...]e_monde

07 oct. 2019

Il faudrait demander aux opérateurs des satellites de se concentrer sur la mesure des vagues dans l'œil d'un cyclone et dans sa traînée.
Si possible un cyclone de catégorie 5 et pas trop près d'une côte, pour que la houle ait sa vitesse de croisière des deux côtés de l'œil.
Pour info dans le super typhon que j'ai eu début octobre 1988 la vitesse des vagues avant d'arriver dans l'œil était d'environ 80 km/h, d'après mon estime.
Donc si des vagues arrivent avec sensiblement la même vitesse d'une direction opposée il faut essayer de s'imaginer ce que çà donne au lieu de mettre en doute mon témoignage.
Par la même occasion il faudrait aussi prévenir les petits comiques qui s'aventurent en avion dans l'œil des cyclones sans même regarder ce qui se passe en dessous d'eux. Ils pourraient très bien se faire happer par la barrière de la houle croisée.
Ce serait bien aussi qu'ils placent une caméra en dessous d'une aile et qu'ils filment ce qu'il s'y passe. Vous verrez que je ne raconte pas de conneries...

07 oct. 2019

beauxoup plus frequents, les scélérats qui arrivent par vagues en été...;-)

07 oct. 2019

Sur un Sun Odysey 40:

" 5h. Temps très pluvieux, vent de SO faible se renforçant en sortie de rade. Nous sommes au bon plein bâbord amures sous GV et grand génois.

Après le Raz de Bannes, le VENT BASCULE BRUTALEMENT au N-NO 18 à 20 nœuds. Nous roulons le grand génois et passons le petit foc.

A la Basse Bréfort, très grosse mer, le CHOC ENORME d’une déferlante réussit à faire basculer l’interrupteur de l’électronique sur off, éteignant tous les cadrans et submergeant le bateau et l’équipage.
Après le Raz Blanchard assez calme, le vent tombe."

brefort par NW il est préférable de s'éloigner un peu même si on profite moins du contre courant

10 oct. 2019

Tu as raison, mais ce qui a été surprenant c'est la brutalité inhabituelle et disproportionnée par rapport au vent.

07 oct. 2019

Déjà vécu une vague que l'on pourrait qualifier de scélérate. J'étais sur un bateau de chez Bourbon, le contrat était fini en Angola et on allait en Tanzanie de l'autre côté. ( meilleur embarquement de ma vie) après avoir fait escale à Mossel Bay (Afrique du Sud) on s'est tapé la grosse houle du Sud en sortant du port. Fin de journée, le train de houle très longue de 6-7m venait de nos 3/4 arrière, très gérable, sous pilote. On était tous à la passerelle quand une vague un peu sortie de nulle part est arrivée à 90° et est violemment venue taper le flanc tribord. On a dû gîter pas loin des 40-45°, le Vieux a repris en urgence les commandes pour remettre le bateau dans l'axe de la houle. Et là on s'est tous regardés : il s'est passé quoi ? la vague a quand même bougé un conteneur de 40 pieds de plus de 2 m sur le pont...

08 oct. 2019

Sur les cartes marines il est marqué "Phenomenal Waves" dans le Sud de l'Afrique du Sud.
La houle de l'Atlantique rencontre celle de l'Océan Indien.
Sur un petit gazier de 130 m de long nous avons à un moment littéralement été arrêté par une vague alors que nous avancions à 15 nœuds.
C'est un endroit où il y a du courant, cela joue aussi à la formation de ces vagues phénoménales.
Ce phénomène est aussi présent dans le Chenal de Mozambique entre Madagascar et le continent africain, mais je n'y suis jamais passé.

09 oct. 2019

Des vagues de 200 m, j'en connais qui on bien fumé la moquette!!!

09 oct. 2019

Allez voir dans un cyclone avec 150 knts de vent depuis plusieurs jours et dites moi ce qu'il s'y passe.
Vous en discuterez après, si vous en revenez vivant.
( Probabilité : 1 chance sur 1 million )

09 oct. 2019

La vague provoquée par un tsunami en Alaska à largement dépassé les 200 m, je crois 500 m. Il est vrai, lié à la configuration locale de la côte.

09 oct. 2019

En quelle année ?
Il y en a eu un estimé à 100 m aux Canaries, lorsque l'île de El Hierro s'est effondrée dans la mer, mais c'était il y a 50 000 ans ( ce qui est tout de même récent, il y avait des hommes pour le voir ).

10 oct. 201910 oct. 2019

Merci, c'est le même type de phénomène qu'à el Hierro : un effondrement de la côte montagneuse dû à un séisme, mais à el Hierro c'était une mer ouverte alors qu'à Lituya une baie très fermée. A el Hierro l'altitude de l'île était passée de 2000 m à 1500 m !
PS : certains parlent d'un risque identique actuellement sur l'île de la Palma, en cas de séïsme. Dans ce cas ce serait de la "collapsologie" au sens propre !

10 oct. 2019

En tout état de cause, il s'agit ici de vague de type "tsunami" (de plus dans un fjord très resserré), et que l'on ne peut en aucun cas comparer au vagues provoquées en mer ouverte au cœur d'un cyclone même de catégorie 5....

