voilier echoue a palavas plage

j ai vu cette info en feuilletant le midi libre numerique,une photo y etait jointe,c'est un voilier d'environ 10 metres.

Bonjour,
j'ai trouvé ça

Palavas-les-Flots Tempête en mer : les 36 heures d'angoisse d'un rescapé
OLLIVIER LE NY
23/10/2012, 09 h 11 | Mis à jour le 23/10/2012, 13 h 11
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"Entre deux vagues, je ne voyais plus le mât. Je suis parti à la flotte trois fois, j’ai failli passer sous le bateau, il s’est couché deux fois" raconte le rescapé. (D.R)
Poussé par le vent de sud, le bateau n'a pu résister dimanche aux fortes vagues qui l'ont jeté au Prévost à Palavas-les-Flots. Le skipper Jean-François, indemne, raconte ses deux nuits d'effroi.

Pendu dans les sangles de l’engin de levage, son bateau "Tiski" a l’air intact : pas de voie d’eau, gréement en place, tout juste la coque du voilier est-elle semée de traces de sable, à première vue sans conséquence.

"Ç’aurait pu mal se finir…", souffle pourtant Jean-François, traits tirés, épuisé, hagard, en regardant le bateau de type Sangria que la vedette de la SNSM a ramené à la remorque quelques minutes plus tôt.

36 heures d'angoisse

Épilogue de trente-six heures d’angoisse, deux nuits sans sommeil, l’une à la barre, l’autre dans le ventre du monocoque échoué sur la plage du Prévost, pour éviter son pillage.

"Je suis sorti samedi, en fin d’après-midi, raconte le skipper, pour une petite balade, m’aérer la tête. C’était l’accalmie, il n’y avait pas grand vent, des vagues mais pas de déferlante et la houle n’était pas forte."

Un repos dans l’avis de grand frais qui prévalait depuis le début de la semaine. Seul ennui : "Le moteur est tombé en panne et le vent s’est levé d’un coup, plein est et très fort. À Palavas, par vent d’est, sans moteur, il est impossible de revenir au port." Ce sera le début de la galère.

"Je suis parti trois fois à la flotte" dit Jean-François

Poussé à l’ouest, Jean-François choisit de s’éloigner vers le large pour tirer des bords en direction de l’Espiguette, seule solution pour ensuite descendre vers le port de Dubout. Il y passera la nuit, à la barre quand le pilote automatique le laissera en rade à son tour.

"J’ai attendu et j’aurais mieux fait de rester au large." Dimanche, au petit matin, vent et vagues faiblissant, il refait route vers le rivage. "Il m’a téléphoné à 6 h 15, raconte Jacques, un ami, pour que je vienne le remorquer. Mais ici, la mer était démontée, j’ai préféré appeler le CrosMed, ils ont alerté la vedette de la SNSM."

Devant les 5 m de creux, Jean-Baptiste, l’un des sauveteurs, dira ne pas en avoir "mené large". Le canot tout temps va quitter le port à 11 h 20, dimanche, restera "quarante-cinq minutes à la mer, sans rien voir, rien trouver, dit son patron, Jean-François Romieu. "On est rentré, le Cros envoyant l’hélico." Il ne décollera pas. Un pêcheur a signalé le Tiski en perdition au Prévost, où il va s’échouer.

"J’ai tout fait, disait hier le skipper, pour éviter les épis et les rochers mais le vent viré au sud m’a drossé sur le Prévost. Entre deux vagues, je ne voyais plus le mât. Je suis parti à la flotte trois fois, j’ai failli passer sous le bateau, il s’est couché deux fois" et les vagues ont fait le reste.

Comme des coups de boutoir, elles ont poussé le Sangria à plus de 10 m du rivage. C’est de là que les gars de la SNSM l’ont extrait et remis à flots, hier matin. Le soulagement après l’effroi.

:-(
Mais tout fini bien, c'est l'essentiel!

c'est gratiné ! ya pire que moi finalement

...j'aurai su, j'aurai pas mis le lien, v'la les com' de crétinos... :jelaferme:

(je note quand même que le Sangria, il est encore entier ! Costaud le Jeanneau !)