Qui a connu le navigateur Paul Erling Johnson ?

Ah, Eric, je me doutais que tu aurais des infos.

Le bateau au milieu de la photo n'est pas son dernier. C'est un Ketch Norvégien, avec deux poteaux sans barres de flèches, sur lequel il a fini sa vie.

Je re édite : j'ai pas compris. Celui mouillé actuellement derrière toi, c'est lequel ?

Qu'est devenu son dernier bateau ?
On voit dans le reportage qu'il n'était plus navigable.

Son dernier fait la taille du Joshua de Bernard Moitessier. C'est un Ketch aurique. C'est un très beau bateau.
Si j'ai bien compris, en bois moulé. Il en a construit plusieurs. D'après les photos, ça fait largement 40 ans que ce bateau est construit.

Guillemot !!
Ca t'a échappé, ou tu as fait exprès ?
Guillemot flotte toujours, mais il n'est plus à moi depuis 22 ans, et j'ai eu trois bateaux depuis !

Pour mettre un cyber lien, tu fais comme sur les photos jointes. Tu cliques sur l'icone fléchée.
Tu insères l'URL de la vidéo en la copiant directement dans la barre d'adresse, par exemple.
Tu la colles derrière https: dans la fenêtre.
Tu cliques sur OK.
Et tu écris ce que tu veux entre les deux crochets qui apparaissent bleu (gris sur la capture d'écran, en raison de mon outil, qui change la couleur de la sélection).
Puis tu envoies ton post.

Merci !
Quand je retombe sur de vieux fils qui remontent à la surface et que je me lis, j'ai l'impression que c'est quelqu'un d'autre.
Bientôt, je vais me répondre !

Bonjour
J'ai regardé le film avant hier, un sacré personnage. Trés beau reportage, mais avec des silences trés long, difficile à regarder pour moi, même si je comprends que le rythme soit un parti pris.
Belle découverte.

Film à découvrir pour sa réalisation!
Ce genre de personnage qui ont les veines gorgées d'eau de mer, sont intéressantes pour celui qui veut imiter...
N'est pas Erling Johnson n'importe qui, n'est pas Bardiaux n'importe qui...

Carriacou est un petit coin de paradis ou les gens sont cools et gentils. Une petite communauté d’Européens vit là sans vagues.
Malgré une nombre de bateaux assez impressionnant (souvent inhabités, car la baie est très protégée et un service de gardiennage est organisé), c'est un des endroits qu'on a trouvé le moins changé et le plus accueillant dans les Antilles.

J'ai regardé le début de ce film et me suis arrêté au moment ou il regrette sa solitude, ou il déclare à quel point les personnes qu'il voit sur les photos qu'il regarde lui manque.
J'ai une grande empathie pour ce type de personnage et suis fasciné par le type de vie que j'imagine ils ont vécu. A savoir une grande proximité avec la nature, une grande liberté, une simplicité dans les choix dans le sens qu'ils ont dû être dicté par la nécessité de régler des choses simples, se nourrir, éviter les accidents, entretenir son bateau etc. Le fait d'être souvent seul aussi simplifie fort les choses. Côtoyer en permanence nos congénère bipèdes est compliqué, ils ont une sensibilité différente de la nôtre, un agenda différent, souvent un sexe différent, ils ont des besoins, s'énervent quand on les ignore, s'énervent quand on est trop présent. C'est très très compliqué, en tous les cas pour moi. C'est aussi extrêmement énergivore, ça force à des compromis constants. Au cause d'eux, entre la famille et le boulot, la plupart du temps je fais des choses pour les autres, pour ma femme, pour mes vieux parents, pour mes fils, pour mes amis, pour mon patron, pour mon collègue....et pourtant...mon instinct me dit que cette masse d'énergie que j'utilise pour les autre est nécessaire, que je m'ennuierais vite si le centre de ma vie était moi-même. Cela rend encore plus précieux mes escapades de quelques jours ou je suis seul sur mon bateau, même si il est à sec sur ses bers :-). Et bien voila mon ambition dans la vie, vivre en pensant aux autres et en faisant des choses pour eux, et parfois me permettre des petites escapades sur mon bateau.

Oui, c'est très bien exprimé par Pierre3.
Par contre, je ne suis pas certain d'en retirer les mêmes enseignements que toi, muge. Nous sommes tous tellement différents.
Penser et agir pour les autres (ma famille et mon boulot) en diminuant progressivement le temps que je m'accordais et que je consacrais à ma passion pour la navigation jusqu'à presque plus rien, a fini par m'atteindre psychologiquement, et faire exploser une bombe à retardement bien cachée, avec des dégâts considérables tant sur moi que les membres de ma famille.
Je passe sur les conséquences fort communes ou j'ai coché comme tant d'autres des cases qui auraient pu me conduire à trouver la sortie du tunnel par le bas plutôt que par le haut.
L'équilibre atteint après plusieurs années de lute est fragile, et je sais parfaitement devoir m'isoler et partir seul en bateau pendant plusieurs années.
A ce stade, ma famille est d'accord. Il est probable que les retrouvailles ne durent pas plus de quelques semaines par an.
Mais je n'ai pas fini ce que j'ai encore à faire avec eux pour quelques années. Il faut tenir !
Depuis l'année dernière, je les quitte presque toute la durée des vacances, pour m'isoler à bord.

Le film est très beau, triste aussi. Il a du avoir une belle vie, mais cette fin fait pitié, vieux, seul, délabré, alcoolisé, avec ses souvenirs, les femmes qui sont parties, les enfants qu’il n’a pas connu.je n’aimerais pas finir de cette façon. Est ce mieux que dans un Ehpad ? Peut être. Je n’en sais rien, chacun choisit sa vie. En tous cas la gentillesse et la solidarité des locaux font plaisir a voir, dans un monde impersonnel et égoïste, ça re-donne un peu d’espoir.le film a été tourné en 2018, 3 ans avant sa mort.

RIP Paul Erling Johnson…

oui très beau film, pour avoir vu ma mère 10ans en HEPAD, quelle belle fin de vie a eu cette homme :-)

Pas vu le film, mais je crois que le plaisancier consommateur (de tout), se croit être dans la solidarité des gens de mer, mais c'est un leurre.

MDR...il suffit de regarder un peu voir de lire ici.

La solidarité de façade ? Celle qui fait plaisir à son nombril ?

Ça dépend des pays.

superbe reportage