:litjournal: :lavache: :reflechi: :jelaferme: :acheval: :goodbye:

10 oct. 2019

Ceci dit dans un cyclone ce ne sont pas les vagues croisées que l'on rencontre près de l'œil qui sont les plus scélérates, même si ce sont les plus spectaculaires car ces vagues issues de la rencontre de vagues allant dans une direction opposées n'ont pour ainsi dire pas de vitesse, au contraire des vagues 'normales' qui sont certes moins hautes mais qui ont une vitesse incroyable dû à la force du vent. C'est le choc avec ces vagues qui fait mal, surtout que l'on doit naviguer à 45° du vent ( si on navigue à 90° du vent le bateau chavire instantanément et si on navigue face au vent il finit par casser en son milieu comme si on pliait une barre de fer plusieurs fois d'affilée)
Le choc avec ces vagues ayant une énergie cinétique énorme est très dur à encaisser pour l'être humain normalement constitué. Il faut rajouter à cela la pression barométrique qui est très basse et qui joue comme un extracteur d'oxygène alors que l'on est dans une situation (les coups dans le ventre donnés par chaque vague) où on apprécierait un masque à oxygène.
Un autre élément est que plus on se rapproche de l'œil plus le roulis devient rapide - car les vagues deviennent de plus en plus hachées- ce qui aggrave encore l'état physique de l'équipage. Je me souviens être descendu à la machine en marchant sur les cloisons de la cage d'escalier mais pas sur les marches, car le bateau basculait d'un bord à l'autre avec une vitesse incroyable.

10 oct. 2019

Faut pas confondre hauteur de vague et hauteur atteinte par la vague sur la côte après qu’elle ait déferlé. Le tsunami le plus haut a été engendré par la météorite qui a provoque l’extinction des dinosaures il y a 66millions d’années : 170 m d’après les spécialistes. Donc des vagues de 200m de haut dans un cyclone même avec des vents de 150n c’est absolument impossible. De toute façon de telles vagues auraient continué à se propager même sur des milliers de km jusqu’à atteindre un côte et auraient tout détruit sur une profondeur de quelques dizaines de km. Un tel événement ne s’est jamais produit.

10 oct. 2019

@ Domde
Je viens juste de poster un message où j'écrits que les vagues croisées n'ont pas de vitesse (on ne ressent pas de coup de poing dans le ventre, c'est comme si on était dans un parc d'attractions et qu'on retombait de la haute tour, en fait çà chatouille au ventre).
Donc l'énergie cinétique des vagues qui se rencontrent près de l'œil (puisque le vent y tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) est neutralisée et se traduit par une hauteur invraisemblable.
Par contre les autres vagues ont un impact jusqu'à des milliers de km. Il vient même de se produire le même phénomène la semaine passée avec le cyclone qui a touché les Açores. Tout le bassin Atlantique Nord a été impacté du Canada en passant par les States et l'Europe jusqu'en Mer du Nord.
Vous écrivez donc des conneries, désolé de vous le dire .

10 oct. 2019

Bon je te convaincrais pas mais c’est pas très argumenté de juste traiter une opinion contraire à la tienne de c... Je te suggère d’essayer de comprendre l’article sur la formation de vagues scélérates sur wiki. Il y a une argumentation mathématique niveau math sup qui rend parfaitement compte du phénomène de formation des vagues y compris les scélérates et permet de comprendre pourquoi on ne peut avoir de vagues dont la hauteur réelle ne dépassera pas quelques dizaines de mètres. Tu devrais aller à la télé et contacter l’université pour raconter qu’il existe des vagues de 200 m de haut que jamais personne n’a vues sauf toi.

10 oct. 2019

donc super typhoon si on fait la synthèse de tes posts, tu étais dans un minéralier qui a escaladé une vague statique de 200m de haut, puis le minéralier est tombé de 200m en chute libre.
c'est ça ou bien ?

10 oct. 2019

@Quizas, c'est aussi ce que j'ai compris, et que la hauteur de 200 m était estimée par la durée de la "chute libre" (4 secondes).

accessoirement cela implique que le bateau a résisté lors de "l'atterrissage" a impact a plus de 180 km/H de vitesse verticale.

200 m en 4 s c'est 180 km/h de vitesse moyenne.

10 oct. 2019

Donc voila, le minéralier impacte la surface de l'océan à 180 km/h et repart tout guilleret en s'ébrouant un peu. Sacré minéralier :-P

10 oct. 2019

Exactement mais il n'y a pas qu'une vague croisée mais 5 ou 6.
J'ai eu le réflexe de compter le temps de la chute libre à chaque vague (réflexe de parachutiste) puisque d'abord on les escalade (sans roulis comme un bouchon car ces vagues n'ont pas de vitesse).
A chaque des 5 ou 6 vagues la durée de la chute libre était la même et d'environ 4 secondes.
Pour info la pression barométrique dans l'œil était de 915 hPa.
J'ai retrouvé la trace du cyclone sur internet, les types à la passerelle n'étaient pas en état de me le communiquer.
Je sais avec précision quel cyclone c'était car nous venions de quitter Kaoshiung à Taiwan et j'avais dû m'y faire vacciner contre le choléra, j'ai donc un cachet sur mon carnet de vaccination.

10 oct. 2019

@ cezembres
Quelques éléments : avant d'arriver dans "la barrière de la houle croisée" on l'entend de loin et le bruit vient de très haut comme un orage. Au fur et à mesure que l'on s'en approche son grondement devient INSUPPORTABLE .
Lors du franchissement de la première vague croisée des soudures ont lâché dans le château arrière. J'étais dans ma cabine sur ma couchette, environ 1h15 du matin. En escaladant la vague je ne ressent plus le coup de poing que je ressentais à chaque vague depuis 7h30 du matin la veille. Le bateau monte sur la vague comme un ascenseur sans roulis, je suis écrasé sur ma couchette. Lors de la redescente je sens l'accélération due au "g" de la gravité exactement comme lorsque je sautais en parachute étant plus jeune. Je décide alors de compter ce temps de chute libre comme on le fait en parachute et qui est une manière très précise.
La vitesse à laquelle on tombe est la vitesse de la chute libre, on est dans un "trou de mer". Le choc n'est pas violent du tout, je suppose que le bateau s'enfonce en partie avant de remonter. Heureusement nous étions en ballast, nous avions donc une hauteur de franc-bord importante. En retombant le bateau n'est plus sur sa propre fréquence, car la carène est hors de l'eau, un peu comme en cale sèche. Durant ces moments j'entendais les occupants des cabines avoisinantes hurler à l'agonie, ce que je n'entendais pas quand la carène était dans l'eau.
Je suis presque persuadé que les vagues de la barrière de la houle croisée ont la forme d'une fontaine de baleine.

