Vendée Globe 2000 , plus humain ?

J’ai regardé un reportage sur le Vg2000, avec Michel DESJOYEAUX, Ellen MAC ARTHUR, Roland JOURDAIN…etc, même si les bateaux sont quand même des machines infernal, ils conservent un certain "confort", avec un ensemble de navigation table à carte plutôt élégant, avec la couchette devant, un point d’eau et un réchaud sur cardan, lumineux, à l’intérieur, bilou à même une cocotte minute, une réserve d’alcool, on peut voir Catherine CHABAUD apprécier le vin rouge, et les autres champagnes (en navigation), ou un apéro. Bien entendu aussi des galères, des réussites, échecs. Le reportage est fait à partir des caméras qui sont à bord mais pas en direct donc ils sont plus "intimes" plus vrai, ils travaillent sur carte papier de nos jours ils sont en "live" les bateaux spartiates,juste efficaces et le côté connecté enlève une partie de la magie.

L'équipage
15h

C est maintenant une très grosse sélection par l argent , mais ça reste un exploit incroyable pour les skippers de naviguer sur ses bateaux

Pas seulement par l'argent, le niveau en ingénierie et connaissances techno-scientifiques a augmenté...

Mais oui ils sont souvent dans des "émotions" très contrôlées et dans un "story telling" de marketeux bidon.

Ayant visité un Imoca de quasi dernière generation, j’ai été vraiment surpris du volume réellement habitable, même pour une personne. Alors en équipage 😮!

Un proche revient du Fastnet en classe 40. Scow dernière génération > ça a le comportement d’un bateau à moteur : ça tape/claque dans TOUTES les vagues. Le bruit est infernal… en IMOCA c’est facteur 4 vu que les vitesses sont au moins doubles. Alors oui c’est inhumain et peu d’entre nous peuvent imaginer, à moins d’avoir essayé… ça reste une sacrée aventure et performance, c’est la haute competition, et à l’image de la plupart des sports mecaniques c’est toujours plus high tech et toujours plus extreme. Pour ceux qui n’apprecient pas il existe une foultitude de courses à la voile avec un eventail de supports infini, du vieux greement à l’IMOCA. Il faut bien un extreme d’un coté, le VDG en est un c’est comme ça. Le VDG n’a pas le choix : s’ils baissent la garde il y aura d’autres courses de toute façon, je pense qu’ils veulent conserver leur place élitiste+++

La table à carte et le "centre technique " construit en 1997 et remis une fois à jour. Ensuite le bateau a dépéri dans un port en Normandie

L'ancien Geodis de Christophe Auguin ?

@Sailor Alex, exactement, revendu et abandonné.

Ce qui frappe quand même dans cette évolution technologique c'est ce qu'on n'avait pas imaginé à un tel niveau de gravité : les effets sur la santé physique, voire même psychique, des skippers. On a un peu entendu parler au cours d'interviews juste après l'arrivée, et puis le storytelling très contrôlé, comme le dit Alpaga, a repris le dessus. Dommage. Et pourtant, les risques de chocs corporels à grande vitesse, le sujet des traumas crâniens, le stress, le bruit, l'alimentation réduite à sa plus simple expression, les pertes de poids, les états de fatigue extrême à l'arrivée, tout ceci est quand même très préoccupant. Visiblement on a changé de dimension. Jusqu'où est on capable d'aller dans la mise en danger ?

@Matsyl : Je le regardais souvent quand j'étais gamin, Christophe était un peu une légende pour moi (c'était le petit frère d'un bon copain de mon père).
Geodis retrouve du service avec un jeune skipper, Antoine Brunet!

400.000€ budget estimé pour le refaire et l’améliorer

Il vient de démarrer son convoyage vers la Méditerranée.

On peut aller loin. Des sports comme rugby ou boxe voient des retraites... difficiles (corps broyé, cerveau en bouillie). Y a de la marge en voile^^

La course au large à ce niveau de compétition est certes un sport dangereux, mais bon c'est loin d'être le seul, les courses de moto, la F1 et pleins d'autres sports le sont tout autant et même plus, voilà c'est comme ça, et j'ajoute que personne n'oblige un skipper d'imoca ou un pilote de F1 de s'adonner à sa passion.

C’est surtout les conditions qui ont évoluées, des bateaux de plus en plus rapide, un intérieur minimaliste pour ne pas dire inexistant, ils restent dans le cockpit qui est fermé. Bien entendu ils ne sont pas obligés, c’est même eux qui cherche un bateau et des sponsors. La "philosophie " du début a un peu changé, l’exploit lui reste le même.

Escale à Basse mer au phare des Héaux de Bréhat

Phare du monde

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2022