réduction génois ou ris ?

Soit un grement en tête avec barres de flèches non poussantes, un first 30 par exemple.
Soit ce même voilier au près dans une mer formée avec le vent qui forcit.
J' aurais pensé réduire d' abord le génois léger pour un génois lourd puis , quand le point de drisse de la voile d' avant est plus bas que celui de la grand voile, prendre un ris etc...

Je note , avec surprise que beaucoup prennent un ris avant de réduire le génois au prétexte que c' est le génois le moteur du près sur un grément en tête!
Mais c' est aussi le génois qui est la voile la plus légère et la plus étendue , donc celle au départ qui fait gîter, non?!?.
Bien sur, je pourrais tester les différentes combinaisons mais vous les testâtes certainement.
Vos conclusions, ô vous les anciens blamchis d' écume?

L'équipage
18 oct. 2006
18 oct. 2006

Pratique
Comme il vaut mieux anticiper quand le temps
se dégrade et qu'il est plus facile d'enrouler
un génois que de prendre des ris de grand voile
j'ai tendance à réduire la GV d'abord.

18 oct. 2006

c'est pas si simple
si tu as un jeu de voile d'avant comprenant un "vrai" genois leger et un genois lourd.
Il est imperatif de rester dans le range de tes voiles sous peine de les defoncer.

Un genois leger c'est grand maxi 12 knts réel.

18 oct. 2006

Réduction
Tout à fait d'accord avec toi, bien que c'est plus souvent un génois médium qui est utilisé.
Tout dépend aussi de l'équipage à bord,
avec un équipage de coustaud dans les filières, tu peut conserver le génois médium plus logtemps et commencer par prendre un ris dans la G.V., avec un équipage réduit, et en croisière, tu remplaces ton génois par un solent et restes sous G.V. haute, les manoeuvres sont plus faciles et les conditions sont plus confortables.

18 oct. 2006

etat de la mer ?
sur mon ex fantasia c'est une donnée que je prenais en compte :
mer formée j'essayer de garder le genois plus longtemps + 1 ris pour garder la puissance dans les vagues...
le solent desfois ça manquait de "punch" sur certaines vagues
par contre si la mer pas trop formée le solent + gv haute c'etait pas mal pour le cap

je ne sais pas si c'est appliquable sur tous les bateaux...

18 oct. 2006

100% d'accord !
Avec Zephyrlegris: si il y a le parametre grammage du tissu tu passes du leger au lourd,mais ensuite beaucoup d'options differentes existent en fonction de l'allure: aux allures portantes tu privilegeras le genois ou le spi et tu reduiras la GV,
au pres si tu as besoin de faire du pres serre tu gardes la GV qui va t'aider
Mais tout ceci est à ponderer en fonction aussi de ta carene: certaines sensibles au tangage ont besoin de toile a l'avant pour se stabiliser surtout dans un clapot difficile
Et bien sur en fonction aussi de l'equilibre de ta carene:sur mon boat à 20noeuds je suis a 1 ris et genois la barre lachée est dans l'axe
Amitiés
Joël

19 oct. 2006

tu pourrais aller voir aussi du cote du site des First 30
www.association-first30.org[...]/

sinon sur 7 ans d'utilisation par tous les temps, je me suis fais une religion.

le genoa Hood leger en mylar - vieux mais encore beau - c'est quand je regate et que le vent est prevu leger. il frole le pont et revient pres du winch et tire tres forst.

tout le reste du temps c'est un genoa normal/lourd en dacron de qualite traite anti uv, Doyle.

pour l'hiver à Bilbao de decembre à mars j'utilisais le genoa à 110 % presque neuf.

sinon d'abord un ris, puis 2 ris ensuite commencer à rouler, le bateau continue à avancer meme au pres, y a rien qui arrete au 30 au pres.