10 oct. 2019

Quelques reflexions avec mon petit niveau en mecanique :

Pour 4 s de chute libre, si V0=0, ce qui semble etre le cas ici, la vitesse terminale est de 40m/s soit 144 km/h (acceleration de la pesanteur = 10m/s /s).

Le bateau escalade une vague puis redescend avec elle de l'autre coté. Meme s'il s'agit d'une vague "quasi" verticale cela reste une vague, c'est a dire un mouvement ondulatoire de nature sinusoidale, donc non vertical.

Sur un plan incliné, l'acceleration reelle vaut g (pesanteur) x sin de l'angle d'inclinaison.
Plus faible donc que dans le cas d'une chute libre.

Ici la trajectoire est sinusoidale, l'acceleration sera tres faible au debut et a la fin du mouvement car la trajectoire sera quasi horizontale, plus importante au milieu ou on peut assimiler la trajectoire a un plan tres incliné.

Mais dans tous les cas, la vitesse terminale sera tres inferieure a 40 m/s.

A ptiori le bateau flotte toujours donc en contact constant avec la surface de la mer.
Du coup vos histoires de bateau qui s'ecrase a 180 km/h je pige pas trop, nonobstant la hauteur supposée de la vague ...

11 oct. 2019

Mon calcul est basé sur le fait qu'en parachutisme après les trois secondes de chute libre on a parcouru 120 m.
Comme dans le cas de l'œil du cyclone la dépression est au plus bas on peut considérer que la descente est plus rapide d'autant plus qu'en parachute on est freiné par les suspentes du parachute qui sont maintenues par des élastiques et qui se dévident.
Comme dans le cyclone la chute libre durait environ 4 secondes et que durant la dernière seconde on descend encore plus vite j'en ai conclu que la hauteur des vagues étaient de 200 m d'autant plus que je ne savais pas exactement quand le bateau commençait à descendre, car il faut un certain temps pour sentir le G.
Et je vous assure que les vagues sont verticales, on prend l'ascenseur et on retombe de l'autre côté.

11 oct. 201911 oct. 2019

C'est etonnant certes.

Le probleme vient du calcul de base qui sert a l'estimation.
3s de chute libre ce n'est pas 120m mais plutot 45.
Equation du mouvement, altitude en fonction du temps : z(t) = 1/2gt2
Si t=3s alors la position verticale au bout de 3s est de 0,5 x 10 x 3 x 3 =45m
Et 80m au bout de 4s.
Avec une trajectoire sinusoidale qui n'a rien d'une trajectoire de chute libre, la perte d'altitude serait peut etre de l'ordre de 50% de cette valeur.

11 oct. 2019

@Prospero
Faites l'essai par vous-même :- comptez trois cent trente et un trois cent trente deux trois cent trente trois en regardant une horloge.
Vous verrez que vous arriverez à 3 secondes, c'est vraiment précis comme méthode.
-c'est contre la houle 'normale', celle qui a une vitesse (dingue dans un cyclone cat. 5) qu'on doit prendre les vagues à 45°, pour des raisons de résistance des matériaux. La houle croisée de la barrière n'a pas de vitesse et il vaut mieux prendre les vagues de travers pour éviter que le bateau ne casse. La première vague croisée a d'ailleurs provoqué la rupture de soudures dans le château, je l'ai clairement entendu (et j'ai cru qu'on allait faire naufrage). En retombant de la vague le bateau s'est mis en travers (car je suppose que ce n'est pas l'officier de quart à la passerelle qui a changé de cap) et les 4 ou 5 autres vagues croisées ont été passées sans encombres sinon que toutes les cloisons vibraient et que j'entendais les hurlements de mes voisins de cabine. Le bateau tombait droit, pas l'avant en premier (il se serait brisé alors).
Effectivement pour monter sur une paroi verticale on peut se demander pourquoi ce qu'on n'en retombe pas. Je pense que comme il y a un côté du cyclone qui est plus dangereux (le côté Nord) les vagues étaient légèrement inclinées vers l'autre côté, ce qui renforce ma certitude que l'on retombait en chute libre de l'autre côté.
-Pour ce qui est du moteur il faut savoir que c'était un Burmeister & Wain 2 temps qui à pleine puissance tourne à 103 t/m. Vous imaginez bien que dans un cyclone on ne peut naviguer à pleine puissance sous peine de surcharger le moteur. Je ne me souviens plus à quel régime le moteur tournait mais çà devait avoisiner les 70 ou 80 t/m. Le risque d'emballement du moteur est dès lors limité.
Je dois dire qu'au moment même c'était bien le cadet de mes soucis !

10 oct. 2019

@Super Typhoon,
essaye de prendre du recul,
que les vagues soient énormes, que la "chute" dure 4 secondes, OK je te crois volontiers.

mais c'est ensuite qu'il me semble que tu t'égards.

IL est impossible qu'un bateau résiste a une chute libre de 200 m de haut et une vitesse d'impact de plus de 180 km/H/

Le bateau devait encore être en contact avec l'eau, la vitesse de chute plus faible (beaucoup) que ce que tu estimes.
ton jugement est faussé par ton rapprochement avec le parachutisme.

10 oct. 2019

En tous cas qu'elle que soit la hauteur réelle des vagues que tu as rencontrée, on ne saura jamais, le récit que tu en fait est glaçant.

