aux navigateurs sur cata,et aux autres bien sur

cet été,pendant les discutions du soir,j'ai annoncé que le bateau de mes rèves serait un lagoon 380 (bon je sais je pourrai rèver plus grand)mais un rève peut ètre accessible un jour? Et là que n'avais je point dit;un cata ce n'est pas sur dans le gros temps,un quillard ça se redresse tout seul etc,etc...Malgré mes arguments,citant que les accidents de cata arrivent en course ou ce sont "des F1",je n'ai obtenu aucun avis favorable.Je n'avait pas assé de billes dans ma poche pour me défendre à part cité "navigation par gros temps",et les détracteurs étaient plus nombreux.Qu'en est il REELLEMENT y a t il eu des cas d'accident du au conditions meteo,ou a une mauvaise maitrise ,quand le vent monte et que la mer se creuse,(j'entends du f7-f8)est il plus sur d'ètre sur un monocoque? A peu près tous les proprio de cata ont été pocesseurs d'un mono avant.J'aimerai bien relancer la discution mais avec des billes ce coup ci.De plus ils ont écorné un travail de fond que je pratique auprès de ma douce depuis des années !! C'est un grand sujet je sais ,et je compte sur vous ;merci francis

L'équipage
09 sept. 2009

pas d'arguments
pour moi la seule securité ultime c'est d'avoir un bateau solide et fiable ,que ce soit un cata ou un mono deriveur ou quillard,le reste est une question de choix personnels ;-)

09 sept. 2009

ça y est , youpi la guerre
est relancée , on commencait a s endormir sur HEO, pas mal de fil a ce sujet

rentre du salon de cannes , j ai visité que les catas , d ailleurs pas vu si il y avait des monos , trop rétrograde je pense :-D

09 sept. 2009

C'est sûr...
... qu'il y a des catas qui se retrouvent sur le toit ! Peu, compte tenu du nombre de catas qui naviguent, mais il y en a.

La plupart du temps, ce n'est pas la force du vent qui est en cause, c'est l'état de la mer (Effet de croque en jambe)

Ceci dit, tous les propriétaires de catas que nous rencontrons ne reviendraient pas au mono. Nous avons quand même rencontré une famille qui en était à leur deuxième tour du monde. Le premier s'était effectué sur cata plan Lerouge. Entre les Fiji et la Nouvelle Zélande, 60N établis, les trois gosses à l'intérieur, le cata sur une coque, le skipper s'est dit qu'il ne renouvellerait pas l'expérience. Depuis, ils naviguent sur un Sun Kiss et dorment mieux la nuit quand ça monte.

A+ Sergio

A+ Sergio

A+ Sergio

09 sept. 2009

la meme
chose en mono , et on passe au camping car

11 sept. 2009

La même chose en camping car...
... soixante noeuds sur un coque, et j'arrête de boire.

09 sept. 2009

J'ai raconté sur l'autre fil
ma traversée vers la corse cet été, dans un F8 et 4 mètres de creux.

Durant ces quelques heures, j'ai révé que je barrais, depuis une timonerie intérieur, un gros monocoque en alu, avec juste la trinquette déroulée, en pantoufle avec une tisane à la main.

C'est une évidence qu'un bateau de voyage bien foutu sera plus tranquilisant qu'un cata, même un lagoon.

Pour autant, sachant que je ne fait pas de grand voyage, je reste fana absolu des catas légers comme Erendil.

Jacques

ah la timonerie interieure !!!!
ça devrai etre remboursée par la secu !

09 sept. 2009

ah la timonerie
interieur par grand soleil , que du bonheur pour fondre

09 sept. 2009

des protections
contre le soleil , et moi je barre a plat , sous le taud avec du bonne air naturel

ah
sur ton cata tu n'as pas de grandes surfaces vitrées?tu as la clim?

10 sept. 2009

Inpec !
c'est ce qu'il va me falloir pour perdre mes quelques kilos superflus ;-)

10 sept. 2009

Timonerie intérieure pour la baston
Si tu l'as, tu as aussi imanquablement un poste de barre extérieur pour le beau temps.

J'ai bien dit que je révait à un tel bateau, alors que j'étais secoué avec Erendil.

C'était un réve. Parce que je ne fais pas de grand voyage et que je n'ai normalement jamais à naviguer dans ces conditions.

La question du départ portait sur la sécurité comparée d'un cata et d'un monocoque dans le gros temps. En rappelant encore que je suis fana absolu des catas en particulier légers (Erendil fait moins de trois tonnes), je redis qu'il n'y a pas photo. Un monocoque de voyage sera évidement plus sûr qu'un multicoque, sauf à comparer deux extrèmes incomparables (genre un Solaris avec un Melge).

Voila donc.

Jacques

09 sept. 2009

Atypik
Pourquoi ne pas louer un cata quelques jours avec ta moitié ?

Aprés cette premiere saison en multi côtier (ça se concluera par 25 journées en mer si nous sortons ce prochain we) qui a permis de repondre à pas mal de nos interrogations et mis à mal la quasi totalité de ce que nous avions pu lire ou entendre d'avis négatif sur les deux coques.
Pour moi et les miens pour rien au monde nous voudrions revenir au mono.

Notre bateau s'est montré marin, sure et au comportement franc, clairement un peu plus sec dans ces mouvements par mer haché ou au prés qu'un mono de même taille mais surtout qu'est-ce qu'on subit moins à bord...on vit, On oublit trés vite ce reflexe qui consiste à bien se caller dans le fond de son cokpit sur un mono et ça, ça change vraiment tout, timonerie ou pas.
l'absence totale de gite et surtout de roulis permet à chacun de vaquer à ses occupations, à viriginie (ma moitié) de faire ce qu'elle a à faire à l'interieur, même au fin fond d'un coffre sans ressortir rapidement toute verte, aux gamins de jouer sans même je crois s'appercevoir qu'ils sont en navigation.

C'est à mon sens un argument en faveur du cata au moins aussi important que celui de la vitesse qui effectivement flate un peu son capitaine mais reste bien evidement relative et secondaire sur un voilier.

Ciao
Sylvain

09 sept. 2009

merci Moluva
tu as raison,la loc ça ne m'était pas venu à l'esprit(faut dire que j'en ai peu)et merci de tes explications;bon vent,francis

10 sept. 2009

Tu pourrais aussi demander
à tes connaissances détracteurs du cata combien parmi eux ont une expérience réelle du cata. Tu risques d'être surpris !!!
Moi aussi, je pourrais argumenter (avec des tas de bonnes raisons tirée du bon sens commun et de mes lectures) pour dire que je suis plus en sécurité dans ma VW Polo que dans une Ferrari ! Mais je dois avouer que je ne suis jamais monté dans une Ferrari !

10 sept. 2009

Expérience
Pour partager mes navigations entre cata et monocoque, je dirais que le cata a le niveau de sécurité de son équipage, alors que le monocoque y est beaucoup moins sensible. Pour avoir chaviré en cata, je ne m'éloigne plus jamais de l'écoute si ca souffle, et je ne suis jamais détendu en cas de mauvais temps, alors qu'en mono c'est différent. Le plus gros coup de vent que j'ai rencontré, c'est en tournant le Cap Guardafui, force 9 et plus, creux de plus de 8 m,j'étais à bout de force (ca faisait 8 jours que ca ne descendait pas en dessous de 6-7), mais sur un bon gros monocoque (Via 42) je ne me suis jamais senti en danger. Dans les mêmes conditions sur un cata, mon état de fatigue ne m'aurait pas permis la même sérénité. La question est : qui, parmi ceux qui ont chaviré en cata, s'y sent en sécurité ? Moi, non. Mais j'aime beaucoup quand même...

10 sept. 2009

On pourrait aussi rajouter
que les bateaux de pêche modernes, qui sortent par n'importe quel temps sont de plus en plus des catas. Sur Arcachon, qui n'est pas forcément le coin le plus tranquille de la façade atlantique, tous les nouveaux sont des catas. Pas un seul ne s'est viandé, alors qu'il y a des épaves de chalutiers et de fileyeurs classiques (c.a.d. monocoques) un peu partout dans le coin !

10 sept. 2009

François..
... pourrais-tu stp nous dire sur quel cata et dans quelles conditions tu as cabané ?
Merci
Sergio

10 sept. 2009

oui
ça serai interressant de connaitre le model

il me semble que
c'est un iroquois ;-)

10 sept. 2009

et
comment c est passé le sauvetage

10 sept. 2009

Bon alors c'est quoi ce cata ?
Parce-que j'hésite encore pour mon bateau de dans 5 ans entre un mono et un cata (pour vivre dessus en méd).

J'ai n'ai toujours connu que les monos mais ayant visité un cata, je me dit que ça doit être sympa pour y vivre.

Donc choix entre mono 50 pieds et cata 40 pieds. je compte bien essayer les deux d'ici là, mais j'aimerais bien pouvoir me fier à de vrais info et pas de fantasmes pour faire mon choix, en tout cas me laisser pénétrer par l'idée dans un premier temps :-D

Je pense que beaucoup se posent ce genre de question. C'est même un marronnier de journaliste apparemment.

Maintenant, s'il faut être en permanence à la barre l'écoute entre les dents...

10 sept. 2009

bon
je te conseille un cata de 46'....j'en connais un super, tout a fait dans l'esprit iphone :-D

10 sept. 2009

tj pareil
question de moyen , car en med. les prix au port sont trop cher et quand on trouve des places ., plutot mono alors

effectivement
dans beaucoup de ports du var on paye a la surface ,mais j'ai quand meme remarqué qu'il sont un peu reticent a recevoir des catas

10 sept. 2009

Location
Vu le budget il vaut ne pas se tromper.

Comme dit plus haut la meilleures solutions est de louer.

Tu as la chance de chercher dans une taille ou les multi se loue facilement.

Programme louer au début en plein été et ensuite hors saison quand la probabilité d'avoir du mauvais temps augmente. Pour réduire les frais tu peux louer sur 4 jours a chaque fois c'est suffisant pour se donner une idée sans trop écorner ton budget ni tes vacances et donc pouvoir multiplier les essais.

En plus c'est la seule solution pour vérifier que ta moitié te suivra bien ;-)

14 sept. 2009

AH!
Monsieur est connaisseur! Le parfait compromis :-)

14 sept. 2009

ah
il faut vraiment venir essayer

10 sept. 200916 juin 2020

Cata strophe
Un cata...

10 sept. 2009

Tu n'essayerais pas de me vendre le tiens pas hasard ?
Pas avant 4/5 ans...

J'ai un peu peur pour les places à quai (en matière de tarifs et de disponibilité) avec un 46 pieds.