En tout cas la seule fois ou j'ai change de genoa c'est quand le tasker d'orgine s'est decousu sur 2 metres, j'ai remis le doyle.

pour m'amuser pour des sorties de l'aprem au baston par 25/30 noeuds plus rafales, Foc 1 et 1 ou 2 ris, le pied au pres masi pas au portant ou en regrette de ne pouvoir rentrer au surf apres avoir deroule le genoa a 155 %

de toutes manieres si tu veux naviguer avec toutes les voiles, cela remplit la moitie du bateau ! et encore si elels sont pliées.
merci l'enrouleur.
Il y a des 30 qui ont un etai larguable, surement un bon plan

19 oct. 2006

beaucoup de bateaux
deviennent ardents avec une gite prononcée, ce qui explique la réduction de la GV en premier.

avec la généralisation des enrouleurs , certains évitent de rouler trop tôt le génois pour ne pas avoir un "sac" comme voile d'avant.

ça peut expliquer ce fait.

ne pouvant me décider, j'ai opté pour un génois avec une bande de ris...

19 oct. 2006

Question d'équilibre de route
Sommairement.

En règle générale le centre de voilure (Cv) d'un voilier (moderne) est situé entre 10 et 15% en avant du milieu de la longueur de flottaison.

Le centre de dérive (Cd) est quant à lui entre 5 et 10% en arrière de ce même milieu.

Quand on réduit, on essaie de garder les mêmes proportions pour garder un équilibre de route correct.

Ca se complique un peu suivant les allures et la gîte.

Cv : s'écarte progressivement et latéralement du côté sous le vent et ce, de l'allure du près au portant.

Cd : avance au près mais recule au portant.

Dès lors, au près, sachant que le Cd s'est avancé et que dans le même temps, le Cv s'est écarté latéralement sous le vent :
- on a avantage à avancer le Cv en réduisant la grand-voile pour commencer.

Au portant, c'est le contraire, comme le Cd a reculé et le Cv a encore augmenté son "déplacement" latéral :
- on a tout intérêt à reculer le Cv en commençant par réduire le gènois.

Maintenant, il faut savoir qu'à la gîte, le plan anti-dérive se modifie et par là, également le Cd mais là, ça commence à devenir un peu plus compliqué.

Bien sûr, rien ne remplace la pratique mais il y a des règles de base à comprendre ou à connaître pour mieux cerner les possibilités de son bateau.

Donc, ça vaut le coup de se renseigner (ou de calculer sommairement) les "centres" en question ainsi que la modification du plan de dérive aux différents angles de gîte et les implications basiques dues aux forces aérodynamiques et hydrodynamiques.

Ces connaissances ( pas trop difficiles) alliées à une bonne pratique et à des expériences empiriques personnelles aideront à faire encore mieux marcher son voilier et à en tirer le meilleur parti.

19 oct. 2006

pte ben que oui, pte bien que non
en pratique, c'est ton bateau qui te dira ce qui va le mieux, car en fonction des carènes et des plans de voilure, il faut parfois réduire devant ou dérrière, maintenant quand ça commence à bien mouiller et que ça va se gater, mieux vaut parfois reduire devant en se disant qu'on aura pas à y retourner puis prendre des ris moins exposés aux paquets de mer
il n'y a pas de recette, une solution est d'en discuter avec des skipper de bateau identique au tien pour savoir ce qu'il font et de croiser avec ton expérience et tes conditions de navigation...
bref, une bonne bière, au portant sous la lune du pertuis d'antioche, sous spi, force 2, le bonheur quoi ;-)

20 oct. 2006

En fonction du bateau
Sur le first 30 j'ai navigué 10 ans et sur un
Poker Il faut réduire la GV en premier la barre
devient très dur est le safran en prend un coup
a la longue
Je relâche de chariot d'écoute puis la prise du premier ris et après je réduis la voile
d'avant
De toute façon avec le génois a enrouleur tu te pénalise des que du enroule le génois donc le plus tard possible

yves

28 jan. 2024

dans quel ordre réduire les voiles avant ou GV en premier ? je pense que cela dépend du bateau, sur les voiliers un peu anciens avec un grand génois à recouvrement on réduit d' abord devant mais sur les voiliers plus récents avec un petit genois on commence par la GV, le tout afin de conserver un équilibre au bateau
Cela dépend aussi de l' allure sous laquelle on navigue, au prés on commence par l' avant au portant par la GV