10 oct. 2019

@lamouette,

l'ensemble étant somme toute assez surréaliste ..
je me suis contenté de prendre les données communiqués par Supertyphon.
Qui estime a 200 m la hauteur des vagues car chute libre de 4 s.
faire 200 m en 4 s implique une vitesse moyenne de 180 km/H, et donc une vitesse terminal supérieur à 180 km/h.
L'ensemble est totalement incohérent on est bien d'accord ;-)

11 oct. 2019

j'essaie de comprendre aussi en supposant que ST est de bonne foi :
- incertitude du comptage de secondes (entre 3s et 4s la différence de taille de la vague est considérable)
- si je visualise à plus petite échelle le phénomène qu'on peut voir quand des vagues rebondissent sur une plage ou un quai, on peut admettre le haut de la vague vertical et le bas "arrondi", ce qui amorti le choc (comme en saut à ski par exemple)
- par contre je me demande comment le bateau monte sur une paroi verticale puisque ST nous a écrit plusieurs fois que le bateau montait à 45° sur une vague immobile
- donc la vague est un peu plus arrondie que ce qu'on peut voir au bord, et le bateau pique du nez de l'autre côté, accélère mais reste en contact avec l'eau et plante l'étrave en bas de la vague
- si le bateau tombait dans les airs, l'hélice n'est plus sous l'eau et le moteur ne devrait il pas s'emballer ?

11 oct. 2019

Vous devriez monter sur la tour Eiffel et y jeter un objet et mesurer le temps de la chute libre avant qu'il ne touche le sol.
Evidemment il ne faut pas jeter une plume.

10 oct. 201910 oct. 2019

On peut peut-être imaginer qu'une vague de 20m-30m fasse faire des oscillations de l'avant d"un long cargo qui dépassent allègrement la hauteur de la dite vague. Si j'ai bien compris super typhon était dans sa couchette et a estimé la hauteur de la vague en fonction du temps pour que l'avant du cargo impacte le creux qui suivait. Ca me semble déjà plus envisageable qu'une chute libre de l'ensemble de la machine sur 200m. Aussi je ne vois pas trop comment qlq dans une couchette puisse faire une observation "scientifique" de la hauteur d'une vaque. Si celle-ci est basée sur un long moment d'apesenteur ressenti au centre de carène du bateau il faudrait non seulement que la vague fasse 200m mais aussi qu'elle passe à une vitesse énorme, ce qui laisserait le dit minéralier en pièces avant même que qlq ai le loisir de compter les secondes dans sa couchette.

10 oct. 2019

Ce n'est pas l'avant du bateau qui a plongé mais tout le bateau. Heureusement on a pris ces vagues croisées de travers, sinon le navire se serait brisé. J'ignore si l'officier de quart à la passerelle l'a fait exprès, on n'a pas pu en débriefer et j'ai malheureusement perdu le contact avec lui.
Ceci dit c'est vrai que c'est un miracle de s'en être échappé.

10 oct. 2019

Tout ça me fait un peu penser à l'histoire du monstre du Loch Ness; à savoir toute des supputations qui durent des dizaines d'années sur l'existence d'un monstre dans le lac jusqu'au moment ou une équipe scientifique explique qu'un être vivant ne vivant pas d'amour et d'eau claire, une taille donnée de bassin ne pourra nourrir qu'un animal de dimensions X et pas 10X.
Pour les vagues c'est un peu la même chose, compte tenu de la taille/profondeur de nos océans et de la force de nos vents (disons 170 kts en continu max. ?) les vagues "normales" feront peut-être 15m mais si croisées exceptionnellement 30m. Donc pas 50m, ni 100m ni 200m. Pour ça il faudrait une autre planète avec d'autres caractéristiques.

10 oct. 2019

A part l'effet d'une montée brutale du plateau continental et / ou un rétrécissement brutal du passage de la masse d'eau, une vague en eau libre ne peut en aucun cas dépasser une cinquantaine de mètres en eau libre sous l'effet du vent. Même avec une pression de 800 hPa. C'est une simple question de physique, comme le dit Pierre3, il faudrait être au moins sur Mars question pesanteur, et encore...
Et la méthode de compter les secondes dans une couchette sans visibilité extérieure est plus que sujette à erreur. Il est de plus curieux que l'équipage ayant la vision de l'extérieur n'ait jamais parlé de cette vague de "200 mètres" car un tel record aurait fait revoir toutes les données de la physique actuelle.

10 oct. 2019

entre-cotes, vous n'avez de nouveau rien pigé je vous parle de vagues ayant une énergie cinétique énorme (une vitesse donc) mais une hauteur 'normale' qui se rencontrent en venant de direction diamétralement opposées. cette énergie cinétique est obligée de se dissiper et elle se dissipe en faisant un bruit épouvantable et en ayant une hauteur impressionnante.
Si vous rajoutez à cela que vu la vitesse des vagues avant de se rencontrer il n'est pas impossible que d'autres viennent s'y chevaucher vous en arrivez à des hauteurs complètement dingues.
Il n'est pas nécessaire non plus d'avoir de la visibilité pour compter le temps de la chute libre et d'ailleurs je vous signale qu'il faisait nuit. L'équipage n'aurait donc pas pu voir les vagues de 200 m, d'ailleurs la majorité était en train d'agoniser. Vous pensez peut-être qu'on arrive dans l'œil d'un
cyclone frais comme une rose ?