Le but est de vivre dessus, mais pas toujours au même endroit (sans pour autant être nomade).

Année typique:
- Juillet/Aout en vadrouille un peu partout - donc pas mal de mouillage - en France, Italie, Grèce, Turquie...
- Septembre/Octobre on se colle aux Embiez avec quelques balades histoire de profiter de l'arrière saison
- Novembre/Avril: hivernage (sur le bateau sauf quelques escapades) en Tunisie ou à Malte (je sais pas pourquoi, ça me bote, Malte)
- Mai/Juin: on se colle au Frioul ou à Porquerolles (oui, je sais, j'aimes les îles: il y a moins de voitures.

Voilà, pas de la ventouse, pas du globe trotter non plus.

Je sais pas si un cata c'est bien pour ça...

10 sept. 2009

C'est pour une question de coût au port
que je balance entre mono 50 pieds et cata 40.

Après quelques calculs et comparaisons, j'ai conclu que le tarif est sensiblement identique pour ces deux taille/type de bateau. Surtout qu'on peut penser qu'avec un cata on peut se permettre de passer un peu plus de temps au mouillage.

Reste le problème de la place. Apparemment, il ne faut pas dépasser 15m avec un mono pour être à peu près tranquille.

Je pense (je me trompe peut-être...) qu'il est plus facile de trouver de la place en évitant les ports en haute saison et en restant 'mobile'.

Demander à un port une place fixe à l'année doit être plus délicat que de dire que l'on prend juste 2 mois en hors saison (où les places d'accueils sont peut-être dispo).

14 sept. 2009

comme celui-là

14 sept. 2009

Non, pas connaisseur.
Intéressé par le sujet pour un choix dans 3 ans.

Merci quand même du compliment.
Et merci pour les "contributeurs" à ce type de sujet que je suis toujours avec beaucoup d'intérêt dans l'ombre, mes questions étant pour l'instant d'une naïveté risquant de troubler vos ébats de spécialistes dont je me régale à chaque fois.

Eh hop !!! dans le bookmark :-)

10 sept. 2009

Le cata se retourne, le mono coule
et non "le couteau se retourne, et le monacale"

La seule chose qui soit importante sur une cata est de savoir anticipé les prises de ris, ne pas attendre d'avoir trop de vent. Pour cela il suffit soit d'un bon sens marin, soit d'un bon anémomètre.

Pour info, je suis toujours là malgré (et je ne suis que piètre marin)

Force 7 sur Aquilon800 en solo au portant (1-2 mètres de creux)
Force 8-9 pendant 48 heures en Outremer55 au bon plein au large du Portugal(5-6 mètres de creux)
Force 8-9 au sud de la Norvège en Marquise56 au portant (2-3 mètres de creux au portant)
Force 7 En Athéna38 en Croatie (Navigation en famille avec enfants) 1-2 mètres de creux vent de travers
Force 6 en Hélios38 passage des 4cap dans le week end (sein, Ouessant, blanchard, barfleur)*

Pour ce qui est des multi de courses, parlons en justement; a part les 60 pieds, ceux qui ont tenté le tour du monde combien se sont retournés ? Alors qu'il était en course. Et combien de monocoque ont coulé ou se sont retournés ?
Proprotionnellement, sur les tours du monde, je pense que les multicoques sont plus fiables...

Alors même si le Lagoon est loin d'être mon bateau préféré, ne t'arrête pas aux ont dit et vit ton rêve, tu rigoleras bien quand il viendront tous boire un coup à bord parce qu'il manque de place, ou qu'ils ne veulent plus rester à bord de leur bateau qui gitent car le mouillage est rouleur.

10 sept. 2009

Ma pratique
Limitée avec un seul modèle, Erendil, mais en 20 ans.

Erendil fait 35'. Il est donc plus petit que ce que tu envisages, et c'est un cata open (la nacelle n'est pas recouverte d'un roof, mais entièrement ouverte).

Il est léger, moins de trois tonnes.

C'est clairement un bateau orienté petit temps - médium.

En dessous de 25 nd, que du régal dans tous les sens.

Au dessus de 25 nd, le près devient pénible, surtout parce que l'on se caille (pas de roof, en plein vent et en pleine humidité).

Au dessus de 30 nd, le près devient illusoire.

Au dessus de 35 nd, si le clapôt s'est levé, cela devient difficile, et l'on n'a plus le choix de la route. On va calé entre deux vagues à 140°. Si on abat plus, les surfs deviennent dingues, si on loffe plus, c'est la douche assurée.

Erendil est un petit bateau, ces limites peuvent facilement être réhaussées d'une ou deux échelles avec un bateau plus grand, plus lourd et avec plus de bordé (comme un Catana 40).

Le problème du gros temps, c'est aussi celui de la réduction de voilure. J'ai trois ris dans ma GV (32 m²) et un ris dans mon solent de route (qui passe ainsi de 15 m² à 10 m²).

Tu peux trés facilement prendre le ris dans le solent à toutes les allures.

Avec la grand voile lattée, il faut être, sinon face au vent, au moins à moins de 50° du vent. Sinon, quand tu laches la drisse, les lattes viennent porter sur les haubans, et non seulement tu risques vraiment de les péter, mais en plus les coulisseaux coincent dans le mat. Le deuxième problème peut se régler avec des chariots à bille, mais pas le premier.

Et c'est donc trés galère de prendre des ris quand tu es au portant et que le vent monte. T'as vraiment intérêt à anticiper, ce qui suppose de savoir vraiment ce qui va se passer en terme de météo.

Comparer les stats de crash de multi et de mono n'a de sens que si l'on rapporte aussi le nombre d'incidents au nombre de voiliers de chaque type (cata ou mono) en circulation.

Je crois que des maldives se sont aussi foutu sur le toit, avant que les mats de ces bateaux ne soient sérieusement rabotés.

Jacques

je crois que lorsque on devient
fanatique de tel ou tel type de bateau ,on emmet des jugements qui ne sont pas raisonnables ,perso j'aime les deux (catas et mono)et je pense que francois 260 exprime bien ce que je pourrai penser !!au fait qui a deja chaviré en cata (de croisiere)et ensuite est reparti la conscience tranquille ;-)

10 sept. 2009

et si on arretait de divaguer......
vous avez plus de risque de vous retouve sous une voiture en traversant une rue que sur le toit avec un cata en trvesant l'atlantique,
statitiquement parlant!
je suis fataliste et je crois que quand mon heure sera venue, que je soit sur un velo, sur un mono ou sur un cata(dont je suis inconditionnel), je passerai l'arme a gauche.
Alors, si un jour je navigue loin, ce sera en cata et si ca tourne mal, je serai plus heureux de disparaitre en mer avec mon cata qu'a un carrefour apied ou en vélo(dont je suis aussi inconditionnel).
On ne vit qu'une fois, alors pourquoi chercher a toujours craindre plutot que de vivre pleinement.
Je sais bien que ma vision est personnelle et potentiellement égoiste, mais cela ne m'émeut pas du tout au vu du monde qui m'entoure.
Comme disait je sais plus qui: a force de chercher des excuses pour ne pas partir, on reste a terre.
Sans vouloir lancer paul et mike.
Dica

10 sept. 2009

Des avis bien intéressants pour une fois
Merci bien à Atypik d'avoir su lancer un fil sur les cata qui ne parte pas en couille.

Par contre cette histoire de cata qui se retourne et ne coule pas, c'est du vrais (le fait de ne pas couler ?)

Dans ce cas si je comprend bien, un cata est plus sympa dans le petit temps, plus fatiguant et stressant dans le gros temps, et plus sûr à l'extrême limite (par plus sûr, je parle de la vie des passager quand s'en est fini pour ce qui est du bateau).

Puisqu'on est dans l'extrême, quand est-il pour le feu qui est ( je le rappel ), le principal ennemi du bateau après la bêtise ? Est-ce que si un feu se déclare dans une coque, il pourra passer dans l'autre (je me dit que la coque doit couleur et noyer le feu au niveau de la nacelle, non ?)

10 sept. 200916 juin 2020

la polemique
le mono j'en ai fait le tour de 5.5m à 15m
quillard deriveur lesté et deriveur integral.
donc j'ai acheté un petit cata 8.75mX5m
et pour enfoncer le clou je l'ai pris avec un grement carbospar aerorig ,j'ai pratiquement fini
la remise en etat electriqaue et mécanique ,peinture de pont exct ...
je le met à l'eau jeudi et je vais au frioul
je ne manquerais pas de vous donner mes impressions sur son comportement.
mais je dois reconnaitre que j'ai plus de place que dans un mono de 12m .
pour le comportement à la mer je vais découvrir
ci joint une petite tof
alain

10 sept. 2009

faut essayer
c'est drôle tous les monocoquistes qui passent sur mon tri dragonfly n'en reviennent pas du comportement dans la brise, de la vitesse, du cap, du beachage etc... mais bon c'est culturel, bizarremment en france on apprend de plus en plus sur des multicoques de sport et après sur le marché on trouve surtout du mono, après c'est auusi une question de prix ( c'est beaucoup plus cher le multi, moins diffusé, si bavaria se lançait dans le tri repliable !) après je reconnais qu'un mono c'est plus beau mais pas du tout logique, mettre du plomb pour moins giter vous vous rendez compte !
coté comportement dans le gros temps là c'est toujours une affaire de bon sens marin, d'anticipation... ne pas être là au mauvais moment.
après tout, tout reste une question de programme et le cata reste le bateau pour les tropiques mais peut-être moins pour la patagonie.
je tourne depuis 10 ans autour des catas de croisière pour mon futur programme et ce qui me désole un peu c'est le manque de performances lié au poids des caravanes à 2 pattes. Il y a peut-être enfin la solution avec le spirited 380 qui sera je l'espère présent au salon du multi de lorient au printemps.
il est pensé avec tous les éléments pour faire face au gros temps un poids lège très inférieur au lagoon et autre, matériau oblige, une trinquette de gros temps à poste sur enrouleur, des dérives pour faire du cap et éviter les croche-pied dans la grosses brises en les remontant, un grand voile autour de 50m² pour rester manoeuvrable à 2 et surtout des vitesses époustouflantes qui permettent de se passer de moteur dans le petit temps selon les critiques de la presse australienne. il promettent une bonne finition intérieure... quant au lagoon 380 c'est le dernier cata que j'acheterai car c'est un produit pour location, bien fini certes mais j'aime la voile avant tout...
des infos sur
www.esprit-marine.com[...]
capt'ain lu

10 sept. 2009

ah!
les performances de ces bateaux venus d'ailleurs...on en disait autant des fusions 40.