28 jan. 2024

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, j'ai un voilier bien ancien, avec génois à grand recouvrement, et je réduis en commençant par la GV, surtout au près.
- La réduction de GV est plus laborieuse que celle du génois, donc je réduis la GV tant que les conditions sont favorables.
- Au près,un génois partiellement roulé perd beaucoup d'efficacité alors qu'une GV arisée garde un profil correct.
- Contrairement à ce que tu as l'air de penser, un génois à recouvrement recule le centre vélique plus qu'un petit génois, on peut donc réduire à l'arrière sans déséquilibrer le bateau, d'autant plus que les bateaux ont souvent tendance à devenir plus ardents quand le vent forcit.

28 jan. 2024

idem llabarbe

28 jan. 2024

@"La réduction de GV est plus laborieuse que celle du génois, donc je réduis la GV tant que les conditions sont favorables."

Si tu avais des voiles d'avant sur mousquetons tu dirais le contraire, et perso sur mon first30 (doté d'une minuscule gv et d'un immense génois)je remplaçais le génois avant de réduire la gv, au moins au près.

29 jan. 2024

Bwv988, tu remplaçait un immense genois pour une voile d’avant de la taille d’un gse. C’est de la que vient l’incompréhension. La surface de départ est pas la même chez tout le monde.

29 jan. 2024

Vous avez raison de prendre un ris , avant de changer le génois, mais attention, si c'est le génois leger qui est monté, mieux vaut déjà passer au génois médium ou lourd, avant de prendre un ris, pour ne pas déformer le léger. En ce qui me concerne, à bord de mon KARATE, j'ai un génois médium (42m2), un génois lourd (35m2), puis inter1 (31m2), inter2 (27m2), puis foc1, foc2 et Tmt. Je réduit en premier (selon la force du vent evidemment) en prenant un ris puis si le vent continu à monter, je passe au génois lourd ou inter1, puis 2eme ris, etc... car changer de voile d'avant demande du temps, donc de la distance, je navigue en solo, je ne suis plus tout jeune....

01 fév. 2024

De mon expérience personnelle, je n'enroule jamais partiellement un génois, j'enroule uniquement pour stocker. Je considère qu'enrouler le génois partiellement recule son creux et rend le bateau très ardent sans compter l'usure prématurée du génois.
Pour réduire, dans l'ordre:
- 1er ris
- enroulement total du génois et solent sur étai largable,
- 2ème ris
- trinquette sur étai largable
- affalage de la GV et trinquette seule
Le sensations de barre donnant le timing, je suis sur Bongo 8.70.

01 fév. 2024

Votre raisonnement dépend beaucoup de la taille du génois....et de l'implantation du mat.

02 fév. 2024

Bonjour,
Pour ma part je réduit la GV en premier. Surtout dans dans une mer formée ou il faut garder de la puissance à l'avant pour aider à passer les vagues et soulager le plus possible l'étrave. Plusieurs autres avantage également comme ceux déjà évoqués plus haut. Bénéfice: confort, sécurité, performance...
Je précise que j'ai deux enrouleurs, donc facile d'envoyer une trinquette à la place du génois, mais je privilégie presque toujours le ris en premier. Sur mon Océanis 331, les prises de ris sont automatiques, ce qui facilite bien la manœuvre pour moi, surtout en solo.