10 oct. 2019

Votre supposition sur un mécanisme par chevauchement me fait immédiatement penser à la technique bien connue en électronique de l'échelle de Jacob pour obtenir très facilement une très haute tension en partant d'une basse tension.
Vous êtes argumenté logiquement sur la précision de votre mesure du temps. Par analogie avec la Relativité, dans une situations où le cerveau est submergé par un contexte émotionnel ou autre on peut envisager que le temps propre soit modifié. Sans référence externe comment s'en rendre compte?
Sur le plan pratique même si vous avez fait une analyse exacte
votre observation étant unique et tellement extraordinaire qu'elle ne sera de toute façon pas prise en compte.
Ceux qui ont vécu des choses extraordinaires se retrouvent toujours isolés et condamnés au Silence.
Lors de la destruction d'Herculanum et Pompéi, Pline l'ancien est parti en bateau pour essayer de sauver des gens et a disparu. Pline le jeune est resté et a parfaitement décrit et écrit dans tous les détails l'éruption et ses conséquences. Pendant presque 2000ans on a considéré qu'il avait complètement affabulé.

10 oct. 2019

Peut importe l'énergie cinétique et autre détails, la sensation de chute libre sans visibilité est une chose qui ne permet en aucun cas de mesurer la hauteur parcourue. C'est totalement impossible à déterminer et c'est bien pour cela qu'on utilise une fausse sensation accompagnée d'un visuel virtuel dans les parcs d'attraction sur une simple machine équipée de vérins, donnant une impression de chute libre importante sur une simple course de....2 mètres !
Et pour info, des chutes libres avant ouverture, j'en ai quelques unes et pourtant, dans ces simulateurs, je me fais prendre au jeu sans problème, comme tout le monde d'ailleurs.

10 oct. 2019

Quand on voit la vitesse à laquelle des vagues sommes toutes assez classiques dans une tempête peuvent démanteler un pétrolier échoué, on se demande comment un minéralier peut survivre à une chute de 200 m. La sensation de chute libre n'est-elle pas plutôt due au mouvement en forme de parabole fait par le navire sur une houle exceptionnelle ? Un peu comme un vol parabolique, mais sur l'eau ?

10 oct. 201916 juin 2020

Photos de différents cargos ayant eu des avaries dans les "rogue waves" du courant des Aiguilles contre vents de tempête (et aucun n'a rapporté des chiffres aussi monstrueux que "super typhoon"), alors que conclure ?

10 oct. 2019

Le porte avion Uss Bennington a vu son avant plié comme une vulgaire boite de conserve. Je penses pas que c'était un équipage de branquignols délocalisés qui ne savaient pas prendre les grosses vagues correctement. Voir la photo sur Google.

10 oct. 2019

Mais peut-être que des fois ils virent avant de se taper un phare, non ? Et puis ils ne font pas décoller et atterrir des avions H24...

10 oct. 2019

Super Tu t'enfonces. L'histoire est un FAKE, bien connu.

10 oct. 2019

De toute façon à partir d’un certain état de mer (4 je crois sans en être sûr), ils arrêtent les décollages/appontages. Argument qui ne tient pas donc....

10 oct. 2019

Encore une belle bêtise. Un porte avion ne vient au vent que lors des catapultages ou (et encore...) appontages. Le reste du temps, il navigue dans la direction de sa destination.
Caramba, encore raté !

10 oct. 2019

Sur la première et la troisième photo je pense que les dégâts ont été provoqués car les navires avançaient face à la houle, avec le risque de rencontrer une 'phenomenal wave' comme j'en parlais dans un de mes précédents messages.
S'ils avaient navigué à 45° de la houle ils n'auraient probablement pas eu ces problèmes.
Voilà où mène l'émergence d'équipages délocalisés qui n'en ont que foutre du matériel des compagnies. Et les armateurs pensent gagner de l'argent avec ces gens là ?

10 oct. 2019

Domde tu oublies une chose : les portes avions doivent naviguer pile poil face au vent pour que les avions puissent y atterrir.
Caramba encore raté !

10 oct. 2019

Ah vous n'êtes pas au courant ? Dans l'US Navy ils demandent au phares de changer de cap. Véridique.

10 oct. 2019

Cela ne veut pas dire qu'ils ne naviguent pas face à la houle le reste du temps.
Oui les Amerloques sont des branquignols !
C'est Super typhoon qui le dit !

10 oct. 2019

Les navires militaires ne naviguent pas beaucoup, comparés à ceux de la marine marchande.
Démolir son étrave comme une boîte à conserve signifie qu'ils ont forcé face à la houle. Ils s'en foutent car c'est l'état qui paye, une belle bande de branquignoles !

Et il est rare de survivre à une vraie chute libre de 200 m sans parachute !

Je sais cela et la plupart sont morts

10 oct. 2019

Hubert vous rigolez mais dans la formation de parachutiste on apprend à devoir arriver en parachute au dessus d'une étendue d'eau. Il faut se défaire de son harnachement qui n'est plus suspendu qu'au coude et on doit s'en défaire en principe à une trentaine de mètre de l'eau (pour ne pas se noyer). Il est déjà arrivé que des gars se décrochent à 200 m de l'eau !

10 oct. 2019

Même pas !

10 oct. 2019

Comment un minéralier peut-il survivre à une chute de 200 m ? En ne retombant pas sur des rochers comme un bateau échoué !
Sincèrement c'était le moment le moins désagréable lors du cyclone qui a duré environ 24 h. Pas de coup de poing dans le ventre , pas de roulis à vous éjecter de la couchette ou à vous faire tomber des escaliers comme je l'ai vu alors que j'étais au mess. Je n'ai même pas reconnu la tête du gars tellement il en avait encaissé et nous n'étions que 19 à bord depuis 4 mois !