10 sept. 2009

Précisions
Mon chavirage, c'était un Iroquois par vrai mauvais temps, mais je suis convaincu que la plupart des catas peuvent chavirer dans des circonstances, certes rares, mais pas faciles à determiner à l'avance. Un cata alourdi, dont le skipper n'a pas réduit la toile à temps (et comme l'a souligné un intervenant, si c'est au portant, ca peut devenir dangereux, car loffer pour pouvoir réduire peut conduire au chavirage), qui enfourne une mauvaise vague et c'est parti. Dans les canaux des Antilles, ca arrive et je suis sûr que dans certaines rafales catabatiques sous le vent de cap en Corse ou au Péloponèse, ca arrive aussi. "Pouvoir" n'est pas "Faire",bien sûr, c'est surtout pour éviter les certitudes..
Il y a quelques catas qui semblent assez sûr, je ne sais pas si beaucoup de Snowgoose ont chaviré. J'ai par contre eu du temps fort sur des Warram, ils se tordent tellement dans tous les sens, leur voiles déversant à qui mieux mieux, une hauteur de mat faible, fardage très faible, la limite du chavirage est loin..
Enfin, pour Erendil, en Med ca peut être difficile, mais dans le canal du mozambique avec une température d'eau et d'air entre 26 et 32, ca le ferait très bien. Avec 5 pieds de plus, idéal, les carres, ca sert à rien ici !

11 sept. 200916 juin 2020

Allez pour la petite anecdote
La seule fois ou je me suis fait peur (mais pour de vrai) c'est avec le MArquise56 en route pour la Norvège, nous avions marché fort (voire trés fort) toute la journée (plus de 240miles en24H) avec des pointes à 20nds sous spi (GPS et loch donnaient la même vitesse). Nous avons affalé le spi avant la nuit, et pris le premier ris car le vent devait se renforcer à 35nds dans le nuit. Après le repas, nous avons pris le deuxième ris (anticipation).

A mon réveil le matin (je faisait le premier quart de la nuit), les 3 ris étaient pris, le foc bien enroulé, le skipper va donc se coucher pour me laisser la place.
Le vent soufflé à 35nds, le bateau filé à 10-15nds selon les surfs. Le fichier Grig (fichier météo compatible avec le lecteurs de cartes ou logiciel informatique) annoncé 40-45nds plus à l'ouest, mais relativement loin (50 miles). Le vent annoncé correspondait au vent du fichier, que nous avions reçu la veille par téléphone satellite.

Puis en une demi heure, le vent s'est renforcé légèrement, les vagues ont grossies. J'hésite à réveiller le skipper qui n'a pas beaucoup dormi de la nuit, et qui dort cette fois depuis moins d'une heure. Après plusieurs surfs, à prés de 20nds le bateau commence des surfs à plus de 20nds (23.5 top record sous pilote), c'est décidé, je réveille, le skipper, mais trop tard, car le temps que le skipper se réveille, s'habille (il fait 5° en Norvège en hiver), le vent est établi à prés 40nds. Nous essayons d'affaler la GV, mais impossible. La mer qui à encore grossie ne nous permet pas de passer par le travers pour affaler. Le skipper décide d'enfiler la combinaison de survie pour rester à la barre le temps que ça se passe.

Nous arrivons sur la pointe sud de la Norvège et le vent et la mer se sont réunis pour accélérer à cet endroit, bien connu sous "effet de pointe". Comme des débutants, nous avons fait confiance à la carte sans penser à cet effet venturi bien connu. Le skipper (Navigateur sur F18, 50' open...) prend les surfs les un après les autres avec des pointes régulières à plus de 20nds.
Je reste à l'intérieur en attendant que ça se passe et profite du spectacle en croisant les doigts car je vois bien que l'on est limite. Régulièrement, je vais voire le barreur pour prendre de ses nouvelles, puis lors d'une de mes visites à l'air libre, en haut d'une vague, je vois que la vague est très creuse, au même moment, le skipper sent une rafale arrivée. De concert, nous lançons "au p....n ça va pas le faire".

Le bateau s'élance sur son surf, descend, accélère, la tension est palpable, je revois mes dessalage en cata de sport et pense à l'eau qui est à 5° aussi. La vague qui fait 3-4 mètres de haut parait interminable, elle donne l'impression d'être dans une montagne russe sur les descentes les plus pentues, puis arrive le bas de la vagues, les étraves transpercent le creux et continuent à descendre, l'avant continue de s'enfoncer, et le bateau ralenti à peine, puis le mat et le roof percute la mer, c'est l'arrêt net, le bateau est très gité (nous pensons qu'à ce moment la les safrans ne touchent plus l'eau).... ... ... ...

Les étraves remontent, puis le bateau repart, bref, sur ce coup, nous l'avons échappé belle. Reste le bateau à ranger, car tout est en vrac à l'intérieur, les deux autres collègues sont réveillés, nous continuons notre route tranquillement en prenant les surfs moins vite pour assurer le coup, puis le vent redescend à 35nds puis 30, et la je me détends.

LES ERREURS :

  • Avoir fait confiance au carte sans les remettre en questions ou les adapter au spécificité du terrain
  • Avoir voulu conserver cette vitesse moyenne soutenu
  • Ne pas avoir voulu réveiller le skipper qui venait de se coucher
  • Avoir trop attaquer dans les surfs
  • Ne pas avoir fait poser un 4éme ris sachant que le troisième était très haut
  • Être parti en mer
11 sept. 2009

bravo pour la franchise...
... sont pas nombreux ceux qui avouent leurs erreurs et les peurs consécutives.
Je connais un peu le Marquises pour avoir navigué dessus en configuration charter aux Marquises, justement, et franchement, j'ai du mal à imaginer ce bateau lancé à 20 noeuds dans des surfs. Un peu comme si tu étais au volant d'un trente huit tonnes dans la descente d'un col des Alpes, à 80 à l'heures et sans freins... je suis content de ne pas avoir connu ça.
Pour ma part j'ai toujours au moins un ris d'avance, voire deux, la nuit. Mais je suis une couille molle, en plus d'un cul sec.

11 sept. 2009

je crois quand même
que les grands multicoques de courses extremes et peut-être particulierement ceux des années 80, sommes toute quelque peu expérimentaux et aux comportements mal maitrisés ont pas mal crée la spychose qui tourne autour des multicoques de croisiere.

On dirait presque qu'aucun monocoque ne s'est jamais fait roulé, chaviré, dévasté ou damné le pion par mauvais temps...

Je ne me prononcerais pas en ce qui concerne la navigation hauturiere dont j'ignore tout.

Mais en ce qui concerne le côtier, sur un multi de croisiere.
En ayant le même comportement responsable que tout bon chef de bord de monocoque, à savoir ne pas être là ou on a rien à faire à un moment critique, ou encore en ne cherchant pas à depasser ses petites capacités, en ne sortant pas quand on le sent pas.
Il y a rien à craindre de plus que sur un monocoque de croisiere.

Je crainds bien plus une négligence de ma part par defaut de préparation de mon bateau, de mon équipement, de ma navigation ou même un simple manque de rigueur qu'un soudain comportement incontrolable de ma monture qui aboutirait à une catastrophe.

11 sept. 2009

culsec
c'est surement vrai ce que tu dis à propos de la navigation côtiere, plus difficile dans l'absolut que de l'hauturiere, mais on peut aussi se mettre à l'abris avec beaucoup plus d'aisance qu'en plein atlantique en cas de coup de vent annoncé.

Situation ou on a rien à foutre en mer avec un cata de petite taille donc à vocation côtiere.
Ce genre de bateau n'a pas sa place dans un coup de mistral ou de tramontane, à contre courant dans les raz de la manche ou surtoilé dans les canaux antillés par regime de grains.

si un cata cabane dans ce genre de situation (c'est le cas si mes souvenirs sont bons du deuxiéme et dernier maldives qui a fait un soleil) c'est une erreur grossiere et manifeste du chef de bord qui n'a pas respecté ceux pourquoi le bateau est fait.

Mais c'est vrai, je suis un poltron et ne sort jamais quand plus de 5 bft (un vrai qui moutonne) sont annoncés. :-)

11 sept. 2009

C'est arrivé à Erendil en loc
L'équipage venait de Sardaigne, ils n'ont pas réussi à passer le bouches dans le mistral. Ils sont parti en fuite. Ils ont atterri à ... Naples !

Jacques

11 sept. 2009

ouah!, bonjour captainherve
j'espère que ce n'est pas la barge que j'ai pontée en bois de fer dans les années 80, le proprio voulait y installer une caravane. :-)

11 sept. 2009

Vive le mat aile !

"L'expérience, c'est la mémoire de ses erreurs. "

Je retiens la formule qui est excellente.

Pour ma part, il m'est arrivé la même chose ( 20 nds par 38 nds au portant et planter) alors que j'avais peu d'expérience du cata sur un Cité D'Aleth de 9 m (plan Lerouge ).

Une seule fois aussi, j'ai été surtoilé au portant avec la GV entière par 35 nds réel sur un Hélios 38 sans pouvoir prendre de ris mais la mer permettait encore de lofer.

Depuis, j'ai retenu les leçons...

Bien que ce soit contre les idées reçues, c'est là qu'un mat aile devient sécurisant. Il permet d'affaler la GV au portant.

11 sept. 200916 juin 2020

Qu'importe le flacon pourvu
qu'on ait l'ivresse.

Croisé en mer, gonflés les mecs...

Pour aller dans le sens de quelques fils, le seul cata sur lequel je me suis fait peur dans le coin de St Malo etst l'Iroquois. Ce n'est pas une légende, un certain nombre s'est retourné sur le toit, mais il y avait une sorte de bouée en tête de mât, sisi. Du coup, ils restaient à l'horizontale, enfin couchés sur l'eau sur une coque.

Sinon, ce n'est pas pour rien qu'il y a une trappe de sortie obligatoire sous une des coques pour pouvoir sortir en cas de retournement. Ne pas oublier de la fermer en nav, un cata de loc a coulé cette année pendant le tour des Yoles, le skipper avait oublié de fermer ladite trappe.

RV

11 sept. 2009

Certaines croisières côtières...
... presentent bien plus de risque que les navigations hauturières envisagées (pratiquées) par la plupart d'entre nous: Un bon gros mistral ou de tramontane mal anticipé, une nave vent contre courant dans les raz de la manche, voire une tranquile traversée de canaux aux Antilles avec des grains... en côtier on n'est pas vraiment amariné, on a un bateau à ramener au port à telle date, on sous estime les phénomènes locaux, alors qu'en haute mer on est 100 % disponible et on a le temps d'anticiper. Pour autant les circonstances pouvant amener un cata à se retourner sont à mon avis des accumulations de circonstances aggravantes, plutôt rares voire totalement évitables, et en tout cas pas plus probables AMHA que celles pouvant amener un monocoque au fond de la mer.
Pour le reste, question de philosophie: le confort d'un cata, c'est comme les tropiques, quand on y a goûté...