02 fév. 2024

en fait c'est pas tant de soulager l'étrave ou de donner de la puissance qui fait que l'on réduit derrière, c'est plutôt que plus un bateau est gité plus il est ardent et si l'on réduit c'est que la gite est trop forte ... donc on a tendance a prendre un ris en premier

ensuite, un génois roulé ça ressemble à rien, alors qu'une GV avec un ris perd un peu de volume ... donc à choisir il vaut mieux réduire la GV que le génois

pour les bateau ou un solent est dispo, c'est un meilleurs choix pour remplacer le génois... a condition d'une GV pas immonde en terme de forme.

02 fév. 2024

Un voilier très gîté est de toutes façons contre-performant. J'essaye autant que possible de conserver le ratio avant/arrière (au près). À une certaine allure ou force de vent, cela peu évoluer. Il m'arrive régulièrement de ne garder que l'avant, sans perdre sur les navires voisins et avec moins d'efforts.

02 fév. 2024

attention si on ne garde que l'avant, les efforts sur la carène sont réduit (gite ect) mais par contre:
1/ le voilier est moins évolutif en cas d'imprévu
2/ Les efforts sur le gréement peuvent être trop important et abimer pas mal de chose, notamment sur nos bateaux moderne de grande serie qui ne sont pas conçu pour durer mais pour ne pas couter cher
3/ Les voiles sont conçu pour un range de vent, et notamment le génois, il est rare qu'il soit grammé pour dépasser 25 nds apparent: il se déforme bien plus vite quand on dépasse ce range.

Pourtant, avec 25 nds apparent sous génois sans GV ça passe très très large avec un voilier raide ...

03 fév. 2024

@Cedric, pour la légende qui voudrait que les bateaux de série ne soit pas fait pour durer je t’invite à regarder dans les ports et les mouillages l’âge moyen du cheptel, à mettre en parallèle avec l’activité de destruction de l’Aper. C’est juste l’inverse les bateaux encombrent l’espace, ils n’existent pas beaucoup d’objets manufacturés qui résistent autant que les bateaux de plaisance. Les fabrications récentes ne sont pas fondamentalement différentes des bateaux réalisés il y a 40 ans, les matériaux et process ont même évolués de façon positive.

03 fév. 2024

Tu as un Dufour… regarde la gueulle de ta bôme au près … 8cm de ceintre par 19nds apparent au près sur un 375 standard alors que le Camargue est renforcé
Sparcraft reconnais le sous dimensionnement
Mât du 40 perf: section au delà des spec sparcraft = des fissures qui apparaissent au niveau de l’ancrage de l’etai
Chez beneteau: combien de 31,7 36,7 etc on changé de mât avant 20 ans suite à des fissures?
Tout est sous dimensionné pour faire pas cher.
Et si la coque tient avec le pont c’est parce que les bateaux ne naviguent pas…
Tout ce qui est aménagement vieillit bien vite… cloison collé au Sika etc seulement compatible avec un usage 2 semaines par an.
Tu penses ton dufour aussi durable qu’un gin-fizz de 50 ans?
Alors que tu as certainement de l’osmose au safran depuis quelques années déjà…

03 fév. 2024

Effectivement la bôme cintre un peu, j'ai écarté les poulies d'écoute, rien d'effrayant, je n'aime pas naviguer "blindé", mais je ne trouve rien d'anormal à ce que les bateaux soient conçus pour 90 % du programme des clients, après on adapte un peu, j'ai viré les poulies Lewmar d'origine.
Depuis longtemps les chantiers prennent juste la taille inférieure de l'accastillage préconisé par les fabricants, mais pour l'essentiel les bateaux font le job, je ne me sens pas en insécurité sur ce bateau.

04 fév. 2024

Si tu trouves cela normal alors c’est formidable…
On parle des contremoule collé ?

Va voir sous la baille en virant la bibliothèque de la cabine avant: 1 375 sur 3 à son raidisseur de bordé qui se décolle sur les bateaux qui ont fait du près dans une mer formée
Ça aussi c’est normal?