10 oct. 2019
  • And the marmot put the tablet of chocolate in the aluminium paper....
  • For sure ! :bravo: :goodbye:
10 oct. 2019

Faites tomber un container de 200 m de hauteur dans l'eau, vous verrez ce que ça donne... Il sera explosé. Et c'est autrement plus compact qu'un minéralier. Il y a un moment où il faut redescendre sur terre et savoir rester lucide. Même si on a peur d'avouer qu'on a dit n'importe quoi, ça évite de se ridiculiser totalement.
Un megatsunami peut générer une vague de 60 mètres en eau libre mais la puissance génératrice de la vague est immensément supérieure à celle d'un cyclone, fut il de catégorie 5++. Et 60 mètres, c'est très loin de 200 mètres. Un peu de lucidité, mince !

10 oct. 2019

Devant tant de mauvaise foi et d'incohérences, devant cet incroyable capacité à défendre ce que tout le monde réfute, devant les énormités énoncées, je m'incline profondément parce qu'il y a beaucoup plus que 200 mètres d'épaisseur de.... censuré....
Plus besoin de perdre plus de temps avec un affabulateur de cet acabit.
:goodbye:

10 oct. 2019

Encore des âneries : un conteneur çà n'a pas de double-fonds, ce n'est pas compartimenté, çà n'a aucun renfort.
Un minéralier c'est prévu pour des charges énormes, comme nous étions en ballast c'est logique qu'il ait tenu le coup.
Il faut dire aussi que le bateau avait été construit en Belgique et le moteur aussi, peut-être qu'avec un bateau chintoque ou coréen il se serait brisé.
Et je ne parle pas de la qualité de l'équipage, car cela compte énormément, n'en déplaise aux délocalisateurs de tout poil.

10 oct. 2019

Bon, les photos des cargos sont impressionnantes et on me raconteraient la chose que j'aurais autant de doute que les histoires de SuperTyphoon, surtout que c'est le seul "témoin" du haut de sa couchette.
Déjà un petit 30 mètres comme on peu le voir de la terre (Nazaré-Portugal), c'est déjà pas mal du tout(même si la formation, n'est pas le fait du vent en pleine mer).
Le port de Flores à été détruit dernièrement, non par une vague de 200 m, mais plutôt par plusieurs(s) vagues de bonnes hauteurs.

10 oct. 2019

Une chute de 200 m ou 4 Sec donne effectivement une vitesse à l'arrivée de 180Km/h. Cela entraine avec une décélération sur deux trois mètres à l'impact (l'eau se comportant un peu près comme du béton) de 185 g minimum.
Le minéralier aurait explosé, aurait été aplati comme une crêpe et l'équipage écrasé comme un moustique sur un pare brise de voiture lancée plein pot sur l'autoroute.

10 oct. 2019

"...et l'équipage écrasé comme un moustique sur un pare brise de voiture lancée plein pot sur l'autoroute".

Quelle horreur... :litjournal:

10 oct. 2019

Domde, l'eau est dure comme du béton lorsque on y tombe dedans tangentiellement, ce qui n'était pas le cas ici.
De nouveau vous avez entendu braire une vache et vous en tirez des conclusions.

10 oct. 2019

C'est justement si la chute était tangentielle que le choc aurait pu être moins rude.
Mon pauvre, vous vous enfoncez de plus en plus.
De toute manière, le problème n'est pas là, il est beaucoup plus simple. Personne au monde n'a enregistré de vague supérieure à 40 mètre dans toutes les mers du globe sauf un certain super typhoon dans la couchette de sa cabine. Ça interpelle quelque part, non ?

10 oct. 201916 juin 2020

J'ai entendu une vache MEUGLER, ce sont les ânes qui braient ! :mdr:

10 oct. 2019

:-D :-D :-D

10 oct. 2019

@Café noir

Vous avez entendu traire une vache !

Tangentiellement on ricoche ...
Je me souviens avoir un plat du trois mètres en piscine. Ça fait mal !

10 oct. 2019

Je vous conseille de faire un plongeon bien tangentiellement dans une piscine et puis de sauter d'un sautoir bien droit.
Vous verrez la différence.
Quand vous dites personne n'a jamais enregistré de vague supérieure à 40 m peut-être que ceux qui sont passés dans un cyclone ont aussi rencontré une barrière de houle croisée mais qu'ils on fait naufrage ? Cela ne vous est jamais venu à l'esprit ?
Et ne croyez pas que je passais mon temps sur ma couchette, le planqué c'est vous !

10 oct. 2019

Perceval : "Afin d'affiner le mouvement, pour atteindre le point d'impact de façon péremptoire.

Arthur : - De façon péremptoire ?

Karadoc : - Bah oui, la force vient dans ce sens-là et les plaques sont péremptoires par rapport à l'axe.

Arthur : - Perpendiculaires ?

Percecal : - Attention, nous on parle du croisement des axes.

Karadoc : - Non, mais perpendiculaire ça marche aussi. Comme les plaques sont péremptoires ou perpendiculaires par rapport au sol...

Arthur : - Parallèle.

Perceval : - Non, mais nous on veut dire que ça tranche.

Arthur : - Ouais, mais vous dites ça tranche, alors ce sera plus simple...

Perceval : - Ca tranche, ça veut pas dire que ça se croise !"

10 oct. 2019

Plus sérieusement, je ne vous ai jamais traité de planqué, je dis simplement que la fiabilité du témoignage de la hauteur d'une vague déterminée par quelqu'un qui ne l'a pas vue est proche de zéro.

Tangentiellement suppose une vitesse horizontale vous semblez confondre tomber à plat ou tomber debout

10 oct. 2019

Quand bien même je l'aurais vue je ne crois pas qu'il existe de pied à coulisse assez grand que pour la mesurer !
Donc ma technique était la bonne et qui plus est hyper fiable.
Notez bien que les embruns devaient probablement voler encore plus haut, mais des embruns ne portent pas un minéralier fût-il en ballast.

10 oct. 2019

"des embruns ne portent pas un minéralier fût-il en ballast"

Enfin une donnée scientifique incontestable !