11 sept. 2009

Oui mais quand même
Définir le maldive comme un cata à vocation côtière est un peu excessif. C'est l'équivalent en taille d'Erendil, et je suis en 2ème catégorie. C'est un peu plus loin que la cotière...

C'est compliqué, la cotière. Tu peux avoir, du fait du littoral par vent de terre plein d'abri, une eau plate, et donc des conditions bonnardes mêmes dans la baston. Mais tu peux aussi te trouver dans des situations plus complexes, notamment au vent d'une cote agressive (genre falaise, écueils en pagaille ou je ne sais quoi du même tonneau). Evidement, c'est pas éternel, et il y a toujours un moment où tu trouveras l'abri que tu cherches. Mais au bout de combien de temps...

Jacques

11 sept. 2009

Pendant ma période
de navigation en Med. j'ai rencontré un couple de suisses qui, en fin de saison, avait été pris, pas loin des cotes, par un gros, gros mistral. Ils ont pris la fuite ... presque jusqu'en Sicile ... Nous les avons rencontrés à Porto Vechio alors qu'ils revenaient par tout petits bonds vers la France ... Leur vision de la navigation côtière avait beaucoup changée ...

12 sept. 2009

faut reconnaitre
que les bouches, ça peut être terrifiant !!! A ne passer qu'après réflexions ...

11 sept. 2009

Pour les 20nds sous spi
J'étais à la barre, et j'ai pris un pied monstrueux. Comme je l'ai dit plus haut loch et GPS indiquaient la même chose, car moi le premier je me suis posé la question de la réalité de cette vitesse (pour faire 260miles en24H sur la carte il faut quand même avancer).
Dans le gros temps pas plus peur que ça sur le comportement du bateau, mais c'est surtout cet enfournement qui m'a mis en "état de choc" quelques heures. Après réflexion, nous avions fait beaucoup d'erreurs, et je repars en mer sans crainte. Il faut faire le bilan de ses erreurs pour progresser.

L'expérience, c'est la mémoire de ses erreurs.

Une croisière réussie, est une multitude de catastrophes évitées.

11 sept. 2009

La sécurité en cata : Prendre un ris au portant
Ce que nous en disait Bambi, je crois:

Pour donner mon point de vue d'utilisateur d'un mât aile (sur mon Azuli), je dirai simplement je trouve bien réel l'aspect performances: je note des différences de l'ordre de 1 nds au près par 12 nds de vent réel et jusqu'à 3 nds au largue par 18 nds (mais j'ai du mal à estimer la turbulence générée par le mât dans l'axe et mes valeurs sont certainement fausses. J'ajoute que la différence de cap est sensible au près.

Par ailleurs, pour qui a du un jour prendre un ris au portant dans une mer formée, la question ne se pose pas. On laisse partir le mât sous le vent ce qui décompresse les boîtiers de latte puis çà descend (presque) tout seul. Je précise que je n'ai pas besoin de roulements à bille (chers, lourds, + o- moins fragiles).

Rien que pour cet aspect sécurité, çà en vaut la peine. Par ailleurs, le prix est certes plus élevé mais quend on calcule tout: moins de gréement dormant, pas de chariots et rails...

Pas énorme la différence. Et je ne parle pas du fardage... Je resterai fidèle à ce type de gréement sur mon prochain cata. Même si c'est un peu plus cher.

11 sept. 2009

tangnard
sur ton intervention
"Allez pour la petite anecdote - 10-09-2009 22:52 - 2Vote des Matelots"

me fais plaisir à lire, par ta franchise, et les sensations que tu as ressenti et avec le vent annoncé à 35 kts qui te donnait des frayeur sur le bateau,

c'est juste en rapport à mon fil sur la force du vent annoncée par beaucoup largement au dessus des 35 kts sans soucis ni crainte ni problème particulier, comme quoi la réalité est tout autre que certaine fiction de bar

merci de ta franchise encore car peux le font :pouce:

11 sept. 2009

alors la
je dis bravo a tous,de répondre au sujet,c'est tres interressant (et pour bien d'autres que moi ,je suis sur),et surtout de ne pas entrer dans un débat stérile pour /contre,MERCI;

11 sept. 2009

alors la
je dis bravo a tous,de répondre au sujet,c'est tres interressant (et pour bien d'autres que moi ,je suis sur),et surtout de ne pas entrer dans un débat stérile pour /contre,MERCI;

11 sept. 2009

A mon avis...
... le cata, c'est mieux dans 99% des situations, surtout en voyage... Ce qui est chiant, c'est le 1% qui reste..
A+ Sergio

11 sept. 2009

1%
Le prix ?

11 sept. 2009

plutôt
d'accord avec l'approche de sergio...
Le cata c'est bien lorsque c'est utilisé ce pour quoi c'est conçu: durant la belle saison, pour prendre du bon temps, et pas dans les endroits et les saisons ou l'on a toutes les chances de voir du "gros"...tout dépend de son programme...et aussi de ses moyens car un cata c'est bien plus cher à l'utilisation et à l'achat qu'un monocoque (à taille égale)...

11 sept. 2009

Comparons ce qui est comparable
La comparaison à taille égale entre cata et mono n'a pas de sens.

En effet, l'habitabilité et la vitesse d'un cata de 38/40 pieds sont plutôt comparables à celles d'un mono de 50 pieds.

Et cela reste vrai selon les tailles.

11 sept. 2009

Sujets déjà développés
"y a t il eu des cas d'accident du au conditions meteo,ou a une mauvaise maitrise"
REPONSE : OUI

,"quand le vent monte et que la mer se creuse,(j'entends du f7-f8)est il plus sur d'ètre sur un monocoque?"
REPONSE : OUI

Sans que les conditions soient démentes, il m'est arrivé quelques fois de regretter de ne pas être sur un monocoque lourd et puissant.

Rechercher le fil passionnant développé en 2008 intitulé "les catamarans d'Erik Lerouge " ou quelque chose de similaire.

11 sept. 2009

cat alu 45 ?
la solution ??
un cata en alu (donc lourd et costaud)
si qlq un a deja navigué dessus..... ;-)

11 sept. 2009

cat flotteur 45...
pardon... ;-)

11 sept. 2009

Cuisiner à 12 nds? Facile
"Je ne connais personne capable par exemple de lire un bouquin ou de cuisiner dans ces conditions.' à 10/12 nds )" nous écrit Erendil

Pourtant , voici ce que j'écrivais d'une navigation par 30 nds de vent réel sur un cata de 38 pieds en 2006:

"déjeuner royalement à table dans le carré avec ces conditions dans le Raz Blanchard, seul un cata le permet..."

Et je vous joins ce fil de 2006 qui est en rapport avec le sujet. De plus, je suis sur que Tangnard ne me démentira pas, car c'est sur ce convoyage que nous avons fait connaissance...

"Effectivement, sur les Hélios j'ai toujours eu de la brise... Mon 3ième convoyage (Hélios 42) ayant été le pire. 12 h de louvoyage par nuit noire, mer hachée, 35 à 40 nds de sud-ouest et un équipage très réduit entre Cherbourg et Bréhat...
(Veuillez noter que peu de monocoques l'auraient fait dans ces conditions)

Pour les 15.5 nds, c'était sur un Hélios 38 dans des surfs dans une mer formée difficile ( vent contre courant )avec un bateau très chargé(9 équipiers,8 bouteilles de plongée et du matériel de rechange pour 3 Figaro! ). - Le vent est monté à 32 nds réels et nous étions GV haute à 120/130° du vent - La vitesse moyenne était plutôt de l'ordre de 11 nds.

Lorient Honfleur : 8 à 9 nds de moyenne - 25-07-2006 08:10 -
(Ma réponse à TANGNARD)
"Pardonne moi auprès de Danièle... ( la cuisinière, navigatrice débutante mais cuisinière émérite )
Il est vrai que déjeuner royalement à table dans le carré avec ces conditions dans le Raz Blanchard, seul un cata le permet...

Mes souvenirs sont plutôt relatifs au passage du Raz de Sein dans des conditions que je n'avais jamais rencontrées alors que le l'ai passé des dizaines de fois... et surtout les quarts peinard à l'intérieur du carré, un oeil sur Mac sea, l'autre sur le radar,le troisième pour la veille sur l'avant depuis le carré...

Les profanes qui crient déjà à l'irresponsabilité apprendront que, généralement, la meilleure visibilité sur l'avant dans un cata se situe dans le carré.

Quand aux moyennes, 7 nds entre Lorient et Honfleur en convoyage tranquille avec un arrêt de 2h à Cherbourg, 11h de louvoyage et du petit temps entre Cherbourg et Honfleur, cela fait une moyenne très honorable ( probablement 8 à 9 nds)
Pas mal pour un 38 pieds. Mais je partage ton point de vue concernant les moyennes. 10 nds peut être atteint en croisière mais je pense que 9 à 9,5 nds sont plus raisonnables.

Pour moi, le plus remarquable dans un cata est "la qualité de vie"à bord qu'il permet ."

11 sept. 2009

oui et non
comme en mono en le prés et le vent arriere

tout dépent de la mer , en med au bon plein sans mer a 10/11 nds c est génial , apres le pot au noir , au bon plein , creux court de 1/2 m chiant a partir de 9 nds ça tape , on reduit a 7/8 nds et la c est presque tranquille ,
au largue ou vent arriere jusqu a 12/14 nds , mer de 2/3 m , aucun souci , plus rapide tu peux, mais ça devient impressionant la vitesse

ceci pour tropicat

surtout ne jamais alourdir les pics avant

11 sept. 2009

Oui et non Jacques
Ces catas de plus en plus hauts me font peur ; le centre de gravité est finalement très haut.
Cela doit aggraver le tangage, et je serais plus inquiet dans une mer un peu creuse.

11 sept. 2009

voyons voyons
10,25 mètres !

34 ou 35'

Jacques

11 sept. 2009

tropicat
est le sistership d esterelle , un peu plus lourd car mieux finit dedans ( j ai visité esterelle )

oui bien d accord avec toi , impressionant les murailles des catas d aujourd hui ( catana , lagoom 400 )

11 sept. 2009

Mon expérience donc
Avec un petit moyen cata, 34', 3 tonnes, 35 - 38 nd de vent réel en med, vague de 3-4 mètres trés courtes.