04 fév. 2024

@cedric, tu dois avoir la scoumoune, j'aligne les milles chaque année depuis 10 ans sur ce bateau acheté d'occasion sans soucis, il m'arrive d'en croiser d'autres qui font de beaux parcours et qui ne connaissent pas plus de pépins, des Dufour, des Jeanneau, des Bavaria, des Beneteau il y en a sur toutes les mers du globes et , ils ne sont pas arrivés par les airs, quand au mythe des anciennes constructions faites sans économie de matières et qui durent 50 ans c'est principalement du au bon entretien, mes travaux se résument à une vanne de wc changé, à un décapage d'antifouling, au charbons du guindeau, poulies, drisses écoute rien que de l'ordinaire, la quille est en place ainsi que le contremoulage et les cloisons, tu dois naviguer sur des bateaux maraboutés il faut consulter un exorciste !! Les mâts et les bômes qui cintrent ça n'a rien d'effrayant, des cloisons posées au Sika c'est la norme et ça tient. Et puis quel est le problème, personne ne t'impose de naviguer sur ces bateaux alors de grâce laisse les malheureux propriétaires de ces embarcations sous normes continuer à naviguer tranquille et heureux sans leur promettre des avanies (et framboise) et des naufrages certains en punition de leur choix économique.

03 fév. 2024

J'ai dématé il y a plus de 20 ans en course sur mon First 375 dans du très gros temps dans le golfe de Gascogne au près bon plein sous génois seul partiellement enroulé. Sans grand-voile le mât très fatigué pompait exagérément et s'est écroulé comme un château de cartes en retombant dans un creux, Aucun haubans n'avait lâché. La grand-voile, même arisée contribue énormément à la tenue du mât en longitudinal. Le gréement était avec barres de flèche droites, un bas étai et des bas haubans arrières avec peu de "pied".
Pour le nouveau gréement j'avais installé des bastaques en sécurité, qui s'avérèrent inutiles tellement le nouveau mât neuf était particulièrement rigide en longitudinal.
C'est l'action conjuguée du mât ancien dont l'aluminium avait perdu tout son nerf et l'absence de grand-voile qui provoquèrent ce dématage dans des conditions difficiles mais pas exceptionnelles.

03 fév. 2024

Tout à fait d’accord sur le rôle de la gv pour la tenue du mât, même avec tourmentin seul c’est assez effrayant de voir les mouvements du gréement et les oscillations de l’étai surtout au portant.

03 fév. 2024

Ca dépend aussi du mat et du bateau, sur mon poteau marco polo des 70's bien haubané rien ne bouge sous voile d'avant uniquement.

03 fév. 2024

Il y a 20 ou 30 ans, quelques constructeurs de bateaux avec gréement en tête mettaient les bas-haubans au niveau des galhaubans pour éviter d'avoir des cadènes de bas-hauban en arrière, en plus de celles de galhaubans. Il fallait alors un profil de mât très lourd. Pas mal de mât tombaient, surtout ceux de certains constructeurs qui avaient poussé l'économie jusqu'à supprimer le bas-étai en plus de diminuer l'inertie du profil.

Avec un Sun-shine dont les bas haubans étaient bien reculés, on pouvait sans problème naviguer dans n'importe quel temps avec foc seul, surtout quand on faisait juste des sauts d'ile en île en Grêce par meltem.

Aujourd'hui, un gréement 9/10ème à barres de flêches poussantes avec pataras réglable permet de bien tenir le mât quand il est correctement réglé. Beaucoup de bateaux de course performants ont adopté ce gréement, souvent avec le mât posé sur le pont, ce qui prouve que le le gréement à barres de flêches poussantes suffit pour bien tenir le mât. Beaucoup de constructeurs de bateaux de croisière adoptent aujourd'hui ce gréement économique qui a aussi l'avantage de diminuer la taille du foc sans nuire aux performances.

03 fév. 2024

Salut
j avoue qu avec l age je passe rapidement au solent
Yves

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

Phare du monde

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2022