10 oct. 2019

Si la vague ne bouge quasiment pas il n'y a pas de pressions excessives exercées sur la coque. On pourrait comparer les vagues de la barrière à des vagues de ressac, c'est spectaculaire, le bateau est projeté en l'air, l'hélice tourne dans le vide mais la coque ne souffre pas si elle est prend la vague par le travers.

10 oct. 2019

J'ignore à quelle altitudes se font ces vols, mais j'imagine qu'ils prévoient une marge de sécurité. On ne sait jamais, ils pourraient percuter un minéralier...

10 oct. 2019

D'autant plus qu'une vague de 200 mètres appliquerait au minimum 1800 tonnes de pression au mètre carré et là, double, triple ou quadruple coque n'y changerait rien.
Mais comme dit plus haut, il s'enfonce dans ses incohérences donc tout le reste n'est que perte de temps. Quant à la méthode "hyper fiable", elle est aussi fiable que le comptage des tâches d'une coccinelle pour prévoir la croissance des haricots blancs hermaphrodites.

10 oct. 2019

Mais ces embruns pourraient être un danger pour l'avion qui visite l'œil des cyclones.
Pourquoi n'y avez vous pas pensé ?
Je sais vous vous en foutez complètement que des inconscients soient en danger.

10 oct. 2019

A la retombée t'as dû avoir le pâté qu'est resté collé à la boîte :-D

10 oct. 201910 oct. 2019

Bon, on a compris:

" - C'était impossible.... :litjournal:

:oups: - Il ne le savait pas......

:reflechi: - Il l'a fait ! ! ! " :scie:

:bravo: :pouce:

10 oct. 2019

j'essaie d'imaginer pour comprendre, naïf, j'ai toujours tendance à faire confiance d'un premier abord. Une vague de 200m qui n'avance quasiment pas, c'est un mur d'eau en fait, pourquoi chercher à le franchir ? et puis faut les grimper les 200m ! j'ai du mal à visualiser le truc.

10 oct. 2019

@muge
C'est bien de ne pas être comme St Thomas, celui qui ne croyait que ce qu'il voyait sur le net au bout de quelques clics.

Pour ce qui de la progression dans un cyclone il faut tenir compte des paramètres suivants : on ne peut absolument pas rester dans un port, on démolirait les quais (et le bateau). On ne peut se mettre à l'ancre, on pèterait la chaîne en un rien de temps. Il faut dès lors naviguer si possible en eau libre et éviter tant soit peu le plus gros du cyclone. Le problème qui nous est arrivé est que le cyclone qui avait une route vers l'ouest a bifurqué vers le NE sans crier gare. Le capitaine avait prévu d'éviter le cyclone en partant vers le Nord, en fait on s'est jeté dans la gueule du loup. Il faut aussi tenir compte du paramètre que l'on doit absolument prendre la houle à 45°.
Si on la prend à 90° avec les vagues de travers et leur vitesse dingue on chavire. Si on prend la houle de face on s'expose à briser le bateau en deux en son milieu qui fait charnière. On aurait éventuellement pu prendre la houle de trois quart arrière mais je suppose qu'alors on risquait de se fracasser sur une côte (c'est dommage j'aurais bien voulu voir ce que çà donnait comme surf !). Donc nous avons navigué à 45° de la houle mais comme le vent était de 150 nds on avançait péniblement. Il se fait que le fait de garder ce cap et le changement de cap de l'œil du cyclone a fait que nous sommes passés dans l'œil ou tout près. Je crois qu'au moment du changement de cap du cyclone tout les officiers à la passerelle et l'officier-radio étaient plus proche de la mort que vivants. Il faut aussi se dire qu'en 1988 le Gps n'existait pas ni l'AIS ni les communications par satellites ni la cartographie électronique. On avait juste le SatNav qui donnait une position de temps à autre. Pour la météo l'officier radio devait contacter des stations côtières, pas évident vu les conditions (coup de poing dans le ventre à chaque vague, pression barométrique hyper basse, difficultés à se nourrir, à uriner, à se déplacer etc etc)
Au fur et à mesure que l'on se rapprochait de l'œil le roulis devenait violent et prononcé. Comme je l'ai écrit je suis descendu de ma cabine à la machine (environ 5 étages) par la cage d'escalier en marchant sur les parois de la cage d'escalier, tellement le roulis était fort. Le moteur qui était un 6 cylindres en ligne 2 temps était devenu un V6 avec un V hyper prononcé ! Il ralentissait en bout de roulis pour réaccelerer quand le bateau passait sur l'autre bord.
Je me tenais debout derrière le moteur car c'est en fait l'endroit le plus confortable dans un cyclone car proche du centre de carène. J'avais suspendu ma sonde pour sonder les double fonds sur la balustrade derrière le volant moteur et celle ci basculait comme un pendule. Je me tenais à la balustrade et suivait les mouvements du pendule pour rester droit, cela m'a permis de tenir le coup physiquement.
Donc quand nous sommes arrivés près de l'œil et que l'on a entendu la houle croisée il n'y avait plus grand monde de vaillant à la passerelle pour éventuellement changer de cap.
Dans un premier temps j'avais d'abord cru à un orage hyper violent, peut-être qu'en haut aussi ?

10 oct. 2019

Je crois que personne ne met en doute tout ce que tu racontes à propos de cette rencontre effrayante avec un cyclone mais pour la vague (10 fois plus haute que celle d'Hokusai) je n'y crois pas d'abord les lois de la physique démontrent que c'est impossible mathématiquement et ensuite personne n'en a jamais observé une même 4 fois moins haute, les satellites en auraient déjà repérées de cette taille si elles existaient.