J'avais 3 ris dans la GV et le foc affalé. A trois ris, ma GC doit faire 10 m², peut être 13.

La seule bonne allure possible, c'était à environ 140° du vent, de manière à me caler entre deux vagues et d'avancer comme ça, dans le fond de la vallée (difficile à conceptualiser, la vallée en question se déplace latéralement, et toi tu essaie de reste immobile par rapport aux deux crétes, en avancant en avant).

Cette solution me permettait d'éviter les surfs et de stabiliser ma vitesse à 9 nd.

Il faisait nuit et j'étais en solo. Il est probable qu'en équipage, de jours, on aurait peut être plus chercher les surfs. Moi, je voulais avant tout calmer le jeu.

Sur ta question du bout de triangle avant, il est probable que Erendil aurait été moins volage avec, comme tu le dis, le solent à un ris (10 m² aussi) à la place de la GV.

Là, le bateau était ardent, mais vu l'angle de descente, cela ne me posait pas vraiment de difficulté. Il est toutefois possible que sous foc, le pilote aurait pu tenir Erendil plus tot.

Mais cela pose d'autre problème. Ce n'est pas tant l'anticipation, puisque au 3 ème ris il devient facile d'affaler ce qui reste, puisque les lattes sont courtes et n'atteingnent plus les haubans. Mais que faire de la voile et de son énorme fardage ? Poser la bome sur un roof, mais alors on perd beaucoup en visibilité ? D'autre part, sans la GV, il est certain qu'il est impossible de loffer.

D'autre part, cela suppose d'aller dans le trampo, de sortir du cockpit.

Mais la question mérite bien d'être posée.

Jacques

11 sept. 2009

Ce jour d'enfournement
Nous aurions du avoir que de la toile devant, car moins de toile et moins de risque d'enfourner. Je le répète nous avons enfourner car nous avons accumulé les erreurs dont certaines me sont imputables, mais le bateau ne s'est pas retourné. La limite était elle loin ou non, je ne le sais pas.

Pour ce qui est du Blanchard par force 6 avec Viking35, je m'ensouviens. Daniele nous faisait des pommes de terres sautées, et Daniel prenait sa douche car nous devions le déposer à Cherbourg et c'était plutôt cool.

Pour ce qui est des conditions sur le Marquise avant l'enfournement, je lisait tranquillement dans le carré pour passer le temps (Le "da vinci code" pour info).
En revanche, il y a une nuit avec un vent de travers et une mer hachée, je n'est pas pu dormir de la nuit car on était comme dans un shaker. Ne connaissant pas assez les monocoques, je ne peux pas comparer, mais je ne suis pas sure, que la nuit aurait été meilleure mais plus gitée c'est sure avec toile antiroulis obligatoire.

En cata la longueur permet de repousser les frontières du gros et de l'inconfort vraiment plus loin, mais pour un long voyage (surtout tour de l'atlantique avec du vent portant la plus part du temps) un 38' me semble suffisant. Le temps passé dans le gros temps lors d'une année sabbatique doit être de quelques heures voir quelques jours, alors que l'on passe des mois au mouillage, donc pas d'hésitations ce serait un cata et non un mono. Pour les risques, je n'ai pas encore entendu parler de cata de 38' se retourner au milieu de l'atlantique car on peut anticiper.

11 sept. 2009

la taille ...
est un sacré avantage à taille égale, mais ya aussi le 2ème moteur.... :-)

11 sept. 2009

Ben c'est exactement mon avis
Il me semble clair qu'un monocoque sera toujours plus sûr dans la baston qu'un cata.

Ne serais ce que par la vitesse. Il faut remettre du réel derrière les mots. Quand on dit que l'on fait 260 milles en 24 heures, cela fait une moyenne de 11 nd, et on parle de surfs à 20 nd.

En pratique, pour Erendil, un premier seuil se trouve vers 8-9 nd de vitesse. Tu sors de la tranquilité, et tu deviens attentif. Au dessus de 12 nd, cela devient impressionnant. Au dessus de 15 nd, cela devient effrayant.

Il faut comprendre ça. Dans la baston, si tu commence à surfer dans les vagues, et que tu restes au dessus de 10 ou 12 nds en permanence, cela influe fortement sur le confort à bord. Je ne connais personne capable par exemple de lire un bouquin ou de cuisiner dans ces conditions.

La vitesse du bateau devient un problème en soi.

J'ai raconté que lors de ma dernière traversée agitée dans du 8, je révais d'un gros monocoque en alu avec une timonerie intérieure, labourant la mer sous trinquette seule. Ce n'était pas seulement la sécurité qui me faisait penser à cela, mais aussi le confort à bord.

Maintenant, je redis toujours, comme cela a été rappelé, que les 99% des fois où je me régale dans du médium ou du petit temps paie largement la fois où je me fais secouer.

Jacques

11 sept. 2009

antoine
fait parti des plus " ancien" qui navigue en cata sur beaucoup de mers

pourtant
richard wood (celebre architecte de cata)disait que pour son comfort ,en croisiere,lorsqu'il pouvait naviguer a 12 kts avec bcp de soucis ,il preferai naviguer a 6 kts bien peinard !il dit que trop de vitesse en croisiere est cause de stress ! :-p ;-)
la,erendil est d'accord avec richard wood ,n'est 'il pas ?

11 sept. 2009

Depuis tout à l'heure
je me suis balladé sur le site de Catana. Je n'ai jamais naviqué sur ce genre de bateau, je connaissais simplement le fameux Esterelle qui était mon voisin de port et mon adversaire de régate.

Quand je vois leurs bateaux actuels, avec d'énormes roofs et des francs bords gigantesques, je me dis que oui, sur ces bateaux, les limites de vent doivent être repoussées sacrément loin par rapport à ce que je connais avec Erendil

Jacques

11 sept. 2009

Erendil est un petit cata
de 30 pieds (je crois ?).
j'imagine que cette limite de vitesse entre croisiere peinard/confortable et croisiere attentive/stressante est proportionnel à la longueure du bateau.
Comme l'a constaté viking35 sur un 38 pieds (11,60m quand même).

Cette limite sur Moluva (encore plus petit que Erendil) se situe aux alentours des 7/8nds par mer plate et beaucoup moins (5/6nds) par mer formée ou hachée.

11 sept. 2009

pardon, pardon,
j'etais persuadé qu'il faisait 9m et des broutilles.
Pas si petit le bateau rose ;-)

11 sept. 2009

Un Marquise qui enfourne
jusqu'au mât , ça doit être impressionnant .

Je ne pensais pas qu'une vague de 3 à 4 mètres pouvait provoquer un tel enfournement sur un cata de 16 mètres .
Donc question à ceux qui ont rencontré du gros mauvais temps en cata : au portant , ne vaut-il pas mieux faire route avec UNIQUEMENT un petit bout de triangle avant , plutôt que la configuration "3 ris + génois enroulé" ?

Evidemment , ça suppose d'avoir anticipé et affalé la GV quand c'était encore possible , surtout si le mât n'est pas rotatif .

Et que pensez-vous des trainards ?

Merci de votre avis , amitiés à tous , Eric .

12 sept. 2009

Pour Viking 35, vent contre courant et Raz Blanchard
Je me permets très simplement d'intervenir pour déconseiller à quiconque par F5 et plus de s'embarquer dans le Raz Blanchard par vent contre courant, cata ou pas.

Selon les conditions, on se retrouve avec des vagues très courtes et très hautes qui déferlent et le bateau tombe littéralement du haut de la vague vers son fond.

J'y ai laissé un mât sur un First 30 qui s'est cassé sous la compression, pas fier fier...

Amitiés nautiques

Hervé

11 sept. 2009

Tout depend
sans doute de la taille du bateau. Faire 12 Kts au portant, n'apporte aucune emotion sur mon bateau. Les emotions commencent (gentiment) a partir de 18 Kts peut etre.

Jái eu des pointes en surf a pres de 25 Kts par 45 Kts de vent au portant en couple avec deux petites filles, 4 heures a 18 Kts de moyenne. Je ne me souviens pas d'inquietude particuliere de la famille, qui vecut cela partie dans le carre plus souvent dans le cokpit

Par contre au pres, a partir de 25 Kts le confort change les sensations, et le vent apparent est vite fatigant.

Pour Goudsipde, il faut comprendre que les vents dont on parle, ont ete vecu sur 30 ans...Alors lu comme cela en quelques lignes parait peu credible mais qund on regarde cela sur une telle duree, on se rend compte que ca n'est pas souvent.

En fait, je remarque que depuis 10 ans, ca se fait assez rare....peut etre est ce du au vieillissement, au fait que les choses deja vecues ne necessite pas forcement de l'etre de nouveau, et enfin, au fait qu'habitant tres pres du bateau, je n'eprouve plus le besoin de profiter de lui coute que coute meme dans de mauvaises conditions meteo

11 sept. 2009

c'est vrai que sur ton casamance
si ce n'est les deux geysers à l'arriere des jupes et le vent apparent "ebourrifant", entre 9 et 15nds on a vraiment le sentiment d'être en promenade, à quelques indices prés quand même, tension ahurissante dans les drisses et ecoutes...

11 sept. 2009

Pour moi ce n'est pas possible
Mais l'outremer45 qui s'est retourné il y a 2-3 ans s'est retourné sur le coté.
D'avis expert, personne ne comprend pourquoi.

11 sept. 2009

Bon, merci de vos conseils
de préférer plutôt un peu de toile devant si il faut fuir au portant : ça rejoint ma petite expérience ... trop de GV fait enfourner .

Autre question : en gros, quand un cata risque de se mettre sur le toît, ce serait surtout à cause d'un enfournement ? Pensez-vous possible qu'un cata de croisière de taille relativement modeste, genre 11 ou 12 mètres, 7-8 tonnes en charge , puisse lever une coque jusqu'à passer sa limite de chavirage, et dessaler comme un Hobbie Cat ?

(Pardon pour ce hors sujet qui n'en est pas totalement un, puisque l'initiateur de ce fil posait la question du choix sur un cata de 38 pieds ...)
Et les trainards, quelqu'un en a-t-il l'expérience en cata ? On parle souvent de "calmer le jeu" , de "maîtriser la vitesse" , peut-être que laisser filer une grande aussière en boucle serait efficace ?

Merci de votre expérience , à + , Eric .

12 sept. 2009

Couple
Ben, comme tous les catas, parce que le couple exercé par les voiles a dépassé e couple de redressement...Et comme sur les catas, le mat est calculé pour résister à ça, contrairement à ce que certains croient, ca le fait, quelle que soit la taille. L'exemple du très grand cata de Fioleau chavirant dans le lagon de Nlle Calédonie en est l'exemple. Et évidemment beaucoup plus facilement avec une mer forte.

13 sept. 2009

tangnard
c'est celui avec un mat rallongé sans l'avis du constructeur ?

12 sept. 2009

un cata "lourd"
Peut chavirer très facilement dans certaines conditions, les même qui font aussi chavirer un monocoque: les vagues: une coque dans le creux, l'autre sur la vague, une petite aide du vent et hop!...
S'il n'y avait pas la force des vagues il serait impossible de chavirer un monocoque (mais avec un vent assez fort un multi peut chavirer par mer plate...) that's the difference...

12 sept. 2009

Pour les trainards
C'est surement une idée à essayer si effectivement tu ne peux pas loffer pour éviter les surfs trops violents.

Deux ou trois aussières entre les deux coques, cela devrait marcher et empécher le départ au surf.

Jacques

12 sept. 2009

C'est exactement ça
Cela dit, je me rappelle de Lerouge racontant une histoire similaire, et disant qu'il avait révé, lui, à un multi léger qui aurait, pendant ce temps, tiré deux bords au largue jusqu'en afrique.

Jacques

12 sept. 2009

Peter Blake
était un géant ; merci Viking 35 de cette info, je m'en souviendrai .
Quitte à essayer par 25-30 kn, du vent bien là mais encore maniable , pour voir ce que ça donne ?
Amitiés à tous , Eric .

12 sept. 2009

et a 2 J des galapagos
je faisais le point ( sextant ) allongé , on mangait allongé dans une mer courte et vent de face de 20 nds capricieux , mono de 9 M .cet hiver passage du pot au noir , 20 nds de vent mer de face , a 7/8 nds a table a plat presque cool

12 sept. 2009

Peter Blake à Ouessant
Le seul cas dont j'ai entendu parler de trainard sur un multicoque est celui de Peter Blake lors de leur dernières 24 h qui terminait la tentative d'un record du tour du monde en équipage sur un maxi cata.

C'était en arrivant sur Ouessant dans une mer monstrueuse et je me souviens qu'ils en semblaient satisfaits.

12 sept. 2009

Juste un commentaire à contre-courant...
... de ce que je pense en général (c'est à dire vive le cata): de Panama aux Galapagos, j'ai fait cinq jours de près contre 25 noeuds de vent établis et une mer courte et croisée.
La gîte ne dépassait pas 20 degrés, Mon fils de 3 mois était confortablement installé dans son transat ou sur sa couchette, et je me rappelle avoir lu énormément. Certes, la cuisine était basique.
C'était dans une "gamelle" en acier de 12 mètres et autant de tonnes (peut-être plus), et j'étais très content que mon bateau soit lourd et insensible aux paquets de mer.
La même chose sur un cata léger ou semi lourd aurait je pense été beaucoup moins confortable et j'aurais sans doute été hanté par la peur (certainement irrationelle) de voir une poutre passer à travers de la coque comme c'est arrivé à un ami malchanceux (il avait acheté un peu vite un bateau délaminé).
Ce sont sans doute les un pour cent dont certains parlent.

12 sept. 2009

mdr
...il y a des fois où, bêtement, on se met en tête d'arriver là où on avait décidé d'aller.
Avec un cata léger j'aurais sûrement abattu assez grand, et fait un grand détour, pour finir directement aux Marquises.
Mais je suis content d'avoir pu voir de mes yeux ces saletés de colonies d'iguanes qui pullulent sur les tas de cailloux du nord, et les phoques massacrer mon annexe. :-D

12 sept. 2009

a aprtir de fevrier
tropicat avec moi a bord sera a la location au depart de la martinique , 350 euros jours , 3 cabines doubles

13 sept. 2009

!!!
...

13 sept. 2009

désolé
j ai profité du fil pour ma petite annonce

13 sept. 2009

galipette en cata
La galipette en cata même de crosière est évidemment possible. Et la satbilité inverse remarquable et défintive. Cela a failli m'arriver 3 fois (avec mon azuli bien boosté à l'époque mais c'était systématiquement de ma faute. 2 fois car trop toilé, avec des surfs réguliers à plus de 22 nds (dont 1 à 27, et là, j'ai tout planté au bas de la descente, roof sous l'eau, safran au vent sorti; je ne comprends toujours pas pourquoi je n'ai pas terminé sur le toit). Une autre fois et çà je ne l'ai jamais lu nulle part, décrochement des safrans sales au-dessus de 18 nds. Choqué en grand tout rentrait dans l'ordre sous 15 nds; nous rebordions, et au-dessus de 18 nds même souci de barre "vide". Les brinics des safrans sales les faisaient caviter. Echouage, carénage et tout est rentré dans l'ordre... A savoir car, si c'est logique, je n'y pensais pas...

Actuellement en voyage sur mon azuli, je l'ai considérablement alourdi (panneaux solaires, batteries,mouillages hyper costauds, casseroles,bon vin, livres,outillage pour être autonome, etc... Je suis autour de 6 tonnes au lieu des 4,8 maxi prévus par l'architecte. Certes je vais nettement moins vite et le bateau est enfoncé d'au mooisn 5 cm de trop mais force m'est de constater que le bateau reste sécurisant. Je me suis pris un coup de vent dans les Bouches de Bonnifacio il y a quelques semaines et... bof, çà cavalait mais rien de plus. Comportement sain mais un peu lpus long à partir au surf. Le petit pincement au coeur (va partir ou se planter ?) durait un peu... Je tire moins dessus (je ne suis plus en course) et me limite donc à 8 nds au près et 15 au portant. Et dans la pratique, j'essaye de rester autour de 13 au portant pour des raisons de confort, sauf envie d'arriver. Et avant de le mettre à l'envers... L'année dernière, après Gibraltar je me suis ramassé du 50 nds au près le long des côtes andalouses. Guerre à bord dans cette méditerranée hâchée(je suis seul). Sous pilote, 3 ris, trinquette arisée, je remontais à 60 ° du vent à 6 nds, 6,5. Un 50 ' derrière moi ne faisait pas mieux. Je me suis trouvé un port pour laisser passer mais c'était par confort, pas par nécessité. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille s'obstiner.

Mais je me posais la question des catas lourds, bas sur l'eau... Ils n'auraient rien pu faire sans moteur.

Je réfléchis au cata suivant, plus grand pour être plus confortable (j'en ai marre de me cogner le crâne). Au moins 13 m pour pouvoir emporter un peu de confort et avoir (enfin !) la hsb sans être une très laide caravane. Vous n'avez pas remarqué que les lampadaires de quais s'éteignent pour ne pas les voir ? Font partie de mes fantasmes les Freydis, Looping 45, Eclipse 47 (mais çà fait grand et donc cher les rares fois où je vais au port). Ou un bon vieux Casamance que je boosterais (car je ne me vois pas avec un cata veau dans le petit temps.)

En tout cas, petit cata ou pas, surchargé ou pas, que c'est bon la vie sur 2 pattes. Quand les autres sont au moteur vous êtes à la voile, et quand çà roule, vous réfléchissez à l'apéritif... J'ajoute que hors Fumicino (pour visiter Rome, je n'ai pas mis les coques dans un port depuis la mi-mars... De l'avantage du confort du multi au mouillage.

Bon vent à tous. Je n'interviens presque plus car je suis parti et commence à me sentir bien loin de beaucoup de soucis... Mais quand çà papote cata...

Baami, au mouillage devant Salerne, en partance pour les Eoliennes.

13 sept. 2009

Content de lire Baami
On ne se connait pas, mais j'ai déjà vu ton bateau sur la Rance, et lu plusieurs de tes contribution sur HéO ou autre.

LA galipette est possible, j'en suis persuadé, d'autant plus que j'ai failli le faire, mais ou je suis plus perplexe, c'est de se retourné par le coté. Les cata de croisiéres sont lourds et assez larges, ils labourreront la mer avant que le cata puisse lever une coque.

Je m'explique :

Imaginons, un cata sous voile avec tout dessus avec 25nds au travers, le bateau marche fort, le vent monte encore à 30nds, il n'accélère plus beaucoup, mais la coque sous le vent s'enfonce sérieusement, la coque au vent soulage, mais touche encore l'eau, le bateau n'accélère presque plus. A 35nds, ça s'enfonce encore, mais plus d'accélérations, on arrive plus à border les voiles (accastillage souvent trop petit). A ce moment, soit on casse du matériel, soit on fait une erreur de barre et on enfourne. Pour lever une coque il faut être léger et pas trop large.

Tornado 24m² pour 140kg
lagoon38 69m² pour 7200kg

13 sept. 2009

d ou
la forme des vrais cata ou des anciens plans , assez bas sur l eau

pas de poids aux étraves

13 sept. 2009

puisqu'on parle securité en mer selon le type de bateau
Il serait dommage de faire l'impasse sur la chute à la mer.
Sans avoir de statistique sur la chose ça me semble être un risque au moins aussi important que celui de pouvoir chavirer, quelque soit la méteo d'ailleur.

Et là de par ça largeur (impossible de tombé à l'eau depuis le pied de mat, possibilité d'eloigner de maniere trés significatives les lignes de vie des bordures) et de par son comportement stable (coup de gite inexistant) le cata affiche me semble-t'il de sacrément bons arguments securitaires.

13 sept. 2009

j aurai
aimé , un mat , poutre , bome en carbone et gv ( le genois est deja en hydramet )en hydranet , pour gagner du poids dans les hauts , j imagine un comportement avec moins de coup de butoir au prés par mer formé

13 sept. 2009

pour
le casamnce tu n'as que trop raison! :-)

13 sept. 2009

Cata et galipette
Bonjour,

Pour compléter mmon propos, j'ajoute que j'ai considérablement renforcé mon gréement avant de partir. Guignol (mon spi en tête fait 168 m2, le gennak 90), doubles bastaques, haubans en dyneema à 23 t à la rupture. GV neuve de chez Incidences en Hydranet. Quant à le mettre sur une coque, du temps où je régattais un peu, le baetau était léger, autour de 3,8 t équipage à bord et il nous fallait 35 nds réels pour lever la coque, volontairement. Avec 96 m2 au près... Donc le cata de croisière lambda, n'a aucune chance de le faire, à mon sens. Le mât fera fusible avant.

Quant à l'aspect homme à la mer, je suis bien d'accord avec la plus grande sécurité qu'apporte le cata quand on est au pied du mât compte tenu de sa largeur. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas s'attacher dans la piaule... ce que je ne fais guère mais ne le répétez pas.