Ton calcul, comme si c'était une chute libre, doit correspondre à la descente rapide d'une vague de quelques dizaines de mètres ce qui est déjà énorme. Tu pourrais au moins douter, reconnaitre qu'avec le stress et la fatigue tes sens ont pu te tromper et tu a pris la descente de vague avec une bascule sur le sommet pour une chute libre en référence à ta pratique du saut mais ce n'était pas comparable.

10 oct. 2019

Je doute que des satellites arrivent à mesurer la hauteur des vagues croisées mais bon ce n'est pas trop mon domaine.
Par contre avec l'avion qui explore les cyclones là çà devrait être possible.
J'aimerais d'ailleurs bien entrer en contact avec eux.

10 oct. 2019

Détrompe-toi, c'est grâce à un satellite que j'ai repéré l'accent grave en trop dans ton post, c'est te dire !

11 oct. 2019

Quand je dis que ce serait mieux de visiter l'œil d'un cyclone en avion
c'est surtout pour enregistrer le bruit que la barrière fait, c'est çà le plus impressionnant. Et çà je doute qu'un satellite puisse le faire.

10 oct. 2019

bah .... de toute façons, peu importante la hauteur de la vague à la limite, tu as certainement vécu un truc que peu ou aucun d'entre nous n'a vécu, et que l'on préfère partager au chaud derrière un écran, le récit en est effroyablement captivant, je trouve.

10 oct. 2019

C'est le mot scélérates qui m'a toujours gêné, attribuer un tel non à un phénomène physique de la nature, dont les synonymes sont:

bandit
brigand
canaille
coquin
criminel
filou
fripouille
gredin
infâme
infidèle
malfaiteur
méchant
meurtrier
perfide
truand
vaurien
vermine
voleur
Nous avions ce phénomène en extrême Orient que localement avec les Américains, Australiens, Anglais nous appelions SOLITON. Non qui convient mieux quand on en regarde la signification.
Légendes maritimes: en mer du Nord dans les 70 et 80 on a conçu les plateformes gravitaires avec des ponts à 33 m de hauteur pour soi-disant être à l'abri de la "vague centenaire"
Seulement on a eu deux vagues de plus de 35 m en moins de 10 ans.

10 oct. 201916 juin 2020

Bon, super typhoon, à priori, "ton" ouragan avait été prénommé "Nelson" (souvient-toi, Trafalgar) :
en.wikipedia.org[...]_season

Ultra violent, aucun doute, mais .... :litjournal:

11 oct. 2019

Tout à fait exact Café noir, c'était le super typhoon "Nelson".
Remarquez les points en rouge, c'est là que le cyclone était le plus violent et il a ralenti sa course avant de changer de cap.
Si l'on arrive dans un système qui est en branle depuis plusieurs jours ce n'est pas pareil qu'un système qui vient de se créer.
J'ai rencontré une Taiwanaise en vacances et je lui ai dit que j'étais dans ce cyclone au large de Taiwan à ce moment là ; elle m'a répondu que c'était le plus terrible des cyclones qui soit jamais passé...

11 oct. 201916 juin 2020

Heu, personnellement, j'ai fait la marchande pendant 12 ans, j'ai pris deux cyclones, dont un en passant par l'oeil, pas le choix, on était coinçé par le kamchatka en sortie des Aléoutiennes vers le japon,
anémomètre bloqué à 110 nds car il n'y avait pas plus de graduations,
nous avons estimés les creux à 25/30m.
C'était bien l'enfer, à la cape, à reculons sous peine de casser, sur un porte contenair de 242M de long, le CGM Pascal. Le bateau neuf sortait de chantier, nous étions pas fiers car il n'était pas encore éprouvé...Pour moi, 200m, il y a un zéro de trop, c'est obligé.
Ceci dit, pour parler des "scélérates", il y en a partout, pas besoin de cyclone, lorsque on faisait route dans du f7 ou 8 peu importe la mer, donc avec de la vitesse, de temps en temps, il y en a deux qui se mettent en résonance et qui sont plus fortes que les autres, ça suffit à défoncer un avant, aplatir des conteneur comme des crêpes, et ça claque très fort. Sur des petits caboteurs j'ai déja été en fuite, à l'époque ou la pression commerciale était pas trop forte, le pacha avait encore le choix...Ça n'est plus le cas depuis longtemps hélas avec le suivi en temps réel...mais depuis, j'ai arrêté, en voilier, je suis trop vieux pour ces conneries :non: je ne me met jamais la pression commerciale :-)

11 oct. 2019

Merci Zoom, tu confirmes ce que tout le monde dit, il y a un zéro de trop.

11 oct. 2019

Entre-cotes tu portes bien ton pseudonyme , tu n'as pas remarqué que zoom était proche d'une côte au moment de son cyclone ?
Comment pourrait il alors passer dans une houle croisée ?

11 oct. 2019

@ zoom
Bonjour, vous souvenez vous de la vitesse des vagues dans vos cyclones ?

11 oct. 2019

Ce post est affligeant à moins de le prendre au second degré.
Ifremer a réalisé d’interessant rapports sur le sujet scientifiquement argumenté.
Sur le cours ISEB6 il est indiqué :
« Les observations des navires sont rares,le plus souvent subjectives(observations visuelles),partielles et souvent de qualité mediocre.... »
Que dire alors d’une observation de bannette ......

11 oct. 2019

Imarra, je vous signale que tout ce que j'écrits est argumenté et expliqué avec moult détails.
Je doute que les fonctionnaires de l'Ifremer iront un jour se balader dans l'œil d'un cyclone de catégorie 5 en plein océan.
Mon témoignage n'en est que plus précieux.

11 oct. 2019

Hello,
N'empêche, faire un câlin dans une mer un peu formée, ça fait des sensations !
Et en apesanteur en plus...

Phare du monde

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2022