Pour aller en antarticque, je choisirais un mono costaud en alu (une Hermine 47 ? Au hasard...)à cause des glaçons mais je me sens plus en sécurité sur un multi incoulable que sur un mono qui ne demande qu'à exprimer son tropisme abyssal. D'ailleurs si je prenais un jour un mono pour une telle expédition, je ferais l'option confort, au détriment de la vitesse (mais pas de la capacité à remonter au vent). Pourqoi le confort plutôt que la vitesse ? Parce que lorsqu'on a navigué sur un multi (pas une caravane), on ne peut plus revenir en arrière sur ce point. Rapide ou pas, sauf mono de course, les monos se traînent tous à la même len teur. Moyenne de 5,5 nds ou de 6,5 nds... Aucun intérêt de sacrifier du confort pour ce noeud de différence, à mon avis qui n'est que le mien. Tandis qu'en cata, on passe de 6 nds à 9... plus du tout la même chose. Je parle bien de vitesse moyenne en grande croisière, pas de la défonce d'un après midi à 20 nds avec les copains.

A+, en mono ou en multi, le bonheur est sur l'eau

13 sept. 2009

Je ne crois pas du tout
à un chavirement latéral non plus.
Même si quand on debute les premieres fois ça fait drole quand une coque soulage un peu.
Le bateau vous remet trés vite en confiance.

Ou alors peut-être dans la condition trés exceptionnelle d'une vague dans son travers trés pentu donc trés courte, plus haute que la largeure du bateau et couplé à un coup de vent soudain...

13 sept. 2009

Francois 260
sans même avoir planté une coque ?
Pareil, je suis interessé sur les conditions exactes.

13 sept. 2009

Des certitudes
sur le chavirage latéral qui ne resistent ni au calcul théorique ni à la pratique (j'ai chaviré latéralement..).

13 sept. 2009

françois
maintenant il faut nous raconter...

13 sept. 2009

Ha ben , justement,
c'était le but de ma question plus haut : le risque majeur est-il de sancir , après enfournement ?... car sauf à rencontrer des creux (pas de la houle , du vrai creux , c'est en surfer que je l'entends !), des gros creux supérieurs à la largeur du bateau ( plus de 6 ou 7 m , donc) , comment un cata de 6 - 8 tonnes pourrait-il chavirer latéralement ?
François 260, ton expérience nous intéresse , merci d'avance ! Merci , Eric .

13 sept. 2009

qui n'a rien à voir avec le fil...
mais un grand bonjour à Baami que nous avons eu l'occasion de rencontrer à Plouer.

bonne navigation.

a+

pierr

15 sept. 2009

Récit bref
Départ La Rochelle, à Paques, direction Lisbonne. Régime dépressionnaire fort, alternance classique SO / NO. Cata Iroquois, utilisé depuis 3 ans. Voile : Foc 2, GV à 2 ris (ce qui doit faire moins de 20 m²), vent 30 kn SO, mer forte (houlographe de Chassiron : 6 à 7 m). Départ de nuit, vent de SO, je barre. Délicat, mais ca va. Je passe la barre à 9 h à un équipier. A midi, en quelques secondes, le bateau se couche latéralement (sur sa soucoupe). J'étais dedans. Ca s'est produit à la rotation du front froid, peut être un suivi du vent pas assez rapide. J'ai une certitude, avec un bon monocoque de la même longueur, tout ça ne serait pas arrivé...
Le même bateau, avant : départ Arcachon pour La Rochelle en mai. Vent annoncé SO f4. Huit heures après, effondrement de la dorsale, dépression se creusant très vite, SO force 10. Gv au bas ris, puis foc 2 seul. Ca s'est bien passé.
De tout ça, il reste une incertitude (définitive..) sur les certitudes en cata.
J'ai continué (Hobbie 18, Tornado, très bien, Corneel 26, proto démontable de 8 m 70, Wharam Oro de 15 m, Edel 33, etc..).
Actuellement je navigue sur Idylle 15,50 d'un copain : sentiment de sécurité totale en mer, comme je ne pense pas le connaitre avec un cata. Pourtant mon bateau idéal pour le canal du Mozambique : cata open, 12 à 13 m de long, très peu équipé, de grands tauds de soleil etc..Ca serait même abordable. Et dans le genre inabordable le très beau Moonwalker de Malcom Tennant dont j'ai passé ici des photos prises à Mada.

13 sept. 2009

moi aussi rien à voir
mais un grand bonjour à baami que j'ai rencontré cet été à minorque et j'avoue avoir été impréssionné par la qualité et l'échantillonnage de l'accastillage sur son azuli et en plus
c'est vraiment une personne qui connait bien les bateaux et n'est pas avare pour faire partager son vécu et son savoir
bonne route

13 sept. 2009

Bonjour les copains
Bonjour à vous qui m'avez croisé.
Depuis Plouer pas mal d'eau a défilé sous les coques. Tour complet de l'Espagne et du Portugal avec visites de toutes les vieilles pierres et autres musées que j'ai pu trouver. Hiver à Cartagena (c'est nettement plus sec et plus chaud que la Rance !), Baléares, Sardaigne, Italie (visite de Rome) et actuellement Salerne d'où j'ai visité Pompéi, Praestum demain. les Eoliennes d'ici 3 jours.Hiver prévu en Tunisie. Quel bonheur que cette vie de vagabond et ces rencontres !

Et c'est vrai que j'ai tout ré échantilloné pour que çà ne casse pas (casse pas trop car çà casse parfois quand même !. Exemple: j'avais doublé mon chariot de GV que je trouvais un peu léger. Deux chariots donc sur le rail d'écoute: Il y a 3 jours entre Capri et Salerne, j'ai explosé les billes dans un empannage un peu rude. Il y avait 28 nds à l'aémo et je tirais des bords de grand largue entre 12 et 15 nds avec 1 ris dans la GV et génois roulé 1/3.) Moralité, même surdimensionné et même un petit cata, tout peu casser.

Pour en revenir au chavirage latéral, autant il me semble possible sur les petits catas, Corneel 28 et autres, autant dès que l'on monte en taille,autour de 12 m, çà me paraît difficile. Se retourner par enfournement et sancir en diagonale, oui, classique même, mais seule la force du vent... A partir d'une certaine taille (et poids qui va avec pour les multis de croisière), je n'y crois pas. Sinon, il y en aurait déjà eu pas mal. Vous avez des exemples ?

A+ et bon vent à tous

d'apres vous
le grand cata de jacque fioleau de 18m de long,il a chaviré comment ,sur eau plate dans le lagon de noumea ,ben sur le coté bien sur ,vos theories ne sont que des theories n'est ce pas ? ! ;-)

15 sept. 2009

parfait
oui, description parfaite! Évidemment....

14 sept. 2009

Encore moins que ça pierre 2,
des impressions, ressentis.

15 sept. 2009

galipette en cata
Pierre, je ne sais pas comment le cata de Fioleau s'est retourné. J'en ai eu connaissance, comme beaucoup mais je n'ai pas le détail et ne puis donc en parler. Ce que je sais pour l'avoir souvent vécu sur mon petit cata, c'est que même en eau plate, au moment où çà accélère suffisamment pour partir au surf, l'étrave sous le vent se charge. Elle commence par enfoncer avant que la poussée étant là elle ne soulage et à ce moment précis, le bateau commence à déjauger et s'envole. Mais il y a toujours un temps mort où l'étrave force sans se dégager. Il suffit, me semble t-il et je reste prudent dans mon affirmation, qu'un bonne claque arrive à ce moment là et le bateau peut faire le soleil en diagonale autour de cette étrave: Il n'a pas eu le temps de cabrer pour transformer la survente en vitesse et non en pression à l'étrave. Simple avis, qui vaut ce qu'il vaut mais je constate que mon azuli actuellement trop chargé fait durer plus longtemps qu'avant cette période d'incertitude: partira au surf ou plantera ? je caricature un peu car çà dure de l'ordre de la seconde et je suis convaincu que je ne le planterai pas sur cette phase mais quand on y est, on sent bien que le danger est là, à ce moment précis.

Par ailleurs, si le près n'est pas la meilleure allure de nos chers catas, il n'en reste pas moins que le près en cata est quand même plus confortable (et plus efficace en vmg)qu'en mono. Et une éventuelle survente est beaucoup plus gérable au près qu'au portant. Au portant le surf peut devenir fou, au près, bof, çà force, laboure sous le vent mais çà se limite à des efforts exagérés sur le gréement. et avec un rail semi circulaire, ce que trop peu de multis possèdent, il suffit de choquer le chariot, et tout rentre dans l'ordre. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi sur les multis ce rail n'est pas semi circulaire. Qund on choque, çà part tout seul sous le vent. S'il est droit, c'est l'écoute qu'il faut choquer sinon çà bloque... Et c'est tellement plus facile pour les prises de ris au portant. Surtout avec un mât pivotant. Mais tout çà c'est plus cher.

A+ et bon vent

13 sept. 2009

Bonsoir
Baami. Content de te lire. avec ta bête de course-(maintenant croisière!).

Ne connaissant que les catas de croisières de plus de 12 m, je n'ai jamais ressenti que l'un de ceux là puisse se retourner latéralement.
Mais, quelque fut ce cata, je n'ai jamais fait que de la croisière relax.

14 sept. 2009

A vous lire
depuis 3 ans que je m'informe dans l'éventualité de prendre un cata pour voyager.
Et bien maintenant j'ai vraiment la frousse.

M'imaginer dans l'impossibilité d'affaler la GV ou de prendre un ris, avec le vent qui monte, et un cata qui enfourne dans une vague de 3-4 m (n'exagérons rien c'est quand même pas de la grosse mer) au risque de se retrouver sur le toit.
Je commence à me demander si les propriétaires de cata ne minimisent pas un peu les peurs et les frayeurs qu'ils se font ....

Ensuite lire que la vitesse en croisière est un souci, effectivement je veux bien le croire.

vitesse = stress quand au comportement dans la vague
vitesse = rapprochement des obstacles et des cargos + grand.
vitesse = moins de confort a bord.

Alors je me pose une question.
Il n'y a pas très longtemps, j'ai tiré un long bord de près. un peu plus de 27 jours sur le même bord, près serré tout le temps avec un vent variant de 0 à 35 nds. bon je n'ai jamais senti de pb de confort. juste un pb d'ennui (j'étais en solitaire )

Comment ça se passe en cata en solitaire au près pendant des jours et des jours avec un vent qui varie en force et en direction ? si quelqu'un l'a fait j'aimerai savoir ?
est ce qu'on arrive en ayant perdu tout ses cheveux ?
est ce qu'on a vieilli de 10 ans ?

14 sept. 2009

comme
personne la fait ici pas de réponse

mais en tout cas je me souviens pas de quelqu un qui a dit qu il reviendrait au mono

quand au ris plein vent arriere , bien sur sans souci

14 sept. 2009

avec quelques hotesses avenantes et peu farouche à bord
maintenant que ma vue baisse , j utilise encore plus le touché

14 sept. 2009


tu as bien raison de ce coté là. Mais on ne va pas les brader....surtout si on les aime :-)

En plus, je rajouterais les efforts physiques qu'il faut réellement prendre en compte

14 sept. 2009

Ca, pascal, c'est évident
"mais en tout cas je me souviens pas de quelqu un qui a dit qu il reviendrait au mono".

Même si, tout en étant sectaire, on arrive à garder des éclairs de lucidité et d'admettre qu'il y a parfois des situations trés particulières où il pourrait éventuellement être possible que, peut être, selon les cas, un monocoque particulièrement bien équipé, manoeuvré par un équipage hors pair, avec quelques hotesses avenantes et peu farouche à bord, pourrait apporter autant de plaisir qu'un cata standard.

D'ailleurs regarder ce qui se passe du coté de l'América's cup. I'idée de rester en multicoques fait du chemin et les deux équipes, Alinghi et Oracle semblent en être déja convaincues.

Et pour ma part, imaginer l'América's cup transformée en Ishare de géants me fait délirer. Dommage que cela se passe à Dubaï et pas à Sête ou Marseille.

Jacques

si
sur ce site on a deja cité des exemples de cataphiles revenus aux monos ,mais je ne veux pas polemiquer ,aimant les deux !(en petite taille)le probleme c'est le prix exorbitant des catas d'occases et celui des places de ports !

14 sept. 2009

A les lire et à te lire....
Je n'ai pas du tout la même expérience que toi en mono. Beaucoup s'en faut.
Le seul point commun que j'ai avec toi, c'est l'envie d'avoir un cata dans quelques temps (voir plus haut).
Mais pas spécialement pour faire du hauturier.

Mais à lire les différents posts de ceux qui ont une réelle expérience de ces bateaux je me sens plutôt rassuré que froussard après les avoir lus.

Tu sais, il suffirait d'ouvrir un fil genre "Les monos : les scénarii catastrophes auxquels vous avez échappé." pour que ça donne à plus d'un l'envie de rester définitivement sous la couette tous type de bateaux confondus.

14 sept. 2009

tu as peut être raison gadloo
moi je regarde du coté des catas uniquement pour de l'hauturier.
En hauturier ce qui compte en premier c'est la sérénité à bord.
pour moi, il est hors de question de devoir sauter du lit pour aller prendre un ris dans la mn sous peine de se retrouver en danger de casser quelque chose ou pire ...

j'en ai déjà discuté et je crois que tropicat m'avais répondu qu'avec une bonne alarme mise sur l'anémomètre on arrivait à gérer les sautes de vent. bon je suis ok la dessus pas de souci.

Je crois que je vais m'orienter un peu plus vers un type de cata bien lourd, qui accepte du poids d'avitaillement sans broncher et qui ne vas pas trop vite.
de cette façon je profiterai de la surface habitable pendant les navs et en escale sans avoir de stress en nav.

j'avais vu à Fortaleza un gars arrivé du cap en Afrique du sud sur un cata en alu juste lui et un moussaillon qui ne connaissait rien à la nav.
Il m'avait dit que c'était le modèle de cata qu'avait Antoine. ça commence à me plaire ça.

14 sept. 2009

Pour te rassurer c'est une erreur de notre part
Nous voulions faire marcher un cata de croisière comme un cata 50' open.
Pour info, le skipper du marquise est aussi le skipper de l'avocet50 (6/11 au grand prix de Fécamp ce week end) alors que le bateau a été remis en route (matage jeudi) suite à démâtage cette automne. Il est aussi habitué au F18 donc on a voulu jouer un peu, et on faillit perdre. Le marquise est plus habitué a des vitesse de 10-12nds que 20nds.
Le but de mon histoire était d'apporter un peu d'expérience, on montrant l'intéret de l'anticipation. Si nous avions affaler la GV au changement de quart, nous aurions continué notre route à 10-12 nds en toute sécurité.

Un des problèmes des multicoques, est que les skippers ou propriétaires ont souvent fait ce choix pour la vitesse, donc ils veulent aller vite, toujours plus vite. Si l'on se contente de 20-30% de plus qu'un monocoque, il n'y aura jamais de danger.

Alex - Un fou qui est passé au trimaran (plus cher, pas de confort, mais quel peid sur l'eau ...)

14 sept. 2009

le cata - plateforme de survie et expériences
Pour Phylou, exemple de cata qui flotte à l'envers:
www.maxin[...]e38.htm

Il s'agit d'un privilege 39 (12m) retourné par un ouragan de 160 noeuds, inhabité au mouillage, puis remis à l'endroit au bout de 15 jours. Mais est-ce que cela est vrai de tous les modèles?

Depuis 13 ans que je navigue en Med par tous temps, la forme de luge du rostre des Privileges m'a toujours rassuré de l'impossibilité d'enfourner au largue.

Si la réduction de grand voile s'effectue au pied du mat il est essentiel de prévoir un balcon de mat et de longues mains courantes sur le rouf pour assurer la manoeuvre.

14 sept. 2009

160 Kts!
avec ce genre de vent, on ne peut tirer aucune conclusion

14 sept. 2009

oui enfin à 160 kts
même les camions et les arbres centenaires se retournent.

14 sept. 2009

Sauf que si il était au mouillage avec personne dessus
Il est envisageable, raisonnablement, d'exclure une erreur ou une faute de manoeuvre.

Jacques

14 sept. 2009

Le point important
C'est qu'il flottait à l'envers durant 15 jours.

14 sept. 2009

Exact...
... en cas de fortune de mer je préfère un bateau qui ne coule pas à une survie mal équipée.
Cela dit je connais un cata qui a coulé.

14 sept. 2009

Quéte
La quéte du mat (pas celle pour acheter un nouveau cata de 95', mais celle qui fait pencher le mat vers l'arrière) a aussi un effet important pour limiter le risque d'enfournement.

La Gv devient portante, au lieu d'enfoncer les étraves.

C'est trés apparent sur un cata léger. Essayez avec un mat droit, et refaite la même chose avec 10° de quéte. Le mat droit enfournera systématiquement, l'autre jamais.

Jacques

14 sept. 2009

pourtant
pas vraiment efficace

14 sept. 2009

Oui, c'est spectaculaire
Evidement, comme tu le dis, le plus efficace, c'est foc seul au portant dans la baston.

Mais si tu veux garder la GV, alors autant avoir une quête importante.

Sur Erendil, sans aller jusqu'au Dean, j'ai 1,20 m de quête pour un mat de 12 mètre.

Jacques

17 sept. 2009

hier soir
Je lisais un vieux loisirs nautique N° 53 de mars 1976. Donc de 33 ans!!!
Je vous retranscrit le petit article sur les multicoques.

"Les multicoques de petite croisière semblent attirer une clientèle de plus en plus nombreuse, désireuse de sécurité, de faible angle de gite,de tirant d'eau des plus réduits, de vitesse, de confort.
Les préjugés quand aux chavirages, aux retournements, aux critères esthétiques vont-ils disparaitre pour permettre à cette formule de voiliers de se développer en France comme elle l'a fait dans les autres pays, notamment en Australie?"
ect...

Comme quoi les préjugés ont la vie longue...
;-) :-D

a+

Pierr

14 sept. 2009

Enfournement
Comme dit plus haut les vrais risques sont l'enfournement (donc au portant)

Pour l'éviter il faut savoir anticiper surtout si le mat n'est pas tournant et ne permet pas de prendre des ris au portant.

Au portant privilégier les surfaces des voiles avant.
Il vaut mieux porter le max de voile devant et prendre des ris sur la GV, d'autant plus que si la surface est encore trop grande il est très facile de réduire/affaler devant.

Pour savoir quand prendre un ris, perso mon repère est la "sensation de labourer". Quand le vent monte et que le bateau n'accélère pas autant qu'il le devrait il faut sérieusement penser a réduire ... ce qui peut même paradoxalement permettre d'aller encore plus vite mais sen faisant moins travailler les structures et éviter l'enfournement.

Bien que j'ai naviguer quelques fois a plus de force 7Bt, et une fois 9bt avec mon petit tri (étalé sur plusieurs année pour Goud ;-) ) je ne me suis jamais fait peur sauf une seule fois qui ressemble a ce qui est arrivé à tangnard (grosse vitesse, vent qui monte, mer qui monte, pas d'anticipation, incapable d'affaler la GV, ni de répartir au près et d'un coup une vague qui sort d'où ne sait où deux fois plus grosse que les autres ... fini avec une pointe a 27.5nds une trop grosse frayeur (je me voyais faire soleil)). A la fin apres quelque instant craignos au travers-pres et avoir affaler toute la GV, nous étions encore au grand largue avec des pointes à 15 nds sous solent seul, sauf que là l'assiete du bateau était sûre).

Pour les trainards j'ai essayé malgrè mois quelques instants apres avoir affalé cette GV ...avec mon hors-bords yamaha ca marche plutot bien pour ralentir le bateau est lever les étraves (le moteur a moins apprecié par contre).

14 sept. 2009

alors
il faut acheter un dean , vu la quéte de ces catas

14 sept. 2009

Quete du mat
Je confirme pour la quete du mat, toutefois on aura jamais autant de quete que l'angle de l'étai.

Il y a deux semaine j'ai augmenté de bcp la quete de mon cata de sport car naviguant solo (donc moins de poids contre l'enfournement et si je tombe le bateau aura plus tendance lofer et s'arreter que partir pleine bal au portant).

Et j'avais beau savoir que cela allait marcher j'ai été bluffé par la différence de comportement du bateau. C'est le jour et la nuit les étraves effourne très peu.

15 sept. 2009

surpris
de voir pendant notre transat que le bateau allait bien plein vent arriere , gv et genois en ciseaux , et surtout on avait l impression d etre au port

17 sept. 2009

"Comme quoi les préjugés ont la vie longue... "
surtout en France.... ;-)

27 mars 2014

Je fais remonter ce "vieux" fil... Pour un Dean de 40' / 12 x7.25m, hauteur de mat de 19.50m avec une quete de 3.50m...
Il est pas pres d'enfourner alors ?

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

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